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« En 2017 on a eu des surprises de croissance, en 2018 on aura des surprises d’inflation »
Publié le lundi 11 décembre 2017La banque privée Lombard Odier organisait récemment une conférence dédiée aux perspectives des marchés pour 2018. La confiance est de mise pour l’an prochain malgré quelques bémols.
Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier
Après une année boursière 2017 sans heurts, la question se pose de savoir si l’année prochaine sera une année de rupture ou de continuité pour l’économie et les marchés.
Pour Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier, la réponse est claire : l’année 2018 sera une année de continuité.
Pas de rupture économique en vue
Selon lui, une rupture économique ne pourrait en effet venir que de deux facteurs : un choc exogène, dû par exemple à un problème avec la Corée du Nord, ou une fin de cycle dans les économies développées. Or, pour l’économiste, ni l’un ni l’autre de ces scénarios ne devrait se produire.
« Une fin de cycle se produit quand le moteur surchauffe : dans ce cas, soit le moteur casse, soit il faut freiner ». Or, « Les risques de surchauffe, on n’en voit pas vraiment » estime-t-il, considérant que l’économie mondiale reste notamment exempte de surinvestissements.
« Pour avoir une fin de cycle, il faudra attendre d’avoir plus d’inflation et que les banques centrales remontent leurs taux. On n’y est pas encore ». Certes, « En 2017 on a eu des surprises de croissance, en 2018 on aura des surprises d’inflation » reconnaît-il, mais la hausse des taux des banques centrales ne devrait venir qu’ultérieurement.
L’ancienneté du cycle de croissance aux Etats-Unis n’est donc pas une source d’inquiétude : « Les séquences du cycle sont plus longues car on a creusé très profond pendant la crise » avance l’économiste. Selon lui, « il faudra peut-être 12 ans pour assister à une surchauffe de l’économie », alors qu’un cycle classique durait historiquement 7 à 10 ans.
La croissance est par ailleurs bien répartie : « La croissance n’est pas particulièrement élevée, mais incroyablement synchronisée. Pour la première fois depuis 10 ans, les 45 pays suivis par l’OCDE s’apprêtent à afficher de la croissance cette année ».
Très fort optimisme sur l’Europe
L’économiste reste surtout extrêmement optimiste sur l’Europe. « Je vais être volontairement provocant, mais je considère qu’il n’y a aucun problème politique en Europe » a-t-il affirmé. Les craintes sur l’absence de formation d’un gouvernement en Allemagne ont été balayées d’un revers de main, tous les partis susceptibles de gouverner en Allemagne étant pro-européens. Quant à l’Italie, le mouvement 5 Etoiles ne serait plus aussi anti-européen qu’il l’était auparavant.
L’économiste est également très confiant au sujet de la Grèce malgré l’arrêt du programme de soutien de ses partenaires européens à partir de l’an prochain. « Il n’y a plus de problème de dette en Grèce » a-t-il affirmé en faisant preuve d’un optimisme à tout épreuve, considérant notamment que l’étalement des remboursements de la dette grecque ne poseront pas de problèmes en 2018 ni même en 2019.
L’économie européenne dispose par ailleurs d’une importante marge d’amélioration du fait qu’« il y a encore beaucoup de chômage à résorber ».
Vers une bonne année 2018 pour les marchés
L’analyse réalisée par l’économiste de Lombard Odier l’amène en toute logique à se montrer positif sur les marchés pour l’an prochain.
« On dit que beaucoup de choses sont déjà dans les cours, mais je ne suis pas d’accord » a-t-il affirmé, mettant en avant le fait que « La hausse des marchés tient à la hausse des bénéfices, or on ne voit pas comment les bénéfices pourraient baisser ».
La banque privée affiche une préférence pour les actions européennes : « L’écart de valorisation [par rapport aux actions américaines] s’est résorbé mais la dynamique bénéficiaire offre plus de potentiel » en Europe, peut-on lire dans la présentation de Lombard Odier.
Les marchés émergents conserveraient également un bon potentiel d’appréciation, ayant encore du terrain à rattraper après avoir connu plusieurs années de sous-performance par rapport aux marchés développés. De même, les monnaies des pays émergents resteraient sous-évaluées et pourraient donc elles aussi connaître un phénomène de rattrapage en 2018.
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