CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
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DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 33.01%
Aperture European Innovation 7.66%
Sienna Actions Bas Carbone 7.22%
Digital Stars Europe 6.73%
AXA Aedificandi 5.67%
Piquemal Houghton Global Equities 5.23%
R-co Thematic Real Estate 4.80%
Jupiter Financial Innovation 3.14%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 2.84%
GIS SRI Ageing Population 2.83%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.11%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.72%
Athymis Industrie 4.0 -2.02%
HMG Globetrotter -2.27%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund -2.29%
MS INVF Global Opportunity -3.17%
JPMorgan Funds - Global Dividend -3.68%
Auris Gravity US Equity Fund -3.73%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -3.88%
Thematics Water -4.05%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -4.70%
Mandarine Global Transition -4.71%
MS INVF Global Brands -4.76%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance -4.86%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance -5.45%
VIA Smart Equity World -5.47%
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Comgest Monde Grand Prix de la Finance -6.78%
Square Megatrends Champions -6.86%
CPR Invest Climate Action -7.30%
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Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology -7.55%
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Russell Inv. World Equity Fund -8.34%
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ODDO BHF Global Equity Stars -8.78%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -8.78%
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Franklin India Fund -12.09%
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Loomis Sayles U.S. Growth Equity -14.13%
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Claresco USA -16.12%
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PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

La dernière note de Didier Saint-Georges, Carmignac Risk Managers...

 

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Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement et Managing Director

 

 

Il y a un an, nous présentions notre diagnostic d’une reprise économique globale (Carmignac’s Note de décembre 2016 - « Le Vent se lève »).

 

Ce jugement nous réjouissait pour les perspectives des marchés d’actions, mais nous faisait redouter qu’accompagné d’un premier tour de vis monétaire par la Banque centrale américaine, cette embellie pénalise les marchés obligataires en 2017. Il n’en a rien été.

 

Le cycle économique s’est en effet redressé, davantage encore que nous l’anticipions, et il s’est même propagé à  l’ensemble du monde (les 35 pays de l’OCDE sont aujourd’hui en expansion).

 

Mais en dépit de ce rebond incontestable, les marchés obligataires sont demeurés de marbre.

 

Exemple édifiant : le rendement des emprunts d’Etat allemands se situe aujourd’hui exactement au même niveau que le 1er décembre 2016, à  seulement 0,36%, alors qu’entre-temps le rythme de croissance annuelle de l’économie allemande est passé de 1,8% à  2,8%, les principales échéances politiques en zone euro se sont bien passées, et la BCE a confirmé que le rythme de ses achats d’actifs obligataires serait ramené de 60 à  30 milliards d’euros par mois dès janvier prochain.

 


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Source : Bloomberg, Kepler Cheuvreux

 

 

La présence toujours bienveillante des Banques centrales, en soutien d’une croissance économique globale et sans aucune résurgence inflationniste, a poussé par ailleurs la confiance des investisseurs à  des niveaux sans précédent. 

 

De ce point de vue, la gestion très indexé a fortiori avec levier, s’est avéré cette année encore gagnante, et la gestion des risques de marchés superflue. Les Cassandre sont demeurées au supplice. On se souviendra néanmoins que dans la mythologie grecque, le problème n’était pas dans les prévisions que faisait Cassandre, qui s’avéraient malheureusement correctes, mais dans le temps qui précédait leur réalisation, pendant lequel elles ne rencontraient que déni et absence d’anticipation.

 

L’enjeu pour 2018 réside dans le jugement qu’il faut porter sur l’avenir de la configuration idéale actuelle, confrontée qu’elle sera à  l’avancement du cycle économique, ainsi qu’à  des politiques monétaires finalement en phase active de normalisation.


 

  • L’Europe du catastrophisme à  l’euphorie

 

Quand le marché atteignait, peu après le vote britannique sur le Brexit en juin 2016, son niveau de pessimisme maximum sur l’avenir du projet européen, le cycle économique en zone euro commençait en réalité tout juste à  repartir.

 

L’issue heureuse des élections françaises et néerlandaises aidant, l’indice Euro Stoxx a pu alors entamer sa remontée, s’appréciant de 17 % sur les douze derniers mois, auxquels il faut ajouter 14% d’appréciation de l’euro du point de vue des investisseurs d’outre-Atlantique.

 

Aujourd’hui, les principaux risques politiques qui demeurent encore résident dans la vigueur avec laquelle les efforts de réformes en France pourront être poursuivis, dans la coloration plus ou moins pro-européenne que prendra finalement le Gouvernement allemand, et dans les problématiques de politique intérieure que devront gérer l’Espagne et l’Italie.

 

Le risque systémique s’est évaporé : la rhétorique de sortie de l’Euro s’est tue.

 

Profiter boursièrement de cette embellie économique européenne va toutefois s’avérer plus délicat en 2018 : les grands groupes européens ont des revenus très  internationaux, ils sont donc relativement peu sensibles au rebond économique européen, et sont exposés à  l’impact négatif sur leurs résultats d’un euro plus fort (voir plus loin).

 

Quant aux petites et moyennes capitalisations, beaucoup plus en prise avec le rebond de l’activité en zone euro, leur cours de bourse a déjà  doublé en moyenne sur les cinq dernières années (deux fois la performance de l’Euro Stoxx).

 

Enfin, la réduction effective des achats obligataires par la Banque centrale européenne dès le début d’année va finalement poser la question de son impact concret sur les taux d’intérêt, et donc sur l’ensemble de la valorisation des marchés.

 

 

  • Les Etats-Unis de l’espoir à  la réalité

 

Il faut concéder à  Donald Trump d’avoir su stimuler la confiance des consommateurs et des entrepreneurs au-delà  de nos attentes, en entretenant l’espoir d’une réforme fiscale audacieuse. Mais là  plus encore qu’en Europe, il sera difficile de poursuivre le rêve beaucoup plus loin. Un degré de réforme fiscale aura probablement lieu, mais il est déjà  au moins partiellement anticipé.

 

Le cycle économique devrait ainsi finalement reprendre ses droits, en commençant à  montrer ses premiers signes de ralentissement concret dès la première moitié de l’année, selon nos estimations. 

 

Paradoxalement, cette évolution n’est pas de nature à  provoquer une sous-performance relative du marché actions américain.

 

En effet, ce dernier est celui qui recèle le plus grand nombre de grandes sociétés de croissance à  forte visibilité (l’Europe ne jouit pas encore de l’équivalent des GAFA américaines), qui lui conféreront une fois de plus son caractère défensif en cas de ralentissement économique.

 

De plus, cet environnement fera anticiper une normalisation monétaire particulièrement prudente.

 

C’est par conséquent plutôt dans la monnaie que réside le risque, la Fed étant susceptible de devoir, en cas de déception sur le front économique, renoncer à  son ambition de réduction de la taille de son bilan et de relèvement par quatre fois de ses taux directeurs. S’ajoute à  la liste des écueils pour la valeur du dollar la perspective d’une aggravation de la trajectoire de la dette publique que provoquerait un vote en l’état du projet de réforme fiscale.

 

Notons enfin sur ce thème que 2017 aura constitué la troisième année consécutive d’aggravation du déficit budgétaire américain, en dépit d’une économie en expansion.

 

Par conséquent, au-delà  de mouvements de répit techniques, favorisés par un différentiel de taux d’intérêt par rapport à  l’Allemagne favorable au dollar, nous maintenons notre opinion d’une tendance stratégiquement baissière du dollar américain (c’était déjà  notre analyse au début de 2017. Voir la Carmignac’s Note de mars 2017 - « Economie et politique sont dans un bateau… »).


Cette perspective d’un dollar faible constituera un vent légèrement contraire pour les marchés actions européens, tandis qu’elle brosse une toile de fond favorable pour l’investissement dans les actions, obligations et devises du monde émergent.

 

 

  • Dynamique du monde émergent

 

Le fort stimulus fiscal qui avait relancé l’économie chinoise dès le début de 2016 est désormais logiquement en voie de réduction. La Banque Populaire de Chine souhaite explicitement reprendre l’effort de réduction des risques systémiques logés dans le bilan des institutions financières (réduction du levier, durcissement réglementaire, contrôle du « shadow banking »).

 

Il faut donc s’attendre à  un léger ralentissement de l’activité industrielle et de construction en Chine dès 2018, dont les effets globaux impacteront principalement la demande de matières premières. La nouvelle économie en revanche continue d’augmenter sa contribution à  la croissance de l’économie chinoise.

 

Dans le même temps, les fondamentaux économiques de l’univers émergent hors-Chine poursuivent leur assainissement (excédents courants au plus haut depuis la crise de 2008, indicateurs avancés de l’activité économique PMI Composite au plus haut depuis 2013). 

 

Après cinq années de sous-performance boursière, de 2010 à  2015, période pendant laquelle l’intervention des Banques centrales dans le monde développé avait conféré à  ce dernier la préférence des investisseurs, les marchés émergents devraient par conséquent confirmer leur dynamique des deux dernières années.

 

Il ressort que le risque pour les marchés en 2018 ne réside pas principalement dans les perspectives économiques globales, qui nous semblent bégnines. Nous n’anticipons guère davantage à  ce stade qu’un léger ralentissement du cycle économique aux Etats-Unis et en Chine, qui devrait progressivement s’étendre au Japon et à  l’Europe.

 

De plus, si en effet l’inflation demeure très contenue comme nous l’anticipons, les Banques centrales pourront continuer de faire preuve de tempérance.

 

La fragilité des marchés est ailleurs.

 

Elle réside d’une part dans le formidable degré de confiance des investisseurs (reflété comme on l’a vu dans l’étroitesse historique des spreads de crédit, la volatilité extrêmement faible des marchés et dans la valorisation élevée de ces derniers), qui laisse très peu de place aux déceptions.


Elle réside d’autre part dans l’importance prise après plusieurs années de marchés haussiers par les gestions passives ainsi que les Hedge Funds très « Momentum », utilisant un fort effet de levier.

 

On estime en effet que les ETFs représentent aujourd’hui jusqu’à  70% des volumes moyens d’actions traitées quotidiennement. Quant aux encours de la gestion quantitative des Hedge Funds, ils ont doublé depuis 2009 pour dépasser aujourd’hui les 400 milliards de dollars.

 

Le risque principal pour les marchés est qu’une simple oscillation autour du scénario idéal prévu par les investisseurs soit désormais susceptible de déclencher des prises de profits « mécaniques » brutales.

 

En conclusion, 2018 se présente comme une période où la génération de performance pourra s’appuyer davantage sur la réalité des fondamentaux économiques, mais devra en retour s’accommoder de poussées de volatilité auxquelles les marchés ne sont plus habitués.

 

 

Achevé de rédiger le 01/12/2017

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 27.00%
Alken Fund Small Cap Europe 26.97%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 19.03%
Tailor Actions Avenir ISR 15.56%
Groupama Opportunities Europe 13.00%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 12.63%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 10.74%
Uzès WWW Perf 9.50%
Covéa Perspectives Entreprises 9.32%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 9.23%
VALBOA Engagement ISR 9.19%
Richelieu Family 8.76%
Ecofi Smart Transition 7.85%
Tocqueville Euro Equity ISR 7.82%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 7.41%
Europe Income Family 7.16%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 6.89%
EdR SICAV Tricolore Convictions 6.86%
Sycomore Europe Happy @ Work 6.40%
Quadrige France Smallcaps 5.98%
Mandarine Premium Europe 5.85%
Fidelity Europe 5.84%
Mandarine Europe Microcap 5.40%
ADS Venn Collective Alpha Europe 4.11%
Dorval Drivers Europe 3.96%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 3.70%
HMG Découvertes 3.46%
Mirova Europe Environmental Equity 3.12%
Gay-Lussac Microcaps Europe 2.66%
Sycomore Europe Eco Solutions 2.21%
Norden SRI 2.19%
Palatine Europe Sustainable Employment 1.48%
Mandarine Unique 1.22%
Echiquier Positive Impact Europe 0.16%
LFR Euro Développement Durable ISR -0.01%
Tocqueville Croissance Euro ISR -0.35%
Lazard Small Caps France -0.41%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.43%
VEGA France Opportunités ISR -0.63%
DNCA Invest SRI Norden Europe -2.43%
VEGA Europe Convictions ISR -2.76%
Eiffel Nova Europe ISR -3.37%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -3.52%
CPR Croissance Dynamique -7.38%
ADS Venn Collective Alpha US -13.01%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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Axiom Short Duration Bond 1.93%
Carmignac Portfolio Credit 1.92%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 1.84%
Jupiter Dynamic Bond 1.78%
DNCA Invest Credit Conviction 1.61%
Alken Fund Income Opportunities 1.59%
IVO Global Opportunities 1.57%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 1.54%
Ostrum SRI Crossover 1.43%
La Française Credit Innovation 1.31%
R-co Conviction Credit Euro 1.24%
Tikehau 2029 1.12%
Epsilon Euro Bond 1.09%
Tailor Crédit Rendement Cible 1.07%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 1.06%
Mandarine Credit Opportunities 1.05%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 1.05%
Tikehau 2027 1.03%
Schelcher Global Yield 2028 1.01%
Groupama Alpha Fixed Income Plus 1.00%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 0.91%
Ofi Invest High Yield 2029 0.81%
Ofi Invest Alpha Yield 0.74%
Tikehau European High Yield 0.73%
Auris Investment Grade 0.68%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 0.63%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.62%
Omnibond 0.59%
La Française Rendement Global 2028 0.54%
Auris Euro Rendement 0.49%
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Tailor Credit 2028 0.40%
Sanso Short Duration 0.34%
Richelieu Euro Credit Unconstrained -0.03%
EdR Fund Bond Allocation -0.04%
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