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Un tour du monde des risques avec Schroders...
Publié le vendredi 23 février 2018En février, Schroders a présenté lors d'une conférence ses perspectives pour 2018.
Après un chaleureux accueil, Karine Szenberg, Directrice Générale pour la France, a modestement annoncé que la vieille maison londonienne avait levé 1,305 million de livres dans l’Hexagone.
Elle a ensuite appelé devant le pupitre celui qu’elle a présenté comme la vedette du groupe, Philippe Lespinard, Chief Investment Officer of Fixed Income chez Schroders.
Les thématiques pour 2018
Trois thèmes que Schroders devraient exploiter ont été particulièrement mis à l’honneur par Philippe Lespinard.
- Celui de la croissance qui se diffuse, laissant de moins en moins de pays à l’écart. Il devrait donc être intéressant de se pencher sur l’Italie par exemple ou d’investir dans les émergents qui conservent encore les séquelles de la baisse des prix des matières premières, à l’instar du Brésil ou de l’Argentine.
- Schroders devrait aussi se concentrer sur les répercussions de cette reprise synchrone a contrario des politiques monétaires asynchrones. En 2018, sont prévues 3 ou 4 hausses de taux de la Fed, alors que la BCE devrait se contenter de préparer la fin du programme de rachats d’actifs de la BCE.
- Enfin, Philippe Lespinard s’est penché sur les conséquences du Brexit. Même si le sterling semble s’être stabilisé, les marchés demeurent très fragiles. S’il existe plusieurs options pour gérer la sortie de l’Union européenne, les anglais veulent des « bouts de toutes », ce qui n’est évidemment pas raisonnable. La seconde phase des négociations risque de s’avérer extrêmement difficile. De fait, l’investissement s’est nettement détérioré à cause de l’incertitude. Ne restait au Royaume-Uni que la consommation, mais le taux d’épargne a chuté. Les anglais n’ont donc plus de réserves pour acheter et, donc, pour soutenir la croissance.
Le retour de la volatilité ?
Philippe Lespinard est ensuite revenu sur un trait qui devrait s’épaissir, celui de la volatilité.
Il a souligné qu’elle avait déjà augmenté sur les devises, qu’elle commençait à se développer sur les taux et qu’elle devrait se répandre sur le marché des actions. La raison : la fin des injections de liquidités, voire des retraits aux Etats-Unis.
La création nette de dette devrait, dans ces conditions, être nulle en 2018 pour Schroders, du reclassement en perspective...
Faut-il fermer les yeux sur l’inflation ?
Si certains pensent qu’il est trop tôt pour s’en préoccuper, Philippe Lespinard surveille au contraire de près l’inflation.
Elle est déjà observable dans de petites économies très ouvertes comme au Canada ou en République Tchèque. C’est peut-être la fin d’une période où l’inflation n’est pas un problème.
Toutefois, Schroders estime qu’elle devrait rester déprimée encore quelque temps, mais les conditions de sa reprise sont là, notamment avec la perte d’influence de la mondialisation (Trump en est un exemple) et le retour de mesures protectionnistes. Une tendance renforcée par les nouvelles politiques fiscales mises en place pour permettre aux États de financer la mutation des services publics et d’investir dans les infrastructures.
Quels sont les risques les plus marquants ?
Philippe Lespinard a également esquissé un tour du monde des risques.
Il s’est concentré sur quelques-uns. La politique économique basée sur les principes devient transactionnelle sous l’influence de Donald Trump. Pour faire simple, tu m’aides, je t’aide. Alors, quelles pourraient être les conséquences de sanctions contre la Chine qui négocie beaucoup avec la Corée du Nord ? C’est un sujet à ne pas négliger…
Autre changement de paradigme suffisamment inquiétant : le secrétaire d’Etat au Trésor américain, Steven Mnuchin, a déclaré qu’un dollar plus faible était plus dans l’intérêt du pays (Davos, le 24 janvier 2018 NDLR). Pour Philippe Lespinard, ces propos sont « à en tomber de sa chaise » !
Des risques politiques existent toujours en Europe, avec la chute du gouvernement britannique qui pourrait amener une politique quasi marxiste de Jeremy Corbin, a déclaré Philippe Lespinard, et des blocages en Italie à cause d’un système politique fragile qui donne un pouvoir de nuisance à ceux qui croient encore que l’euro est le responsable de tous le malheurs, ce qui est regrettable dans un pays qui sort à peine de presque 10 ans de récession.
Le mot de la fin
Jonathan Harris, Investment Director, a pris la parole pour conclure que Schroders dispose de bonnes équipes, d’une analyse et de modèles pertinents ainsi que de produits diversifiés et réactifs.
Alors, où se trouve la stratégie de Schroders ?
Dans l’Investment Grade en livre sterling, en dollar, en euro et dans une moindre mesure chez les émergents.
Mais aussi sur le High Yield où les émergents arrivent juste derrière les univers en euro et en dollar et bien devant la livre anglaise.
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