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Mercato Rothschild : il a signé le transfert de l’année…
Publié le vendredi 27 avril 2018Après avoir redressé le groupe BPCE pendant 10 ans, François Pérol retourne au sein de la famille.
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François Pérol, nommé Managing Partner de Rothschild & Co Gestion, société dirigée par Alexandre et David de Rothschild
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« Nous sommes ravis que François Pérol rejoigne Rothschild & Co. Sa réussite et sa très grande expérience du métier de la banque seront des atouts très précieux pour notre groupe » a déclaré le Vice-Président Exécutif Alexandre de Rothschild dans le communiqué publié par la banque ce matin.
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Pour bien comprendre le contexte de son retour chez Rothschild, c’est toujours amusant de relire quelques morceaux choisis publiés il n’y a pas si longtemps :)
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[En 2007, François Pérol quitte Rothschild pour devenir Secrétaire Général Adjoint à la Présidence de la République]
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(...) Ce départ, pourtant, est tout sauf une surprise pour David de Rothschild. Il savait que cela faisait partie d’un contrat tacite passé trois ans plus tôt.
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A l’automne 2004, une crise traverse le gouvernement : Nicolas Sarkozy doit quitter Bercy pour se conformer à la volonté de Jacques Chirac. Pas question de cumuler un poste ministériel avec la présidence de l’UMP, a intimé le Président, furieux à la perspective de voir l’appareil de la majorité, qu’il a construit avec Jérôme Monod, dans les mains de son rival.
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Le ministre des finances a décidé de ne pas se laisser intimider : la présidence du parti de la majorité est plus importante dans sa stratégie de conquête du pouvoir qu’une place au gouvernement. Au lendemain d’une élection de maréchal (85% des voix) à la tête du parti, il démissionne donc de son poste. Mais, à la différence d’Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy se préoccupe du sort de ses proches collaborateurs. D’autant qu’il se projette déjà dans l’après, dans la course présidentielle. Il aura alors besoin d’une équipe solide, d’amis pour l’aider. En attendant, il faut trouver à ses fidèles des points de chute honorables, des prises en pension, en quelque sorte.
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Fin novembre, il demande donc à David de Rothschild d’accueillir François Pérol, son directeur de cabinet à Bercy, dans la banque. « Vous me remercierez. Ce n’est pas un service que vous me rendez, c’est un service que je vous rends », lance le président de l’UMP, pour conclure la conversation. La phrase se répand comme une traînée de poudre dans la maison. Elle est restée comme un morceau d’anthologie (…)
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[En 2009, après son passage à l’Elysée, François Pérol est nommé Président du Directoire de BPCE]
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(…) David de Rothschild, lui, se désole. « Il était persuadé que François Pérol reviendrait à la banque après son passage. Il ne voulait pas comprendre que c’était fini », explique Gérard Worms. « C’est une personne que j’aime beaucoup. Je lui voyais un rôle significatif dans la maison, s’il avait voulu. Nous serions prêts à l’accueillir les bras ouverts, s’il voulait revenir », dit David de Rothschild.
Il ne reviendra pas. Jamais. « Cette période est achevée, dit François Pérol. J’ai choisi. Je veux construire ce grand groupe bancaire. J’aime être libre de mes choix. »
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Avec le recul, la banque s’est dit finalement que la situation était plus apaisée après le départ de son ancien associé-gérant de l’Elysée : elle était moins surexposée. Le flot des affaires ne s’est pas tari pour autant. Elle reste l’interlocuteur privilégié de l’Etat. L’expérience lui a juste appris que les fidélités, telles qu’elle avait pu les connaître dans le passé, n’existaient plus. Elle se retrouve en définitive confrontée aux mêmes problèmes que l’Etat : être vue par nombre de hauts fonctionnaires comme un point de passage plus ou moins obligé pour faire carrière.
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La rançon du succès, en quelque sorte (…)
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Extraits du livre publié en 2012 « Rothschild, une banque au pouvoir » de Martine Orange.
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H24 : Pour le reste des aventures de François Pérol, on vous laisse lire la presse "classique" :)
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