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Syquant Capital - Helium Selection | 0.89% |
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Vivienne Bréhat | -5.29% |
« La surperformance des valeurs croissance vs value vient de retrouver le niveau astronomique de mars 2000 » N.Chaput, Global CEO d'ODDO BHF AM...
Publié le jeudi 13 septembre 2018
Les patrons de l’investissement – Nicolas Chaput, Global CEO et co-CIO et Laurent Denize, Global co-CIO – ont livré la stratégie d’investissement d’ODDO BHF. Un petit retour sur les mois écoulés depuis janvier a permis de rappeler les idées qui dominaient les marchés et les surprises qui les ont bousculés. Le thème majeur de la présentation reflétait l’hésitation entre le verre à moitié plein et le verre à moitié vide. Autrement dit, une inflexion de la reprise économique mondiale qui recèle des situations très différentes selon l’endroit où on se trouve dans la planète.
La désynchronisation est de retour après plusieurs années de reprise des économies en tandem. Un environnement qu’apprécient les stock pickers dont ODDO BHF est un représentant reconnu.
Les perdants qui ont surpris : actions émergentes et emprunts souverains italiens. ODDO BHF recommande de rester à l’écart des émergents car la purge n’est pas terminée.
Les gagnants qui ont pris les investisseurs à contre pied : les marchés américains ont poursuivi la hausse soutenus par des données macroéconomiques robustes, et le pétrole a nettement grimpé. Mais les dispersions dans les indices ont été particulièrement élevées ; les secteurs technologiques, les larges caps et les Small caps ont évolué très différemment.
Turquie, ou le canari des économies émergentes
Rappelons-nous la dévaluation du bath thaïlandais au printemps 1997. On disait à l’époque que ça ne concernerait pas les autres économies émergentes. Ce fut en réalité l’indicateur avancé de la crise asiatique de 1998.
2018, l’histoire se répète…La bourse turque n’a cessé de baisser depuis le début de l’année, avec une baisse de 50% exprimée en Euros. Elle a été suivie du peso argentin (-49%) et de la bourse Sud africaine (-23% pour le MSCI South Africa) - données au 10/09/2018.
Ce diagnostic comporte toutefois des aspects encourageants : les devises émergentes sont globalement très sous évaluées. Au moins une opportunité tactique pour les semaines qui viennent.
La balance des risques augmente défavorablement
La guerre commerciale USA-Chine peut se poursuivre : les américains ont augmenté les tarifs douaniers sur 110 Milliards $ de biens ; il reste encore 800 Milliards à taxer si les Etats-Unis décident d’aller plus loin.
La menace italienne n’est pas une chimère : songez que le PIB italien a cru seulement de 9% depuis 1999 tandis que celui de la zone Euro ex-Italie augmentait tout de même de 29% dans la même période. Avec une coalition problématique au pouvoir, des mouvements de taux importants et un endettement de 137% sur PIB, l’économie de la botte n’a pratiquement aucune marge de manœuvre.
Brexit : les anglais ont la peau dure, ils sauront négocier jusqu’à la limite du raisonnable.
Les prévisions les plus noires sont rarement les plus justes
Rappelez-vous les Cassandre qui annonçaient le pire à la fin du QE. Ce devait être l’Armageddon. Que nenni, nous avons déjà passé le cap aux États-Unis où les indicateurs sont désormais largement positifs.
Avec un CPI (Consumer Price Index) à 2,8%, le PPI (Producer Price Index) à 3,3% et le chômage à 3,8%, les salaires grimpent et pourraient même accélérer si le taux de chômage atteint les 3,5%. Gageons que personne ne s’émouvra d’un resserrement supplémentaire de la Fed si pareille situation devait se produire.
L’Amérique encore et toujours
Entre mars 2000 et mars 2010, l’EBITDA des entreprises américaines a évolué comme celui des entreprises européennes. Mais…
Depuis avril 2010, la masse d’EBITDA des entreprises américaines a cru de 70% au-dessus de son niveau de 2000 quand celui de la zone Euro plafonne à 20%. Il y a bien un problème Européen qui n’est pas seulement politique.
Value versus Growth : on n’a pas vu ca depuis 2000
La surperformance des valeurs croissance vs value (base MSCI Europe) vient de retrouver le niveau astronomique de mars 2000. Il est probablement (certainement ?) temps de remettre de la value dans les portefeuilles, d’autant plus que la hausse des taux attendue en Europe dès décembre prochain viendra soutenir le retour à la normale, les valeurs de croissance étant pénalisées par les hausses de taux longs.
L’équipe d’ODDO BHF a profité de ses commentaires sur les Etats-Unis pour passer la parole à Philippe Ruedi, gérant de Wellington à qui ODDO à confié la gestion du fonds ODDO Mid cap USA. H24 Finance souligne l’excellente performance du fonds (pour le moment, les performances passées ne présageant pas des performances futures).
Conclusions d’ODDO BHF
Actions :
- Surpondérer Large et Mid Cap Zone Euro ainsi qu’USA
- Sous pondérer la Grande-Bretagne, les émergents et le Japon
Obligations : surpondérer les convertibles, neutre sur le reste
Devises : pari positif sur le dollar et le Yen
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