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Comment rester serein et confiant dans les marchés ?
Publié le mercredi 15 mai 2019Pour la première fois depuis 1953, l’horloge de l'apocalypse indique minuit moins deux minutes. La dernière fois, c'était à cause de la bombe H. Cette fois-ci, la position des États-Unis sur le changement climatique est en cause.
Nick Clay, responsable de la stratégie Global Income de Newton (groupe BNY Mellon), reste confiant dans les marchés et serein face au « leurre » de l’apocalypse.
Le scénario le plus "apocalyptique" depuis 65 ans
L’horloge de l’apocalypse, ce fameux indicateur de la menace imminente de « l’Armageddon nucléaire et de la fin de l’humanité », publié pour la première fois par le Bulletin des scientifiques atomiques en 1947, indique actuellement minuit moins deux minutes.
Les aiguilles de l’horloge ont occupé cette position pour la dernière fois en 1953, lorsque l’armée américaine a mis au point la bombe à hydrogène.
Ayant évolué au fil des ans pour inclure des menaces plus larges pour la société, telles que le changement climatique, les armes biologiques, la cybersécurité et le « langage cavalier et inconsidéré » utilisé par Donald Trump, l’horloge est une mesure largement acceptée du niveau de risque dans le monde. Depuis que les États-Unis se sont retirés de l’Accord de Paris sur le changement climatique, il semble que ce risque a progressé.
Comment un gestionnaire de fonds mondial, qui plus est concentré sur le revenu, peut-il conserver son sang-froid face à une « apocalypse » imminente ?
Nick Clay, responsable de la stratégie Newton Global Income, est habitué à ignorer le bruit, en partie grâce à son processus.
« Je suis parfois surpris de constater que les marchés ne semblent pas se soucier de Trump et de son entourage. Ils le considèrent comme un Teflon sur lequel la boue n’adhèrera jamais. À ce titre, je pense que l’idée d’un Armageddon imminent est une sorte de leurre. »
Les signes positifs abondent
Nick Clay souligne le fait que les marchés américains demeurent en territoire positif malgré les baisses de la fin 2018. Selon lui, tout indique que de nombreux investisseurs conservent leurs certitudes.
« Ils pensent toujours que les taux vont augmenter (quoique moins rapidement). Ils sont aussi convaincus que l’économie tourne bien et que les bénéfices des entreprises continueront à progresser. »
Il s’agit peut-être d’un leurre. L’horloge de l’apocalypse, Trump, les guerres commerciales, le changement climatique et la volatilité qui s’ensuit créent un flux d’informations inquiétant. Malgré ce bruit de fond, Nick Clay affirme rester imperturbable, satisfait d’une stratégie qui l’incite à penser à contre-courant.
« Cela nous empêche de nous joindre à la meute. Ce n’est pas toujours facile, car l’instinct humain pousse à rechercher le confort de la foule. »
Ignorant les pessimistes de l’apocalypse, il raisonne ainsi : si les marchés se montrent complaisants à l’égard des niveaux de risque, il est probablement temps de se concentrer sur les entreprises susceptibles de survivre à long terme.
Il ajoute que « 2018 s’est avérée plus volatile que 2017 ».
Prudence dans la période de baisse
Nick Clay fait une analogie avec l’alpinisme, remarquant que la plupart des gens meurent dans la descente après avoir consacré l’intégralité de leurs efforts et ressources à l’ascension.
« C’est la même chose pour les investissements. Il est nettement plus important d’éviter les 10 pires journées que de tirer parti des 10 meilleures. C’est ainsi qu’il convient d’investir. En prenant en compte la poursuite par la Fed de son cycle de resserrement, le ralentissement de la Chine, les données économiques décevantes en Europe et l’incertitude persistante entourant une guerre commerciale. Toutes ces situations menacent les marchés et la croissance économique, et par conséquent la croissance des bénéfices des entreprises américaines. »
Il considère cependant que les choses changent, du point de vue du revenu, d’autant que les derniers trimestres ont déjà intégré les réductions d’impôt aux États-Unis, qui sont des événements ponctuels. La priorité consiste désormais à se concentrer sur les fondamentaux, à savoir des bilans solides et des profils de bénéfices stables.
« Progressivement, les acteurs cessent de considérer qu’une forte croissance des dividendes est le signe principal d’une entreprise en bonne santé. Ils commencent plutôt à privilégier un rendement initial solide et durable. L’essentiel est de dégager un rendement absolu solide, alors que la plupart des "astuces" financières, telles que les allègements fiscaux ou le refinancement des bilans, ont été épuisées. Il faut revenir à des fondamentaux solides, ce qui s’avère bien plus difficile à dénicher. Dans des marchés volatils, un rendement de départ durable de 4% est préférable à un rendement de 2% offrant une perspective de croissance de 20%. »
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