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Pictet TR - Atlas | 3.90% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.83% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.68% |
Exane Pleiade | 2.44% |
Sanso MultiStratégies | 2.34% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.38% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.36% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.28% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.00% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.77% |
H2O Adagio | -0.76% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.56% |
Vivienne Bréhat | -5.55% |
En 3 ans, cette boutique française a multiplié ses encours par 6,5...
Publié le jeudi 2 mai 2019
La crise financière post 2008 a révélé plusieurs talents de gestion français dont certains se sont nettement détachés. Amiral Gestion est une société de gestion indépendante créée en 2003 avec aujourd’hui 45 collaborateurs dont 24 dédiés à la gestion. Le capital est entièrement détenu par ses dirigeants et salariés.
Nicolas Komilikis (Directeur Général), Benjamin Biard (Directeur du Développement), étaient accompagnés de Raphaël Moreau (Gérant coordinateur de Sextant PME) et Bastien Goumare (Gérant), pour faire le point sur Sextant PME et sur l’évolution de la société.
Encours gérés x6,5 en 3 ans
Les capitaux qui atteignaient 600 M€ en Janvier 2016 sont aujourd’hui de 3,9 milliards € !
Sextant Grand Large est « l’éléphant » de la gamme avec 2,3 Milliards €, aux côtés de Sextant PEA (327 M€), Sextant Europe (25M€), Sextant autour du Monde (128 M€), Sextant Bond Picking lancé en 2017 (195 M€) et Sextant PME (116 M€).
Pour en arriver là, beaucoup de travail évidemment et de bons recrutements. Plus encore, une organisation de la gestion et un mode d’alignements d’intérêts distinctifs et finement pensés.
Des grands institutionnels reconnaissent aussi la marque de fabrique d’Amiral Gestion dans les petites & moyennes capitalisations
Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, il est de bon augure que 500 M€ aient déjà été confiés en mandats dédiés par la Caisse des Dépôts, l’ERAFP, Sogecap et l’IRP Auto.
Amiral Gestion s’est alliée à Capzanine pour former dans le non coté la joint-venture Artemid et lever 750 M€ aux fins de financer les PME/ETI en dette senior. Artemid a attiré des sponsors de haut vol avec le Crédit Mutuel, Aviva, BPI France ou encore le FEI.
Cette spécialisation du financement autour des PME et ETI via des instruments cotés et non cotés, mêlant expertises internes et externes, est une marque d’intelligence stratégique indéniable.
La croissance forte semble bien tenue
Alors que ses effectifs ont doublé depuis 2016, la société s’est renforcée à l’international, notamment vers l’Asie en créant une filiale de gestion à Singapour.
Elle a finalisé son projet de numérisation de la société pour y intégrer les services classiques (reporting, internet), de nouvelles fonctionnalités pour traiter les réponses aux clients et pour donner une nouvelle dimension au screening et à la gestion des méta bases de données. Pour coordonner ces efforts, un CDO (Chief Data Officer) a été recruté.
La preuve par les performances : attrait indiscutable des petites et moyennes capitalisations européennes
Se passer de l’Europe en small et mid caps, c’est comme se passer des Etats-Unis en gestion internationale, c’est faire un choix largement sous performant.
Sur 10 ans, le MSCI Europe Small Cap (350%) bat sans discussion le CAC 40 (151%), le MSCI Europe (179%) et le CAC Small (223%), et sur 15 ans également (respectivement 248%, 109%, 118% et 152%).
Le stock picking est plus rémunérateur dans les petites et moyennes capitalisations que dans les grandes capitalisations
- La dispersion des performances, qui mesure l’écart de performance entre le 1er et le 4ème quartile, est deux à trois fois plus forte dans les petites et moyennes capitalisations que dans les grandes capitalisations. Quand on fait un bon travail, rigoureux, dans les petites et moyennes capitalisations, on extrait plus de valeur que dans les grandes capitalisations.
- L’univers Européen est assez profond : 2 135 petites et moyennes capitalisations cotent en Europe dont 229 en France, 261 en Allemagne et 400 en Scandinavie ! La Grande Bretagne est un formidable vivier de 478 entreprises dont Amiral se tient pour l’instant à l’écart, faute de ressources dans ce marché spécifique qui ne raisonne pas comme le marché français ni comme d’autres bourses continentales. Les investisseurs britanniques jouent beaucoup plus le momentum, tant et si bien que les bonnes et mauvaises nouvelles sont amplifiées bien souvent au-delà de ce que les modèles d’analyses des investisseurs continentaux anticipent. Mieux vaut éviter ce marché si c’est pour se tromper.
Processus de gestion en quatre étapes avec deux différences notable…
Ces différences méritent le détour :
- Chaque fonds est géré en sous-portefeuilles, chacun sous la responsabilité d’un gérant. L’un d’eux est le « gérant coordinateur », décide des arbitrages et assure la cohérence de l’ensemble du portefeuille.
Cette méthode, qu’on retrouve chez certains gérants américains, évite l’écueil des dispositifs les plus fréquemment observés : la gestion consensuelle, qui freine les choix marqués, et la concentration des décisions autour d’un seul gérant qui peut mener à l’arbitraire et aux décisions biaisées.
L’organisation d’Amiral Gestion favorise la prise de responsabilité et l’autonomie. Plus un gérant performe - dans la durée, pas sur quelques mois-, plus il attirera à lui des encours en croissance.
C’est aussi une façon astucieuse de mettre dans le bain des gérants encore jeunes en leur confiant quelques pourcents seulement d’un OPC. Pas de gérant star, priorité à l’analyse financière, et place aux convictions individuelles et aux idées contrariantes.
Une méthode quantitative commune : chaque valeur soumise à l’investissement est revue au tamis de 28 critères financiers et extra financiers, équipondérés et regroupés en trois familles : l’activité, les dirigeants et la culture d’entreprise et la qualité des comptes.
- Chaque gérant investit dans tous les fonds d’Amiral Gestion au travers d’un FPCE. La cohésion des équipes et de la recherche en sort renforcée : toute mauvaise idée serait pénalisante pour tout le monde.
Sextant PME – 115 M€, capitalisation moyenne 350 M€, l’indice Cac Small NR nettement battu
Le fonds PEA-PME de ces « entrepreneurs investis » a bien traversé les mers souvent agitées depuis sa mise à l’eau en 2014…
Sur 1/3/5 ans, Sextant PME :
- Bat son indice de respectivement de 3,9%, 6,3% et 18,2%,
- Affiche un ratio de Sharpe de 1 depuis l’origine contre 0,6 pour le Cac Small,
- Réduit la volatilité à 11% contre 15% pour l’indice, et
- Se différencie en investissant 50% du portefeuille hors de France, un chiffre qui devrait encore progresser.
Et la valorisation des petites capitalisations ?
Le millésime 2018 a effacé les surperformances engrangées les deux années précédentes. Le ratio Price/ Book du MASCI Europe Small est ainsi revenu à la moyenne observée depuis 2002. Le P/E de Shiller de ce segment en Zone Euro est environ 180 bps au-dessus des 17 qui font la moyenne constatée depuis 2006.
Des niveaux d’entrée plus raisonnables qui incitent à constituer une position quand on est absent du secteur. Mais pour cela, il faudra demander l’avis de votre conseiller financier habituel…
Pour en savoir plus sur Amiral Gestion, cliquez ici.
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Lazard Convertible Global | -2.04% |
M Global Convertibles SRI | -2.49% |