CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7743.75 +0.64% +4.92%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 33.01%
Aperture European Innovation 7.66%
Sienna Actions Bas Carbone 7.22%
Digital Stars Europe 6.73%
AXA Aedificandi 5.67%
Piquemal Houghton Global Equities 5.23%
R-co Thematic Real Estate 4.80%
Jupiter Financial Innovation 3.14%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 2.84%
GIS SRI Ageing Population 2.83%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.11%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.72%
Athymis Industrie 4.0 -2.02%
HMG Globetrotter -2.27%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund -2.29%
MS INVF Global Opportunity -3.17%
JPMorgan Funds - Global Dividend -3.68%
Auris Gravity US Equity Fund -3.73%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -3.88%
Thematics Water -4.05%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -4.70%
Mandarine Global Transition -4.71%
MS INVF Global Brands -4.76%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance -4.86%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance -5.45%
VIA Smart Equity World -5.47%
Candriam Equities L Oncology -6.48%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -6.78%
Square Megatrends Champions -6.86%
CPR Invest Climate Action -7.30%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -7.36%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology -7.55%
Pictet - Digital -7.60%
Sienna Actions Internationales -7.63%
Fidelity Global Technology -7.71%
Thematics Meta -7.73%
Mirova Global Sustainable Equity -7.96%
Pictet - Security -8.16%
Russell Inv. World Equity Fund -8.34%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -8.58%
ODDO BHF Global Equity Stars -8.78%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -8.78%
JPMorgan Funds - Global Select Equity -9.11%
Covéa Actions Monde -9.72%
Groupama Global Active Equity -10.03%
Covéa Ruptures -10.18%
EdR Fund US Value -10.92%
Sycomore Sustainable Tech -11.01%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance -11.09%
Groupama Global Disruption -11.10%
Ofi Invest ESG Grandes Marques -11.23%
Athymis Millennial -11.35%
EdR Fund Healthcare -11.57%
Franklin India Fund -12.09%
JPMorgan Funds - America Equity -12.22%
JPMorgan Funds - US Technology -12.30%
ODDO BHF Artificial Intelligence -12.39%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -12.52%
Eurizon Fund Equity Innovation -12.97%
Thematics AI and Robotics -13.15%
Franklin U.S. Opportunities Fund -13.23%
Tocqueville Global Tech ISR -13.25%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -14.13%
Franklin Technology Fund -14.56%
CPR Global Disruptive Opportunities -15.11%
AXA WF Robotech -15.52%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology -15.78%
BNP Paribas US Small Cap -16.10%
Claresco USA -16.12%
R-co Thematic Blockchain Global Equity -16.24%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -18.46%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac : « Les chemins qui ne mènent nulle part »

 

http://files.h24finance.com/jpeg/Didier Saint-Georges v3.jpg

Didier Saint-Georges

 

 

Les mois se suivent et continuent d’offrir le même spectacle depuis maintenant cinq mois : des marchés qui vont et viennent entre l’espoir d’une reprise économique prochaine, qu’un accord commercial sino-américain opportun fait occasionnellement renaître, et le constat de l’impuissance grandissante des banques centrales face à un ralentissement économique général dont elles ont perdu le contrôle.

 

Un volontarisme renouvelé de la BCE, ainsi que quelques signaux encourageants concernant les tensions commerciales ont permis en septembre d’effacer à peu près les dégâts qu’avaient infligés aux marchés boursiers des signaux inverses émis au début du mois d’août. Mais la temporisation de la Fed, qui a accompagné d’un discours pusillanime la modeste baisse de 0,25% de ses taux directeurs, et le peu de traction dont dispose encore la BCE sur les marchés n’ont pas permis aux marchés d’actions d’aller plus loin. Ni l’Eurostoxx, ni l’indice américain S&P500, ni l’indice japonais Nikkei ne sont parvenus à terminer ce troisième trimestre 2019 sensiblement au-dessus des niveaux atteints fin avril, suite au soulagement général de début d’année. Le dollar quant à lui a continué d’être soutenu par une politique monétaire américaine encore trop restrictive, ce qui explique en grande partie une sous-performance des marchés d’actions émergents, qui demeurent eux largement en deçà de leurs plus hauts niveaux de l’année. Les marchés obligataires consolidaient globalement, après leur coup de déprime du mois d’août.

 

Ces comportements de marchés ne devraient plus surprendre aujourd’hui. De tous les chemins qui se présentent aujourd’hui aux investisseurs en cette fin de cycle, aucun ne semble pouvoir mener très loin pour l’instant : les politiques monétaires sont déjà globalement très accommodantes (quarante-trois baisses de taux dans le monde depuis le début de l’année !) et manquent de mordant. La Fed rechigne toujours à passer la vitesse supérieure. La Chine ne relance pas. Quant à des politiques budgétaires qui viendraient au secours du cycle économique, elles constituent la nouvelle frontière de l’espoir macro-économique, mais qui ne pourra être franchie qu’au rythme de la fabrique des consensus politiques, trop lent pour les marchés. Reste la seule perspective d’un accord commercial sino-américain, qui serait rationnel aujourd’hui pour les deux parties, et qui entretient l’espoir des marchés en un dernier sursaut de fin d’année.

 

Ainsi, cette période de fin de cycle se prolonge, maintenant les indices actions dans des couloirs relativement larges, contenant les taux d’intérêt à des niveaux très bas, et continuant de justifier pour l’instant un positionnement sur le critère de la qualité maximum, tant dans l’univers des actions que dans celui des obligations. Cette forte polarisation expose certes au risque de subir occasionnellement un rebond aussi soudain qu’éphémère des valeurs cycliques, comme au début du mois de septembre, mais au-delà des effets de court terme d’une actualité politique mouvementée, une sélection très rigoureuse de valeurs sous l’angle de la visibilité et de la valorisation, toutes classes d’actifs confondues, devrait continuer de faire la différence d’avec les indices.

 

http://files.h24finance.com/jpeg/carmignac.note.041019.jpg

Source: Carmignac, Bloomberg, 02/10/2019


À l’aube du dernier trimestre de l’année 2019, il est temps de commencer à réfléchir à la forme que les marchés pourraient prendre l’an prochain. Les deux années passées ont été marquées par un ralentissement cyclique qui s’est cumulé à des forces déflationnistes structurelles, que des tendances démographiques et technologiques lourdes alimentent, et qui sont exacerbées par un niveau d’endettement global sans précédent. Ce ralentissement a d’abord été sévèrement sanctionné en 2018 par les marchés, du fait de l’aveuglement initial des banques centrales à son égard, avant que ces dernières, fassent amende honorable, et que d’un même mouvement plus accommodant, fassent baisser les taux d’intérêt bien davantage encore, permettant ainsi aux marchés d’actions de reprendre pied au premier quadrimestre 2019.

 

Cette respiration des marchés ne doit toutefois pas faire perdre de vue l’essentiel : l’économie réelle est devenue moins réactive à l’activisme monétaire, dont il apparaît de plus en plus clairement qu’il ne suffira pas à enrayer le ralentissement global en cours, a fortiori si le niveau d’incertitude politique tous azimuts devait perdurer.

 

2020 s’annonce par conséquent, au contraire de 2019, comme une année d’inflexion potentiellement majeure pour les marchés, car de nouveaux chemins devront être envisagés. En effet, si aucun remède convaincant n’était trouvé à l’impuissance de plus en plus avérée des banques centrales, un scénario d’aggravation macro-économique commencerait à se cristalliser, avec des conséquences prévisibles sur les actifs à risques. Cette hypothèse ne devrait pas constituer un scénario central à ce stade car elle suppose un comportement de somnambules de la part des politiques : ni Donald Trump aux États-Unis, ni la Fed, ni la Chine, ni le gouvernement allemand en Europe n’ont intérêt à laisser une dynamique récessive s’installer dans leurs pays. Mais méfions-nous en néanmoins car, par définition, les yeux ouverts des somnambules ne constituent que l’apparence de la lucidité. Ce ne serait pas la première fois que des erreurs majeures de politique économique sont commises.

 

Un autre scénario envisageable, a priori plus heureux, est celui de relais budgétaires puissants qui seraient finalement actionnés.

 

En Europe, cette hypothèse correspond au souhait de la Banque centrale européenne elle-même, dont on peut sans crainte faire l’hypothèse qu’il ne sera pas affecté par la transition de la présidence de Mario Draghi à Christine Lagarde. Outre un effort budgétaire plus marqué de l’Allemagne, la perspective d’une union fiscale au sein de la zone euro, prélude à un véritable budget européen d’ampleur, pourrait enfin avancer après avoir été si longtemps éludée par les réticences de l’Allemagne. Et le soutien de la BCE pourrait plus ou moins ouvertement satisfaire la condition de possibilité d’une relance portée par des dépenses budgétaires accrues.

 

Aux États-Unis, un regain de croissance pourrait être grandement facilité par un geste concret de Donald Trump vers un accord commercial sino-américain, tant il est devenu évident que l’incertitude politique sur ce sujet a lourdement pénalisé la dynamique d’investissement des entreprises américaines.

 

Une des zones d’ombre de ce scénario optimiste tient à son calendrier. Car il fait l’hypothèse que les décisions politiques seront prises suffisamment proactivement, et non par la nécessité d’économies globalement déjà trop affaiblies, et sous la pression de marchés financiers en état de stress. Par ailleurs, il fait l’hypothèse que Pékin acceptera, fût-ce par nécessité, d’offrir au candidat Donald Trump à la prochaine présidentielle américaine une sortie par le haut de la posture de résistance maximum à la douleur économique comme argument de négociation.

 

Mais même si le levier de la relance budgétaire était finalement actionné par les politiques, il serait illusoire d’en attendre un retour paisible à la « normalité » des marchés. Au contraire, après des années de répression financière, la perspective d’une inflexion radicale de politique économique (dont la voix aux États-Unis pourrait être portée par l’une des candidates démocrates à la présidence, Elizabeth Warren) ne manquerait pas de remettre profondément en cause le positionnement des investisseurs devenu parfois extrêmement polarisé. Cela correspondrait probablement à un fort regain de volatilité de toutes les classes d’actifs, y compris les devises. Il importe de bien être conscient que la hausse des marchés d’actions dans la première partie de 2019, puis leur consolidation depuis cinq mois grâce à une baisse continue des taux d’intérêt ont constitué une phase de répit après le coup de semonce asséné en 2018. En 2020, si ce régime de marchés devait se poursuivre, ce serait sur un chemin de crête devenu très étroit entre un scénario de récession et celui d’une large relance budgétaire. Il est par conséquent légitime de se préparer d’ores et déjà à une gestion des marchés de nouveau plus directionnelle, en complément de la sélection de valeurs.

 

 

Achevé de rédigé le 04/10/2019.


Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac Risk Managers, cliquez ici.

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 27.00%
Alken Fund Small Cap Europe 26.97%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 19.03%
Tailor Actions Avenir ISR 15.56%
Groupama Opportunities Europe 13.00%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 12.63%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 10.74%
Uzès WWW Perf 9.50%
Covéa Perspectives Entreprises 9.32%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 9.23%
VALBOA Engagement ISR 9.19%
Richelieu Family 8.76%
Ecofi Smart Transition 7.85%
Tocqueville Euro Equity ISR 7.82%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 7.41%
Europe Income Family 7.16%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 6.89%
EdR SICAV Tricolore Convictions 6.86%
Sycomore Europe Happy @ Work 6.40%
Quadrige France Smallcaps 5.98%
Mandarine Premium Europe 5.85%
Fidelity Europe 5.84%
Mandarine Europe Microcap 5.40%
ADS Venn Collective Alpha Europe 4.11%
Dorval Drivers Europe 3.96%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 3.70%
HMG Découvertes 3.46%
Mirova Europe Environmental Equity 3.12%
Gay-Lussac Microcaps Europe 2.66%
Sycomore Europe Eco Solutions 2.21%
Norden SRI 2.19%
Palatine Europe Sustainable Employment 1.48%
Mandarine Unique 1.22%
Echiquier Positive Impact Europe 0.16%
LFR Euro Développement Durable ISR -0.01%
Tocqueville Croissance Euro ISR -0.35%
Lazard Small Caps France -0.41%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.43%
VEGA France Opportunités ISR -0.63%
DNCA Invest SRI Norden Europe -2.43%
VEGA Europe Convictions ISR -2.76%
Eiffel Nova Europe ISR -3.37%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -3.52%
CPR Croissance Dynamique -7.38%
ADS Venn Collective Alpha US -13.01%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 16.55%
Income Euro Sélection 1.95%
Axiom Short Duration Bond 1.93%
Carmignac Portfolio Credit 1.92%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 1.84%
Jupiter Dynamic Bond 1.78%
DNCA Invest Credit Conviction 1.61%
Alken Fund Income Opportunities 1.59%
IVO Global Opportunities 1.57%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 1.54%
Ostrum SRI Crossover 1.43%
La Française Credit Innovation 1.31%
R-co Conviction Credit Euro 1.24%
Tikehau 2029 1.12%
Epsilon Euro Bond 1.09%
Tailor Crédit Rendement Cible 1.07%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 1.06%
Mandarine Credit Opportunities 1.05%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 1.05%
Tikehau 2027 1.03%
Schelcher Global Yield 2028 1.01%
Groupama Alpha Fixed Income Plus 1.00%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 0.91%
Ofi Invest High Yield 2029 0.81%
Ofi Invest Alpha Yield 0.74%
Tikehau European High Yield 0.73%
Auris Investment Grade 0.68%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 0.63%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.62%
Omnibond 0.59%
La Française Rendement Global 2028 0.54%
Auris Euro Rendement 0.49%
M All Weather Bonds 0.44%
Tailor Credit 2028 0.40%
Sanso Short Duration 0.34%
Richelieu Euro Credit Unconstrained -0.03%
EdR Fund Bond Allocation -0.04%
Eiffel Rendement 2028 -0.31%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -0.37%
IVO EM Corporate Debt UCITS -0.72%
Lazard Credit Opportunities -0.82%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -6.51%
Amundi Cash USD -6.78%