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Après +15% sur les actions et +14% sur les obligations en 2019, qu'attendre des émergents en 2020 ?
Publié le vendredi 7 février 2020Kévin Net, gérant marchés émergents et Romain Bordenave, gérant dettes et devises émergentes chez Edmond de Rothschild AM, ont livré leurs convictions sur les marchés émergents pour l’année 2020.
2019 aura été une année mouvementée avec de nombreux événements géopolitiques venant perturber les marchés. On retiendra entre autres :
- La guerre commerciale sino-américaine. Ce conflit a alimenté les frictions tout au long de l’année 2019, bien qu’il y ait eu un apaisement récent des tensions ;
- Le conflit commercial entre la Corée du Sud et le Japon à la suite d’une décision du gouvernement japonais de réduire ses exportations vers la Corée du Sud en juillet 2019 ;
- Les élections en Inde, Argentine, Indonésie, Thaïlande et en Afrique du Sud ;
- Les manifestations massives, à Hong Kong et au Chili notamment.
Les marchés émergents ont tout de même connu de belles performances. Sur la partie actions, le marché a connu une hausse de 15%, rythmée par les négociations commerciales. La partie obligataire n’a pas été en reste avec une performance de +14% dans l’ensemble. Cependant, les politiques accommodantes des banques centrales ont bien aidé ce marché. Les taux bas dans les pays développés ont rendu les actifs émergents très attractifs.
Après une telle performance, quid de 2020 ?
Les gérants abordent cette nouvelle année de façon plus optimiste pour trois raisons :
- Le cessez-le-feu dans la guerre commerciale est une vraie bonne nouvelle. Il faut toutefois rester prudent sur la suite des négociations. Il y a toujours un risque de voir le sujet revenir sur la table pendant la campagne électorale américaine. C'est pourquoi les gérants préfèrent les valeurs liées à la consommation domestique en Chine, peu corrélées au conflit commercial ;
- Le bon déroulement du Brexit, qui se concrétise enfin ;
- L’accord de libre-échange nord-américain entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (AEUMC) qui va officiellement succéder à l’ALENA.
Sur la partie obligataire, l’environnement externe continue d’être porteur, les flux abondent grâce aux politiques accommodantes des banques centrales. Cela devrait perdurer tant que les zones d’incertitudes persistent (élections américaines, Iran, Chine, croissance mondiale…). La gestion s’émeut cependant des niveaux de rémunération de moins en moins attractifs sur ces marchés.
La gestion se montre également confiante à propos des marchés actions :
- Les banques centrales ont une politique accommodante ;
- Les niveaux de valorisation, bien que sur les moyennes historiques, présentent toujours une décote de plus de 25% par rapport aux marchés développés ;
- Dans le même temps, la croissance des bénéfices est de 14% dans les pays émergents, plus que ce qui est attendu sur les marchés développés ;
- Enfin, les experts d'Edmond de Rothschild estiment qu’il n’y aura pas d’appréciation sensible du dollar cette année, un élément positif pour les marchés émergents.
La gestion relève tout de même un point de vigilance à court terme : le coronavirus qui s’est développé en Chine. L’attitude proactive du gouvernement chinois tend néanmoins à rassurer. A plus long terme, la géopolitique pourrait peser. La Corée du Nord demeure imprévisible et les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis restent inquiétantes.
Quels sont les pays que regardent les gérants en ce moment ?
- La Russie : La gestion est positive au pays des tsars. Les relations s’améliorent avec l’Ukraine depuis les élections de mai, une situation concrétisée par la signature d’un accord sur le transit du gaz en fin d’année. D’ailleurs, le retour de la croissance en Ukraine en fait également un bon candidat à l’investissement.
- La Turquie : L’épisode de montée de tensions entre les US et l’Iran a bénéficié à la Turquie car elle devient un élément clé de la gestion géopolitique au Moyen-Orient. Les États-Unis ont donc tout intérêt à conserver de bonnes relations avec ce pays.
- L’Inde : Les mesures de soutien continuent. La construction d’infrastructures majeures a été annoncée. La croissance était de seulement 4,5% au troisième trimestre de 2019 (point bas sur 6 ans). On constate cependant déjà une reprise du PMI, les mesures commencent donc à porter leurs fruits. À court terme, on surveillera la publication du budget indien en février, pour connaître les intentions du gouvernement quant à son économie.
- L’Argentine : Le gouvernement a une posture favorable au marché. Vis-à-vis du FMI, les discussions ont l’air bien engagées. La gestion continue à croire en l’Argentine, elle y voit un potentiel de rebond fort.
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