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Le Covid-19 aura-t-il raison de la 5G ?

Rédigé par Nicolas Touvet, Responsable de la Gestion sous Mandat chez Richelieu Gestion.

 

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S’il est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, les anciens et sans doute certains jeunes geeks se souviennent de la mise sur le marché en 1998 du Nokia 5110 l’un des tout premier portable GSM, intégrant le jeu vidéo « Snake », et qui finalement sera le plus populaire du monde mobile.

 

À cette époque les téléphones mobiles fonctionnaient sur le réseau 2G (G pour génération), apparu en 1982 en France. Celui-ci fonctionne sur des fréquences dans les bandes 900 et 1800 MHz. Il marque le passage de l’analogique au numérique et permet pour la première fois l'envoi de MMS, en plus des SMS classiques. Le réseau 2G est une petite révolution, qui ouvre les portes de l'Internet mobile aux abonnés, possédant un téléphone adapté, grâce au transfert de données par paquets. Son débit moyen est de 9.6kbits/s…

 

S’en suivra la 3G, puis la 4G qui offre actuellement un débit de 150 Mb/s, et vous permet d’utiliser votre smartphone au maximum de ses capacités.

 

Imaginez qu’il vous aurait fallu attendre plus de 20h pour télécharger un film de 700Mo sur votre Nokia 5110 (si la technologie l’avait rendu possible, bien sûr) quand il vous faut aujourd’hui 5 secondes ! Demain, avec la 5G, en moins d’une seconde la donnée sera disponible sur votre smartphone…

 

Le réseau 5G constitue le futur de la téléphonie mobile, puisqu'il permettra aux abonnés de profiter de l'ultra haut débit, tout en limitant la consommation d'énergie des smartphones. Son débit maximal devrait être de 1 Gbit/s pour les téléchargements, et 500 Mbit/s pour uploader des fichiers. Au-delà du débit, il est question également d’une latence en baisse. La latence désigne le délai de transit d’une donnée entre le moment où elle est envoyée et celui où elle est reçue. Celui-ci sera divisé par 10 par rapport à la 4G, avec un temps de réponse d’à peine une milliseconde. Cette réactivité est cruciale pour l’industrie, car des échanges constants et quasi-immédiats sont requis pour faire émerger des usages comme le transport autonome.

 

En effet, les smartphones ne seront plus les seuls bénéficiaires de l’ultra haut débit. Cette nouvelle génération de communications mobiles « se distingue des précédentes en ce qu’elle vise, dès sa conception, à intégrer un nombre de cas d’usages inédit » relève l’Agence nationale des fréquences (ANF), et apparait en réalité comme une technologie dite de rupture : ainsi, les communications téléphoniques et l’accès à l’internet par les individus seront-ils complétés par les usages dits « verticaux », notamment pour l’internet des objets ou certains usages critiques dans les secteurs de la santé (ex. chirurgie à distance), des voitures autonomes ou de l’industrie manufacturière, ou encore des villes intelligentes (Smart city). Les forts besoins en connectivité des entreprises et des particuliers associés à l’intégration des usages verticaux appellent l’ouverture d’une gamme des fréquences inédite en couverture terrestre (utilisation de fréquences dites millimétriques) et une évolution de l’architecture des réseaux mobiles (déploiement des petites antennes et emploi d’antennes intelligentes).

 

La 5G sera un élément-clé de la transformation de la société et de l’économie, dont l’ensemble des services (transports, énergie, santé ou médias, par exemple) et des modes de production.

 

 

Le déploiement de la 5G

 

Des objectifs de déploiement ambitieux ont déjà été fixés pour la 5G, aux niveaux français et européen. La Commission européenne a publié dès le 14 septembre 2016, son plan d’action : la 5G doit être commercialement disponible dans au moins une grande ville de chaque pays de l’Union en 2020, et toutes les zones urbaines ainsi que les principaux axes routiers et ferroviaires doivent disposer d’une couverture 5G ininterrompue en 2025...

 

En France, pour acquérir les licences 5G, les opérateurs devront collectivement dépenser au moins 2,17 milliards d’euros. Quatre blocs à prix fixe (350M d’euros chacun) seront proposés, assortis d’obligations précises. Ensuite, onze blocs à prix variable (à partir de 70 millions d’euros l’unité) seront mis aux enchères, avec toutefois des limites pour éviter qu’un opérateur ne rafle tout.

 

Le 26 février 2020, les quatre principaux opérateurs français se portaient candidats pour le déploiement de la 5G. Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR ont déposé leur candidature dans le cadre de l’attribution des fréquences, auprès de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).

 

Seulement voilà, le COVID-19 s’est également invité dans le calendrier du déploiement de la 5G. Les enchères d’attribution des fréquences qui devaient se tenir mardi 21 avril 2020, sont reportées sine die pour cause de COVID-19. Et, avec elles, l’ouverture au grand public, prévue pour la fin de l’année 2020.

 

Le déconfinement du pays a débuté progressivement à partir du 11 mai. Néanmoins, en ce qui concerne le dossier de la 5G, cela ne veut pas dire que tout a été remis sur les rails à cette date. Initialement, tout devait être bouclé pour le mois de juin. Mais au vu du calendrier évoqué par Sébastien Soriano, patron de l’Arcep et des délais à respecter pour les différentes phases, le coup d’envoi de la 5G devra vraisemblablement attendre la fin d’année.

 

Dans le monde, la course est déjà lancée : la Chine fait figure de précurseur avec déjà 10 millions d’abonnés à la 5G. Une goutte d’eau dans l’océan cependant comparé aux 847 millions d’utilisateurs mobiles que compte le pays à juin 2019 selon le rapport publié par le Centre d’information du réseau Internet de Chine.

 

L’opérateur China Mobile a annoncé qu’il couvrirait cette année 40 villes en 5G. Le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis (l’opérateur américain Verizon couvre Minneapolis et Chicago depuis avril 2019) et la Corée du Sud ont également débuté leur couverture 5G, ainsi que Monaco qui a annoncé une couverture complète de son territoire en 5G dès juillet 2019…

 

 

Enjeux économiques

 

Cette technologie est aussi l'un des grands objectifs industriel et économique de la Commission européenne ces prochaines années. L'UE affirme ainsi que les groupes européens doivent mener la standardisation de cette technologie, après avoir manqué le train de la 4G, ce qui aurait créé une dépendance aux fournisseurs étrangers. Il s’agit donc de répondre aux besoins sans cesse croissants de connectivité et d’accroître la compétitivité des pays de l’Union.

 

De nombreux acteurs voient là un marché émergent, potentiellement riche en applications et débouchés nouveaux. La 5G pourrait permettre de nouveaux usages numériques dans des domaines variés tels que la santé (diagnostic automatique ou distant, chirurgie et médication commandées à distance), du travail (télétravail), du déploiement d'objets communicants (dont voitures et autres véhicules sans conducteurs), de détecteurs et senseurs du e-commerce, des smartgrids (réseau électrique intelligent ), de l'intelligence artificielle, de la sécurité (téléprotection, gestion des flux de personnes, véhicules, denrées, biens et services en temps réel…), de l'éducation et de l'accès à l'information. « La 5G continuera d’améliorer les services existants dans le domaine grand public en donnant par exemple l’accès à des contenus vidéo de meilleure définition et en favorisant le développement d’applications de réalité augmentée ou virtuelle », anticipe l’Agence nationale des fréquences. Mais c’est surtout du côté de l’industrie que la 5G est intéressante. Outre les quatre opérateurs téléphoniques, on retrouve des groupes comme EDF et Airbus, tandis que l’une des consultations publiques sur la 5G du régulateur des télécoms a entrainé des retours de la part de la RATP, d’Air France, d’Enedis ou encore de la SNCF.

 

 

Enjeux de sécurité nationale 

 

Le 29 janvier 2020, la Commission européenne et la présidence du Conseil de l'Union européenne ont présenté une approche européenne concertée sur l’enjeu crucial qu’est la sécurité des réseaux de télécommunications 5G européens.

 

Avec l’arrivée de la 5G, technologie aussi prometteuse que sensible, disposer d’équipementiers télécoms constitue un enjeu stratégique de souveraineté et de sécurité nationale. La Chine en a deux : Huawei et ZTE. L’Europe aussi, via Nokia et Ericsson. Les États-Unis, en revanche, n’en ont plus, et lorgnent les champions du Vieux Continent. Une prise de participation ou une assistance financière à l’un des équipementiers européens serait une façon de damer le pion à Huawei, aujourd'hui leader technologique dans la 5G, alors que Washington a banni l'équipementier chinois de ses réseaux mobiles, arguant qu'il pourrait servir à Pékin de cheval de Troie pour espionner les communications. Huawei fait en effet l’objet d’une hostilité marquée de la part d’un nombre grandissant de pays occidentaux.

 

Dès 2019 le gouvernement français a fait part de ses inquiétudes à l'Arcep sur les problèmes de sécurité du futur déploiement des infrastructures réseaux Télécom 5G qui ferait à la fois planer une menace sur la souveraineté nationale mais aussi sur des applications critiques.

 

C’est pourquoi, le 1er août 2019 le Président de la République a promulgué la loi n° 2019-810 visant à préserver les intérêts de la défense et de la sécurité nationale de la France dans le cadre de l'exploitation des réseaux radioélectriques mobiles. Cette loi, dite « PPL 5G », a pour objectif de mettre en place un régime d’autorisation préalable aux équipements radioélectriques. Concrètement, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pourra examiner les nouveaux équipements des réseaux mobiles avant leur installation et les interdire si elle juge qu’ils mettent en péril « les intérêts de la défense et de la sécurité nationale ».

 

 

Risques sanitaires ?

 

Comme le compteur Linky en son temps, le déploiement à venir de la 5G fait craindre à ses détracteurs une catastrophe sanitaire.

 

Depuis 2011, les champs de radiofréquences électromagnétiques sont classés dans la catégorie des phénomènes pouvant peut-être être cancérogènes. Il existe donc une incertitude. C’est le Centre international de recherche sur le cancer, une structure rattachée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a procédé à cette classification.

 

La catégorie dans laquelle se trouvent les ondes est appelée 2B (cancérogènes possibles comme le café par exemple). En clair, le classement 2B est un groupe pour lequel la littérature scientifique n’a pas permis avec certitude d’établir un lien de causalité démontrant la nocivité des ondes.

 

C’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui a la charge de contrôler la conformité des terminaux radioélectriques mis sur le marché, de veiller au respect des valeurs limites réglementaires d’exposition du public, de tenir à jour le protocole de mesure, mais aussi de gérer le dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition aux champs électromagnétiques.

 

En avril 2019, l’ANFR a remis son rapport pour 2018 après plus de 3 000 mesures. Elle a noté que les niveaux d’exposition du public aux ondes sont globalement nettement inférieurs aux limites réglementaires en vigueur — limites qui sont elles-mêmes cinquante fois plus basses que les seuils à partir desquels les expérimentations scientifiques ont noté un risque. Cependant, ces mesures n’incluent pas la 5G, qui n’est pas encore déployée.

 

Deux ONG – Agir pour l’environnement et Priartem électrosensibles de France – ont également déposé mi-février un recours en justice devant le Conseil d’État pour faire annuler l’appel à candidatures pour l’attribution des fréquences 5G. En cause, le manque de données sur les impacts environnementaux, sociétaux, sanitaires et sociaux de cette nouvelle technologie. Mais la plupart des scientifiques ne partagent pas ces craintes sur les risques sanitaires.

 

Comme souvent, le changement suscite beaucoup de questions et de contestations. Mais nul doute que la machine, déjà lancée, verra dans les cinq ans à venir son rythme de croisière s’établir avec un ratio Risk/Reward (risque/récompense) que les financiers connaissent bien, des plus favorables.

 

 

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