CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
8188.59 +1.38% +10.95%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 104.73%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 35.22%
Jupiter Financial Innovation 24.29%
Aperture European Innovation 19.31%
Digital Stars Europe 18.74%
GemEquity 17.99%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 17.88%
Piquemal Houghton Global Equities 17.64%
Tikehau European Sovereignty 16.48%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 15.15%
Sienna Actions Bas Carbone 14.81%
Auris Gravity US Equity Fund 14.53%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 13.13%
Sycomore Sustainable Tech 12.25%
Athymis Industrie 4.0 11.76%
AXA Aedificandi 10.57%
HMG Globetrotter 10.25%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 10.24%
EdRS Global Resilience 9.69%
Fidelity Global Technology 9.40%
R-co Thematic Real Estate 8.94%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 8.42%
Square Megatrends Champions 8.21%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 8.14%
Franklin Technology Fund 7.85%
Groupama Global Active Equity 7.38%
JPMorgan Funds - US Technology 7.37%
Groupama Global Disruption 7.32%
Pictet - Digital 6.46%
Candriam Equities L Oncology 5.70%
ODDO BHF Artificial Intelligence 5.30%
GIS Sycomore Ageing Population 5.20%
Mandarine Global Transition 5.04%
Thematics AI and Robotics 5.01%
Sienna Actions Internationales 4.88%
Eurizon Fund Equity Innovation 4.75%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 4.31%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 3.77%
Covéa Ruptures 3.37%
Palatine Amérique 3.23%
Echiquier Global Tech 3.15%
JPMorgan Funds - Global Dividend 3.11%
MS INVF Global Opportunity 2.92%
Russell Inv. World Equity Fund 2.80%
CPR Invest Climate Action 2.41%
DNCA Invest Beyond Semperosa 2.00%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.74%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 1.73%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 1.61%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 1.02%
Thematics Water 0.45%
Mirova Global Sustainable Equity 0.10%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -0.57%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -0.77%
Covéa Actions Monde -0.85%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -0.97%
Claresco USA -1.28%
Ofi Invest Grandes Marques -1.57%
CPR Global Disruptive Opportunities -2.04%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -2.16%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -2.48%
Pictet - Security -2.49%
BNP Paribas US Small Cap -2.54%
EdR Fund Healthcare -3.33%
JPMorgan Funds - America Equity -3.46%
AXA WF Robotech -3.72%
Franklin U.S. Opportunities Fund -4.18%
Athymis Millennial -4.44%
Thematics Meta -4.50%
ODDO BHF Global Equity Stars -4.73%
MS INVF Global Brands -10.29%
Franklin India Fund -13.08%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Télétravail post-crise sanitaire : Assistons-nous à  la fin de l'immobilier tertiaire ?

 

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L'analyse de Jaques Servolin & Laurent Lamy, Gérants Immobiliers WiseIMMO (OPCI de WiseAM)

 

 

Le confinement imposé par la crise sanitaire a conduit en France à une généralisation du télétravail partout où cela était possible. Dans l'urgence, les entreprises ont mis en place les équipements, les outils informatiques et les pratiques qui souvent n'existaient que pour des situations individuelles et qui ont dû être rapidement massifiés. Pendant la période de confinement, 25% des salariés ont pratiqué le télétravail, contre 3% régulièrement et 4% occasionnellement avant crise, selon Le Monde.

 

Cette expérience est perçue comme un succès ayant évité à beaucoup d'entreprises une interruption de leur activité. Les sondages faits à chaud montrent que le télétravail semble plébiscité par les employeurs et les salariés qui l'ont expérimenté. En mai, 83% des actifs exprimaient le souhait d'un développement plus large du travail à distance (Enquête BNP Paribas Real Estate).

 

Déjà, certains commentateurs imaginent, pour l'avenir post-Covid 19, une remise en cause profonde et durable des modes de travail par le télétravail. Le groupe PSA a ainsi annoncé son intention de généraliser le télétravail pour ses cols blancs, ces salariés ne devant être présents à l'avenir qu'une journée ou une journée et demie par semaine sur leur lieu de travail.

 

 

Le télétravail deviendra-t-il la norme de demain ?

 

Cette question est cruciale pour les professionnels de l'immobilier et les investisseurs actifs sur les immeubles de bureau : verra-t-on une diminution des surfaces utilisées par les entreprises, ou assistera-t-on à une simple poursuite de la modification des usages déjà observée auparavant ?

 

Depuis de nombreuses années, les grandes entreprises ont mis en place des organisations du travail destinées à rationnaliser et réduire les surfaces occupées, en particulier le bureau non affecté ou flex office, assorti d'espace mis en commun pour les réunions, pour s'isoler afin de travailler ou d'effectuer ses appels téléphoniques. Cette organisation s'est adressée avant tout aux fonctions itinérantes par nature de l'entreprise, tels que les consultants et les commerciaux.

 

Un recours massif et durable au télétravail pourrait lui aussi libérer des espaces de bureau et conduire également à un mode rationalisation/réduction des coûts immobiliers. L'engouement pour le télétravail pendant la crise sanitaire pourrait constituer pour certaines entreprises un effet d'aubaine permettant de pousser plus loin l'organisation du flex office.

 

Néanmoins, la généralisation du télétravail comporte deux aspects qui pourraient freiner sa mise en place de manière pérenne, surtout si leurs effets se combinent pour créer des résistances :

 

  • Cette massification ne peut se faire qu'en étendant le télétravail à des fonctions qui ne sont pas par nature itinérantes et auxquelles on demandera de s'adapter à un mode de fonctionnement qui ne leur est pas naturel.
  • Le télétravail avant la crise relevait davantage d'une demande du salarié à la recherche d'une meilleure organisation travail/vie privée. La généralisation du télétravail change la nature de la décision, qui devient celle de l'entreprise et non plus celle provenant d'un choix individuel du salarié.

 

Les études réalisées avant la crise sur le télétravail sujet considèrent que seuls 30% des emplois en France y sont théoriquement éligibles, chiffre très proche de celui observé pendant le confinement. Elles montrent que sont concernées en priorité certaines fonctions de l'entreprise, tels les cadres, les technico-commerciaux et certains secteurs économiques, comme la communication, l'information ou les services financiers.

 

La nouvelle attractivité du télétravail vient de sa capacité à permettre de se projeter dans des avantages assez facilement identifiables :

 

  • Pour le principal intéressé : le salarié, une capacité à être plus éloigné de son lieu de travail et une plus grande souplesse d'organisation de l'équilibre vie privée/vie professionnelle, notamment pour les parents de jeunes enfants.
  • Pour l'entreprise : une plus grande flexibilité du temps de travail, la possibilité d'aller chercher des talents sur une zone géographique plus étendue. A cela s'ajoute une perspective de diminution des coûts immobiliers et de certains frais généraux.

 

A l'inverse, les inconvénients envisagés ne sont perceptibles que dans le temps et beaucoup plus complexes à appréhender :

 

  • Pour le salarié : sous forme de coûts psychologiques, isolement, difficulté à se déconnecter de son travail, charge de travail, sans compter la question de l'occupation de l'espace privé du salarié qui ne dispose pas nécessairement de surfaces importantes.
  • Pour l'entreprise : sous forme de coûts cachés, de perte de cohésion et de contrôle sur les équipes et sur leur productivité.

 

Il est naturel que ces inconvénients passent au second plan dans une situation d'urgence. Par contre pour l'avenir, le retour à la normale va nécessairement conduire à une diminution du champ et de l'intensité du télétravail, jusqu'à quel niveau ?

 

On peut imaginer une accélération du développement du télétravail mais en le replaçant dans son vrai cadre :

 

Le télétravail et son développement s'inscrivent dans un mouvement plus général de réorganisation du travail dans un contexte de numérisation des tâches et de recherche d'économie dans les coûts immobiliers. Sa généralisation pourrait le faire changer de nature et l'inscrire dans le développement des organisations privilégiant les bureaux partagés ou flex offices, prisés par les grands groupes.

 

Son développement est limité par les contraintes de fonctionnement des entreprises, notamment par la nécessité de faire fonctionner des équipes avec leur encadrement. Il est également limité par les coûts engendrés par son organisation, les espaces de coworking sont de l'immobilier « cher », le coût d'investissement dans les matériels et outils numériques, les coûts cachés en termes d'efficacité au travail (« hyperconnectivité, baisse de la productivité, isolement etc.).

 

Afin d'envisager un ordre de grandeur, on peut retenir le ratio de 30% des postes éligibles au télétravail et la fréquence généralement évoqué d'une emprise de 2 jours par semaine en moyenne. On peut alors imaginer que le champ du télétravail pourrait atteindre théoriquement un maximum d'environ 12% des postes en équivalent temps plein.

 

Si l'on se concentre sur les postes effectivement affectés par le télétravail, l'emploi des cadres dans les très grandes agglomérations, sur certains secteurs d'activités privilégiés, et si on prend en compte les freins que rencontrerons les entreprises dans son déploiement, on peut penser que cette emprise du télétravail sera en réalité largement inférieure à ce chiffre.

 


Les conséquences pour l'immobilier seront réelles, mais limitées

 

Les immeubles impactés seront ceux qui sont déjà fragilisés par les évolutions en cours, notamment ceux qui sont frappés d'obsolescence dans le cadre du renouvellement du parc tertiaire en France. Les immeubles produits aujourd'hui et depuis plusieurs années respectent des normes techniques ou environnementales strictes et privilégient la souplesse d'utilisation et le confort au travail.

 

Les immeubles obsolètes seront d'autant plus sanctionnés à l'avenir qu'il se trouveront au sein de très grandes agglomérations, où les temps de trajets domicile-travail sont communément supérieurs à une heure par jour. L'île de France et ses quartiers d'affaires saturés pourraient être particulièrement vulnérables. Les marchés tertiaires en Régions sont moins directement concernés dès lors que la qualité de vie des salariés y est conservée et que les coûts immobiliers y sont généralement plus faibles.

 

 

L'accélération d'une évolution plutôt qu'une révolution

 

Le télétravail va voir une accélération de son évolution, celle-ci ne prenant pas l'ampleur d'une révolution mais accompagnant les évolutions déjà en cours dans l'organisation du travail au sein de l'entreprise. L'immeuble de bureau restera majoritairement le centre du rayonnement de l'entreprise, lieu de rassemblement des équipes et incarnation emblématique de celle-ci.

 

Par contre, les entreprises seront en droit d'être plus exigeantes sur le service rendu par l'immeuble qu'elles occupent et l'investisseur en immobilier de bureau devra être davantage sélectif dans ses choix afin de répondre aux nouvelles attentes des utilisateurs.

 

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Alken Fund Small Cap Europe 53.78%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 47.62%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 40.77%
Tailor Actions Avenir ISR 31.65%
JPMorgan Euroland Dynamic 25.42%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 24.49%
Tocqueville Value Euro ISR 24.15%
IDE Dynamic Euro 23.37%
Groupama Opportunities Europe 23.36%
Uzès WWW Perf 22.56%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 20.93%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 20.63%
Quadrige France Smallcaps 17.49%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 17.06%
Ecofi Smart Transition 16.49%
Tocqueville Euro Equity ISR 16.30%
VALBOA Engagement ISR 15.76%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 14.75%
Sycomore Sélection Responsable 14.64%
Mandarine Premium Europe 13.89%
EdR SICAV Tricolore Convictions 13.31%
Lazard Small Caps Euro 12.88%
Mandarine Europe Microcap 12.55%
Covéa Perspectives Entreprises 12.49%
Europe Income Family 12.32%
Sycomore Europe Happy @ Work 11.53%
Groupama Avenir PME Europe 11.05%
Mirova Europe Environmental Equity 9.35%
Fidelity Europe 9.30%
Gay-Lussac Microcaps Europe 8.77%
ADS Venn Collective Alpha Europe 8.24%
Dorval Drivers Europe 6.66%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.81%
Tocqueville Croissance Euro ISR 5.81%
Norden SRI 5.76%
LFR Euro Développement Durable ISR 5.09%
HMG Découvertes 4.99%
VEGA France Opportunités ISR 4.91%
Mandarine Unique 4.77%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 3.77%
CPR Croissance Dynamique 3.34%
VEGA Europe Convictions ISR 2.90%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.66%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -4.61%
DNCA Invest SRI Norden Europe -5.11%
Eiffel Nova Europe ISR -5.56%
ADS Venn Collective Alpha US -5.89%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 26.44%
Carmignac Portfolio Credit 6.30%
IVO Global High Yield 6.24%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.20%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.13%
IVO EM Corporate Debt UCITS 5.50%
Lazard Credit Fi SRI 5.42%
LO Fallen Angels 5.22%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.05%
Jupiter Dynamic Bond 4.99%
EdR SICAV Financial Bonds 4.92%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.81%
Income Euro Sélection 4.80%
DNCA Invest Credit Conviction 4.54%
Omnibond 4.49%
Axiom Short Duration Bond 4.24%
Schelcher Global Yield 2028 4.22%
La Française Credit Innovation 4.18%
Lazard Credit Opportunities 4.13%
R-co Conviction Credit Euro 4.03%
Alken Fund Income Opportunities 3.87%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.78%
Ostrum SRI Crossover 3.72%
Tikehau 2029 3.67%
Ofi Invest High Yield 2029 3.58%
Tikehau European High Yield 3.57%
Ofi Invest Alpha Yield 3.47%
Hugau Obli 1-3 3.46%
Hugau Obli 3-5 3.40%
Auris Investment Grade 3.25%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.21%
Tailor Crédit Rendement Cible 3.13%
La Française Rendement Global 2028 3.01%
EdR SICAV Millesima 2030 3.00%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 2.93%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.90%
Auris Euro Rendement 2.84%
Tikehau 2027 2.79%
M All Weather Bonds 2.63%
EdR Fund Bond Allocation 2.62%
Tailor Credit 2028 2.60%
Mandarine Credit Opportunities 2.42%
Eiffel Rendement 2028 2.15%
Epsilon Euro Bond 1.90%
Sanso Short Duration 1.40%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.98%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -6.92%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -7.46%
Amundi Cash USD -8.18%