CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7754.55 | +0.21% | +5.06% |
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H2O Adagio | 6.27% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.16% |
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M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.93% |
Pictet TR - Atlas Titan | 4.69% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.46% |
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Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.19% |
Exane Pleiade | 3.05% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.05% |
Pictet TR - Atlas | 2.73% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 2.64% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.64% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.62% |
« La reprise n’est pas intégrée par les marchés aujourd’hui » d'après Edmond de Rothschild AM...
Benjamin Melman
Les marchés peuvent-ils continuer en 2021 ?
« Quelqu’un qui serait parti en vacances en 2020 et qui reviendrait aujourd’hui se dirait : bon dieu les marchés sont chers ». Le premier instinct serait ainsi de vendre. Néanmoins, Benjamin Melman « ne pense pas qu’il faille vendre et qu’au contraire les marchés ont encore un potentiel de hausse dans cette première partie de l’année ».
Les prix sont-ils justifiés ?
Les bilans de la banque centrale européenne et de la réserve fédérale ont augmenté de près de 50% en 2020. En quelques mois, le bilan de la FED aura autant augmenté que durant les 4 politiques de quantitative easing ayant suivi la faillite de Lehman Brothers. La main « invisible ou plutôt très visible » des banques centrales aura permis non seulement aux marchés, mais aussi à l’or et au bitcoin, de monter. Ainsi, la dévaluation de la monnaie découlant de cette inondation de liquidités ne se retrouve pas dans l’inflation mais dans les prix de l’ensemble des actifs.
Les prix sont néanmoins déconnectés de la réalité économique. Autrement, il n’y aurait pas eu de performance positive sur beaucoup d’actifs risqués en 2020. « Il faut se demander si cela peut durer et la réponse est du côté des banques centrales » explique Benjamin Melman.
Il y a cependant un engagement ferme aujourd’hui de la part des banques centrales de poursuivre cette politique monétaire. De plus, elles sont tenues par les déficits publics ayant explosé durant la crise sanitaire. « Elles ont tellement souhaité ces politiques de relance qu’il serait curieux de faire faux bond au moment où les Etats ont enfin fait ce qui leur était demandé » souligne le responsable des investissements. Les taux ne devraient donc pas remonter en 2021.
Dès lors, une prise de risque est-elle pertinente pour 2021 ?
D’un côté les banques centrales resteront en appui des marchés et de l’autre, la reprise se dessine. En regardant les marchés dans le détail, l’écart entre la croissance et la value reste important. Ainsi, « si les marchés sont aussi chers aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’ils sont optimistes sur la reprise ». Donc, « la reprise n’est pas intégrée par les marchés aujourd’hui » selon Benjamin Melman. Elle commence à se dessiner et devrait se matérialiser durant le second semestre, dès lors que le vaccin reprendra le dessus sur l’épidémie.
Les obligations d’entreprises illustrent également ce propos. En effet, les obligations investment grade, ou les obligations bien notées, sont très chères et démontrent une aversion au risque de la part des investisseurs. A l’inverse, en passant dans l’univers plus risqué du high yield, les rendements redeviennent plus conséquents. Ainsi, les investisseurs apparaissent frileux à l’idée de se positionner sur des actifs dépendant du cycles économiques.
Dans cet environnement, comment constituer son portefeuille ?
- La diversification sera importante, que ce soit en termes de facteurs ou de géographies. En effet, des rotations peuvent se produire et semblent mal intégrées par les marchés.
- Le rôle des emprunts d’Etat « a pris du plomb dans l’aile » cette année. Les taux longs sont tellement bas qu’il y a très peu de chance qu’ils baissent plus en cas d’accident. La duration est ainsi beaucoup moins protectrice que par le passé et une remontée de l’inflation pourrait poser problème.
- L’investisseur doit donc réfléchir à d’autres sources de diversification dans la construction de son portefeuille. Les investissements comportant des options comme les actions protégées à base d’options ou les obligations convertibles semblent être des véhicules intéressants.
Pour l’année à venir, Benjamin Melman reste donc très optimiste sur la capacité du marché à continuer son rebond. La diversification des portefeuilles sera primordiale, « il est important de chercher des balanciers dans le portefeuille » conclut-il.
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H24 a échangé avec Sophie Chateau, responsable des relations investisseurs & membre du conseil d’administration chez LBO
Publié le 03 juillet 2025
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