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M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.85% |
Les 4 paris de Carmignac pour continuer de performer avec les actions…
Publié le mardi 4 mai 2021Si après une année 2020 spectaculaire, l’élan des valeurs technologiques s’essouffle, les convictions de Carmignac Investissement restent intactes. Les prix rédhibitoires et la réouverture des économies a, en effet, favorisé la « value » cyclique.
Face à ce défi, Axelle Pinon (Equity Product Specialist Manager chez Carmignac Investissement) nous explique pourquoi et comment Carmignac Investissement compte tenir ses paris sur ces « leaders de demain ».
Tout d’abord, ce ne sont pas que pas que des Google ou des Amazon dont on parle mais « toutes les entreprises qui ont pu provoquer, conduire, ou même s’adapter à ces changements séculaires », selon Axelle Pinon. Elles offrent donc plus de visibilité sur la croissance de leurs revenus. La gestion croit aujourd’hui en leur fort potentiel de hausse « quelles que soient les conditions économiques », y compris ces sujets d’inflation et de hausse de taux qui, actuellement, terrifient les investisseurs et agitent les marchés.
Le portefeuille va se construire sur 4 grandes tendances séculaires :
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Le nouveau consommateur (37%)
Le e-commerce gagne d’ores et déjà du terrain dans nos modes de consommation, mais reste à un taux de pénétration très faible. Une fois que l’écosystème gagnera en maturité, la monétisation des plateformes permettra enfin une hausse notable des marges. L’éducation numérique est un autre thème phare, dont les débuts couronnés de succès permettront d’enrichir et améliorer les contenus à l’avenir. Le consommateur est également à la recherche d’authenticité. Quelques marques ont su se réinventer pour répondre à ce besoin en utilisant notamment la réalité augmentée pour améliorer l’expérience des clients et les attirer en magasin. Enfin, les marques de luxe qui sauront préserver et capitaliser sur la rareté de leur produits (Hermès) semblent avoir un avenir prometteur.
- L’économie du digital (30%)
5% du PIB provient aujourd’hui des dépenses de technologie par les entreprises, ce chiffre va au moins doubler sur les 10 prochaines années. Les applications du Cloud deviennent incontournables (RH, finance…), mais le taux de pénétration est là encore toujours faible. La Data est aujourd’hui le Saint Graal des entreprises, l’exemple de Netflix l’illustre bien. L’entreprise a su exploiter les données des utilisateurs pour offrir un contenu « ultra-personnalisé » et cibler ses investissements.
- La santé du futur (16.3%)
Le vieillissement de la population est une tendance séculaire qui transforme profondément le secteur de la santé faisant naître de nouveaux besoins (ex : soins à domicile), mis en lumière par la pandémie. La gestion identifie également la Chine comme un vivier riche d’opportunités. En retard par rapport aux pays développés, des avancées notables s’y font ressentir : 95% de la population a accès à une couverture de base (vs 3% dans les années 2000s !). Enfin, le 3ème vecteur est le développement de solutions médicales innovantes sur une multitude de sujets (thérapie génique, chirurgie robotique…).
- Le changement climatique (6%)
Sur ce sujet, la gestion reste sur sa garde pour deux raisons : l’exubérance des valorisations et le risque lié aux « pure players » (vendu NIO après une envolée de 600% depuis son entrée en portefeuille). En plus des énergies renouvelables, la gestion s’intéresse particulièrement à la mobilité électrique qui a su asseoir son positionnement au-delà de son intérêt écologique. L’argumentaire est simple: « le game changer, c’est qu’on est passé de produits qui ne font pas rêver à des véhicules plus attractifs que les automobiles traditionnelles… Et pour cela, on peut remercier Tesla ».
Mais le serpent de mer redouté des gérants « growth » revient … Quid de la rotation sectorielle ?
Le mandat des gérants ne les empêche pas de gérer ni la taille de leurs positions ni la cyclicité de leur portefeuille : prises de bénéfices, et liquidation de tout ce qui peut souffrir d’une hausse des taux. En parallèle, 30% du portefeuille est à ce jour exposé à « des titres de croissance séculaire directement liés à la réouverture des économies » selon Axelle Pinon.
Les fonds sont donc réalloués dans :
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Le luxe et la consommation discrétionnaire (Hermès, Volswagen, Puma) : favorisée par des niveaux d’épargne « forcés » et élevés, qui n’attendent que d’être déboursés
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La mobilité et le tourisme (Booking, Ryannair, Uber) : profitant des aides de l’état (dont certaines structures endettées mais qui voient le bout du tunnel) et les réouvertures
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Les financières (Capital One, Worldline) : en dehors des bancaires qui souffrent de problèmes structurels (réglementation, concurrence des Fintechs…)
Pour conclure, il est vrai que la reprise cyclique a entravé la trajectoire du style croissance, celui-ci est amené à sous-performer « temporairement » selon la Axelle Pinon. Cependant, Carmignac Investissement s’est agilement positionné pour capturer de la valeur, à travers un savant mélange entre des titres sensibles à la reprise économique, et d’autres naviguant avec prestesse les grandes mutations séculaires.
Le fonds a en effet surperformé 82% de ses pairs depuis sa prise en charge par David Older.
Pour en savoir plus sur Carmignac Investissement (+7,12% YTD après +33,65% en 2020 et +24,75% en 2019) et les fonds Carmignac, cliquez ici.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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