CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7716.1 | +0.54% | +4.52% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.20% |
H2O Adagio | 7.56% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.88% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.41% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 6.01% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.50% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.89% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.87% |
Pictet TR - Atlas | 3.64% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.60% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.56% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.30% |
Exane Pleiade | 3.24% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.96% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.91% |
2015 s'annonce complexe, mais les équipes de gestion de Carmignac s'en réjouissent...
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Il est de coutume d'entamer le mois de janvier en tentant d'anticiper ce que réserve l'année à venir. L'expérience montre, cependant, ce que cet exercice contient souvent de présomptueux concernant les marchés financiers.
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Souvenons-nous de janvier 2014 : qui prévoyait que les taux d'intérêt américains à dix ans, qui commençaient l'année à 3%, seraient redescendus à 2,2% douze mois plus tard, alors que la Fed aurait cessé ses achats d'obligations et que l'économie américaine afficherait une croissance de 5% au troisième trimestre ? Ou que, dans ce contexte, le prix du pétrole aurait perdu 45% et que les principaux marchés actions auraient par 3 fois subi des corrections de l'ordre de 10% pour finir l'année finalement dans le vert ?
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Dans un monde où la bataille qui continue de faire rage entre pressions déflationnistes du désendettement, intervention des Banques centrales et réalité des cycles économiques maintient les marchés financiers en un système chaotique, il faut se garder de jouer les oracles.
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Construire pour l'épargne de long terme de nos clients une performance solide passe depuis vingt-cinq ans avant tout par la gestion des risques :
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- choisir les risques que nous souhaitons prendre (voir notre Note de mars "Le monde développé va mieux"),
- nous affranchir de ceux que nous jugerons excessifs (voir notre Note d'octobre "Ce qui nous préoccupe"),
- nous efforcer de réagir efficacement à l'imprévu et ne pas laisser ce qui n'est que volatilité et bruit de marché nous détourner du cap mis sur les grandes tendances de long terme (voir notre Note de décembre 2013 "Eloge de la vision longue").
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Cette mission fut encore la nôtre en 2014 et le sera tout autant en 2015.
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Le rythme de la croissance mondiale va demeurer vulnérable
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La dynamique très médiocre de la croissance mondiale, à laquelle contribuent principalement la panne européenne persistante, le ralentissement chinois et les déconvenues japonaises, constitue le cœur du problème pour la visibilité des marchés.
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Comme pour un deux-roues avançant à faible vitesse, c'est bien la faiblesse de la croissance économique mondiale qui rend cette dernière instable. Son équilibre est fortement perturbé à chaque choc externe.
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Au début de l'année 2014, ce fut d'abord le climat hivernal aux Etats-Unis qui sapa soudainement la reprise américaine. Puis, ce fut le relèvement du taux de TVA qui fit basculer le Japon dans la récession et le conflit en Ukraine qui affecta brutalement le climat des affaires en Allemagne.
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En 2015, l'effondrement imprévu du prix du pétrole, qui fonctionne comme une baisse de l'imposition pour les consommateurs à bas revenus, pourrait-il constituer cette bourrasque de vent arrière bienfaisante qui propulse l’économie mondiale dans une dynamique plus franche ? Cette hypothèse nous semble encore hasardeuse.
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Même aux Etats-Unis, où l'effet richesse est généralement beaucoup plus direct qu'en Europe, un sondage récent réalisé par la chaine CNBC indiquait que seulement 8% des consommateurs prévoyaient de consommer davantage grâce aux économies réalisées sur le carburant. Par ailleurs, les commandes de biens durables et les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis s'inscrivaient encore en baisse en novembre.
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Nous demeurons, par conséquent, circonspects sur la perspective d'une accélération notable de la croissance américaine dans les prochains mois et anticipons, ainsi, que les marchés demeurent volatiles.
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Le handicap durable du déficit de confiance
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Les tentatives d'arrachement à cette langueur, particulièrement persistante en Europe, butent contre une dislocation profonde des règles de marché classiques.
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En temps normal, des taux d'intérêt aussi bas et des conditions de refinancement aussi favorables pour le secteur bancaire auraient, depuis longtemps, permis d'enclencher une reprise du crédit, de la consommation et de l'investissement.
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L'expérience japonaise depuis 25 ans nous a enseigné où se situe le ressort cassé qui bloque le mécanisme de transmission de la politique monétaire après une crise de crédit très violente : c'est la préférence insistante de tous les agents économiques pour l'épargne de précaution (comportement pusillanime qui reflète le manque de confiance ou la contrainte budgétaire, selon qu'il s'agit des consommateurs - surtout européens et japonais - des entreprises ou des Etats). Ce comportement explique ainsi la très faible participation jusqu'à présent du secteur bancaire aux offres ciblées de refinancement à très bas coûts proposées par la BCE (les "TLTRO").
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Le grand saut de la BCE dans le "quantitative easing", le début de la remontée des taux aux Etats-Unis, l'assouplissement monétaire en Chine, ou encore des aléas géopolitiques en Grèce, en Russie ou ailleurs, pourraient chacun affecter le rythme de croissance globale en 2015, dans un sens comme dans l'autre. Il serait illusoire d'essayer de chiffrer aujourd'hui la résultante nette sur la croissance de ces évènements majeurs de 2015, dont les protagonistes eux-mêmes ne connaissent pas encore ni le moment, ni l'ampleur.
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Nos portefeuilles actions demeurent, en ce début d'année, construits principalement autour de secteurs et thèmes offrant la meilleure visibilité, quelles que soient les surprises macroéconomiques que ne manquera pas de réserver 2015.
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Nos portefeuilles obligataires sont construits également de façon équilibrée, afin de générer le rendement maximum que permet un positionnement peu directionnel sur les taux d'intérêt (nous sommes à cet égard principalement positionnés pour un aplatissement de la courbe des taux aux Etats-Unis).
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Le nouveau visage de la guerre des changes
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La divergence annoncée entre les politiques monétaires américaine, vouée à se normaliser, et européenne qui, au contraire, se prépare à l'assouplissement quantitatif, justifie l'anticipation d'une parité euro/dollar en baisse tendancielle.
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Mais là comme ailleurs, la lucidité s'impose.
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La faiblesse de l'inflation, naturellement favorisée par la baisse du prix du pétrole, la faiblesse de la croissance des salaires et la force du dollar, réduisent pour Janet Yellen l'urgence de remonter les taux directeurs de la Fed.
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Quant au fameux "quantitative easing" européen tant attendu, il est vrai que, la BCE étant en situation d'échec dans sa mission de stabilité des prix, l'augmentation de son bilan y compris par achat d'emprunts souverains est devenu le dernier recours, avec l'espoir que son effet direct sera de faire baisser l'euro davantage (après déjà 13% contre le dollar) soutenant du même coup, non seulement les anticipations d'inflation, mais aussi la compétitivité des producteurs européens. Mais nul ne connait encore la taille qu'il atteindra (la promesse du "whatever it takes" signifie-t-elle véritablement l'absence de limite ?), ni la forme qu'il prendra (si, pour atténuer les craintes de certains membres de la BCE, l'achat d’obligations souveraines devait être réalisé par les Banques centrales nationales, avec recours sur les Etats, s'agirait-t-il encore de "quantitative easing"?).
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De plus, le Japon qui recourt déjà à la même arme et qui vient de la recharger, constituera un concurrent très sérieux dans cet exercice.
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La volatilité des marchés que nous anticipons pour 2015 concernera probablement au premier chef les monnaies.
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2015 requerra donc encore d'être flexible et de s'affirmer en gestionnaires de risques. Cette philosophie de gestion est bien celle qui, non seulement vise à protéger l'épargne des clients des dangers de corrections de marchés majeures, mais aussi à saisir les sources de performance sous-estimées.
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Celles-ci pourraient se situer en 2015 dans le monde émergent, si malmené depuis cinq ans, et notamment en Chine, où l'ouverture du marché domestique pourrait fournir rapidement des opportunités nouvelles et diversifiées. Elles pourraient résider aussi dans de nouveaux secteurs technologiques auxquels nous réfléchissons, où encore dans certains segments du secteur des matières premières aujourd'hui désertés, mais où la perspective de réductions d'offre importantes commence à se faire jour. Pour l'investisseur européen, une gestion globale correctement positionnée pourrait aussi fournir une source de performance importante dans le cas d'une dépréciation de l'euro.
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2015 s'annonce complexe, mais les équipes de gestion de Carmignac s'en réjouissent. Elles se joignent à moi pour vous souhaiter une année passionnante et prospère.
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Source : Carmignac, Achevé de rédiger le 31/12/2014
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- Carmignac Patrimoine : + 8,81% en 2014
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Publié le 08 septembre 2025
Publié le 08 septembre 2025
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