CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7696.27 -0.75% +4.28%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 37.31%
Jupiter Financial Innovation 13.90%
Aperture European Innovation 13.53%
Digital Stars Europe 13.09%
Sienna Actions Bas Carbone 10.48%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 9.32%
R-co Thematic Real Estate 9.27%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 8.99%
AXA Aedificandi 8.99%
Auris Gravity US Equity Fund 8.96%
Piquemal Houghton Global Equities 7.95%
Athymis Industrie 4.0 6.08%
HMG Globetrotter 4.02%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 3.75%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 3.23%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 2.96%
Sycomore Sustainable Tech 2.75%
GIS Sycomore Ageing Population 2.71%
Square Megatrends Champions 2.21%
DNCA Invest Beyond Semperosa 1.60%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 1.17%
Pictet - Digital 1.01%
MS INVF Global Opportunity 0.99%
Mandarine Global Transition -0.36%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -0.46%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance -0.55%
Fidelity Global Technology -0.85%
JPMorgan Funds - Global Dividend -1.14%
VIA Smart Equity World -1.58%
Thematics Water -2.38%
Sienna Actions Internationales -2.46%
Franklin Technology Fund -2.63%
Candriam Equities L Oncology -2.67%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -2.79%
CPR Invest Climate Action -2.87%
Groupama Global Active Equity -2.92%
Pictet - Security -2.95%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -3.13%
ODDO BHF Artificial Intelligence -3.18%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -3.23%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -3.24%
Thematics AI and Robotics -3.34%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -3.36%
JPMorgan Funds - US Technology -3.59%
Eurizon Fund Equity Innovation -3.90%
Russell Inv. World Equity Fund -3.93%
Tocqueville Global Tech ISR -3.98%
Mirova Global Sustainable Equity -4.00%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -4.11%
Covéa Ruptures -4.45%
Groupama Global Disruption -4.81%
Thematics Meta -4.88%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -5.08%
Ofi Invest Grandes Marques -5.38%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -5.59%
ODDO BHF Global Equity Stars -5.61%
Covéa Actions Monde -5.75%
EdR Fund US Value -5.77%
JPMorgan Funds - Global Select Equity -5.81%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology -5.89%
MS INVF Global Brands -6.16%
Franklin U.S. Opportunities Fund -7.10%
Athymis Millennial -7.80%
JPMorgan Funds - America Equity -8.56%
Claresco USA -8.83%
BNP Paribas US Small Cap -8.89%
CPR Global Disruptive Opportunities -9.64%
AXA WF Robotech -9.91%
Franklin India Fund -9.94%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -10.78%
EdR Fund Healthcare -11.11%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Le dernier billet de Didier Saint-Georges pour Carmignac Risk Managers...


http://files.h24finance.com/jpeg/Didier%20Saint-Georges%20v3.jpg

 

Comme nous l’anticipions, les marchés ont commencé à ouvrir les yeux en ce début d’année 2016 sur les réalités déplaisantes auxquelles ils vont devoir faire face.

 

La confiance excessive dans la résilience de l’économie américaine s’est un peu émoussée, après que l’indice ISM de l’activité manufacturière eut baissé en janvier pour le quatrième mois consécutif.

 

La foi absolue dans le pouvoir des Banques centrales a connu ses premiers doutes quand la Banque du Japon, trois semaines après en avoir exclu la possibilité, a institué des taux d’intérêt directeurs négatifs en janvier, et que le yen a réagi en s’appréciant vigoureusement au lieu de baisser.

 

L’effondrement boursier du secteur bancaire, enfin, a témoigné d’une prise de conscience tardive et, peut-être par voie de conséquence parfois excessive, de l’écrasement de la capacité bénéficiaire du secteur, sous le poids de taux d’intérêt désormais négatifs, et d’une réglementation toujours aussi pénalisante.

 

Le réveil des marchés a donc commencé.

 

Mais les défis qui se présentent à eux ne nous semblent pas encore reconnus dans leur complexité.

 

Au vu de l’inanité du communiqué final du G20 qui vient de se conclure à Shanghai, il nous semble que Banques centrales comme gouvernements, et à leur suite de nombreux investisseurs, continuent de se comporter à la manière de somnambules, qui avancent sans prendre la mesure de la profondeur du changement de régime en cours (voir la Carmignac’s Note de juillet 2015 « La grande transition a commencé »).

 

Nous conservons donc stratégiquement le positionnement très prudent que nous avions adopté en septembre tout en convertissant quand l’occasion se présente les réactions excessives des marchés en opportunités d’achat à bon compte.

 

De telles opportunités se sont d’ailleurs déjà présentées en ce début d’année, où nous nous sommes portés acquéreurs d’une sélection d’actions et obligations privées du secteur de l’énergie, dont les prix reflétaient des perspectives à moyen terme sur le prix du pétrole excessivement pessimistes selon nous.

 


  • Changement de régime


Pour mémoire, le fond du problème trouve son origine dans l’extraordinaire difficulté pour toute économie de sortir d’une crise de crédit majeure.

 

Le Japon en a fait l’expérience après 1990.

 

Aujourd’hui c’est la plupart des pays dans le monde, développés comme émergents, suite à la grande crise financière de 2008.

 

Celle-ci fut traitée par des remèdes radicaux (création monétaire sans précédent dans le monde développé, et plan d’investissement colossal financé par des prêts bancaires en Chine), qui ont fait long feu, et laissent derrière eux principalement leurs conséquences iatrogéniques (conséquences par lesquelles c’est le remède lui-même qui devient dangereux pour le patient).

 

Ces conséquences dans le monde développé s’appellent taux négatifs, bulles obligataires, mauvaise allocation du capital, renforcement des inégalités, tandis qu’en Chine elles ont pour nom surcapacités industrielles, avec à sa suite son cortège de pressions déflationnistes, et secteur bancaire très fragilisé.

 

En tentant d’éliminer les cycles économiques, les Banques centrales ont créé des déséquilibres majeurs et ne sont parvenues qu’à retarder le cycle.

 

Aujourd’hui, c’est donc la collision entre le cycle économique, qui revient avec vengeance, et les déséquilibres accumulés depuis sept ans qui constitue le principal risque pour les marchés.

 

 

  • Les Banques centrales en bout de course



En théorie, il n’y a guère de limite aux montants d’achats d’actifs financiers (« assouplissement quantitatif ») que peut effectuer une Banque centrale.

 

Mario Draghi tente d’ailleurs de faire valoir cet argument pour encourager les marchés à ne pas douter de son arsenal.

 

Mais en pratique, toute Banque centrale ne peut manquer de s’interroger sur la poursuite sans fin du gonflement de son bilan, et donc du creusement des déséquilibres qu’elle entraîne, alors que la chute continuelle des anticipations d’inflation témoigne de son inefficacité.

 

La Fed a ainsi déjà entamé la normalisation de sa politique monétaire, et au Japon comme en zone euro, l’arme des taux d’intérêt négatifs, jadis impensable, commence à venir en soutien de l’assouplissement quantitatif à bout de souffle.

 

Mais ces mutations engendrent de nouveaux risques.

 

Le régime de taux d’intérêt négatifs aggrave les difficultés du secteur bancaire.

 

Et aux États-Unis, l’ambition de la Fed de poursuivre un cycle de resserrement monétaire entamé il y a seulement trois mois entre déjà en collision frontale avec le ralentissement de l’économie américaine.


La nécessité de renoncer aux prochaines hausses de taux devient plausible, ce qui constituerait certainement une grave fêlure dans le capital confiance dont a joui la Fed jusqu’à présent.


Inutile de préciser qu’un retour forcé à l’assouplissement quantitatif abandonné en octobre 2014 constituerait le constat d’échec ultime.

 

 

  • Ralentissement économique

 

Les marchés semblent s’être finalement extraits de l’illusion d’une économie américaine qui ne serait affectée qu’à hauteur du ralentissement de son secteur pétrolier.

 

C’est bien l’ensemble de l’activité manufacturière dont chacun peut aujourd’hui constater le ralentissement.

 

Mais le consensus nous semble toujours bercé par la confiance que le consommateur américain, fidèle à sa résilience légendaire, saura demeurer exempté du ralentissement.

 

Or l’érosion de l’effet richesse, par le ralentissement de la hausse des prix immobiliers et le retournement des marchés boursiers, va peser sur le consommateur américain.

 

D’ailleurs, l’indicateur de confiance des consommateurs, tel que mesuré par le Conference Board, a baissé en février bien davantage que ne l’attendaient la majorité des économistes, en particulier dans sa composante « perspective », au plus bas depuis deux ans.

 

La consommation de services a aussi commencé à ralentir.

 

Ainsi, sans même qu’il soit nécessaire encore d’annoncer le basculement de l’économie américaine en récession, le consensus demeure à notre avis trop optimiste sur la croissance américaine en 2016.

 

Même complaisance en Europe.

 

L’argument nous semble toujours illusoire selon lequel, en vertu d’un cycle tardif et soutenu par une Banque centrale très volontariste, l’économie européenne va pouvoir continuer d’accélérer son rythme de croissance.

 

Les sondages de confiance IFO et ZEW, habituellement d’assez fiables indicateurs avancés des points d’inflexion du cycle de l’économie allemande, se sont retournés il y a environ six mois, et leur baisse s’est précipitée en février.

 

Il est désormais fort probable que l’attente générale d’une croissance économique de 1,75% pour la locomotive de la zone euro en 2016, après 1,45% l’an passé, sera largement déçue.


Cette dynamique, à des degrés divers, vaut pour l’ensemble de la zone euro.

 

Enfin, que la Chine continue de ralentir est certes bien compris aujourd’hui.

 

Le risque qui l’est peut-être moins est que la croissance du crédit demeure aujourd’hui bien supérieure à celle de l’économie, ce qui signifie que le niveau global d’endettement de l’économie chinoise continue d’augmenter.

 

Comme d’habitude, le manque de données chiffrées fiables rend suspect tout jugement péremptoire sur la réelle situation du pays.


Mais selon nos sources, et nos nombreuses visites en Chine, le niveau des enjeux a continué de monter récemment.

 

En particulier, le montant des sorties de capitaux, l’ampleur des surcapacités de production industrielles, et la qualité des bilans dans le secteur bancaire constituent un ensemble de défis auxquels les autorités chinoises vont bientôt devoir s’attaquer de façon plus radicale, en complément des réformes de long terme.

 

Que cette gestion puisse faire l’économie d’une politique monétaire beaucoup plus accommodante et d’une monnaie plus faible nous semble très improbable, à un terme certes incertain.

 

La toile de fond de ce bilan préoccupant, composée d’économies trop endettées et donc particulièrement vulnérables au manque de croissance et d’inflation, et d’instabilité politique croissante, ne peut que renforcer notre inclination à la prudence.


La gestion des risques demeure par conséquent notre priorité en ce début d’année.

 

Nous utilisons à cet effet la panoplie habituelle de nos outils - couvertures indicielles et sectorielles, positions sur les emprunts d’État américains, expositions au dollar et au yen, afin de pouvoir conserver à l’abri des risques de marché immédiats nos importants investissements de conviction dans les secteurs de croissance.

 


Achevé de rédiger le 01/03/2016

 

Et pour relire le "résumé H24" ;)  cliquez ici

 

Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac, cliquer ici

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Alken Fund Small Cap Europe 41.55%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 37.11%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 32.94%
Tailor Actions Avenir ISR 24.74%
VALBOA Engagement ISR 23.79%
Quadrige France Smallcaps 23.64%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 20.69%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 19.28%
Uzès WWW Perf 17.90%
Covéa Perspectives Entreprises 17.72%
Groupama Opportunities Europe 17.69%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.43%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 15.23%
Richelieu Family 13.38%
Europe Income Family 13.36%
Mandarine Premium Europe 13.28%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 12.77%
EdR SICAV Tricolore Convictions 11.48%
Tocqueville Euro Equity ISR 11.33%
Ecofi Smart Transition 10.97%
Mandarine Europe Microcap 10.93%
Lazard Small Caps France 10.74%
Gay-Lussac Microcaps Europe 10.29%
HMG Découvertes 9.56%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.12%
Mandarine Unique 7.47%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 7.36%
Sycomore Europe Eco Solutions 7.20%
Fidelity Europe 6.81%
Mirova Europe Environmental Equity 6.39%
Palatine Europe Sustainable Employment 6.12%
Dorval Drivers Europe 6.06%
ADS Venn Collective Alpha Europe 5.54%
LFR Euro Développement Durable ISR 4.33%
Norden SRI 4.12%
Eiffel Nova Europe ISR 2.25%
VEGA France Opportunités ISR 1.84%
Tocqueville Croissance Euro ISR 1.84%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 1.67%
Echiquier Positive Impact Europe 0.72%
VEGA Europe Convictions ISR 0.22%
DNCA Invest SRI Norden Europe -0.75%
CPR Croissance Dynamique -2.33%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -4.23%
ADS Venn Collective Alpha US -9.30%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 21.65%
IVO Global High Yield 4.41%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 4.13%
Carmignac Portfolio Credit 4.11%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 4.05%
Income Euro Sélection 3.92%
Omnibond 3.39%
Jupiter Dynamic Bond 3.12%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 2.98%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 2.98%
Axiom Short Duration Bond 2.94%
La Française Credit Innovation 2.90%
DNCA Invest Credit Conviction 2.90%
Tikehau European High Yield 2.85%
IVO EM Corporate Debt UCITS 2.74%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 2.70%
Schelcher Global Yield 2028 2.68%
Tikehau 2029 2.66%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 2.66%
Ostrum SRI Crossover 2.63%
R-co Conviction Credit Euro 2.54%
Ofi Invest Alpha Yield 2.49%
Auris Investment Grade 2.45%
Ofi Invest High Yield 2029 2.34%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.28%
Alken Fund Income Opportunities 2.26%
Tikehau 2027 2.21%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.17%
La Française Rendement Global 2028 2.13%
Auris Euro Rendement 2.10%
Tailor Credit 2028 2.06%
Mandarine Credit Opportunities 2.03%
M All Weather Bonds 1.84%
Groupama Alpha Fixed Income Plus 1.71%
Eiffel Rendement 2028 1.52%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 1.26%
EdR Fund Bond Allocation 1.19%
Epsilon Euro Bond 1.17%
Lazard Credit Opportunities 0.93%
Sanso Short Duration 0.88%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.40%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -4.34%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -8.63%
Amundi Cash USD -10.12%