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Ce fonds en progression annualisée de 20% sur 3 ans reçoit les 5 étoiles Quantalys
Publié le mardi 17 janvier 2017Le fonds Erasmus Small Cap Euro vient de fêter ses trois ans et a reçu la notation 5 étoiles de Quantalys à cette occasion. Nos questions à Nelly Davies, gérante du fonds.
Nelly Davies, gérante actions chez Erasmus Gestion.
H24 : Pouvez-vous nous rappeler les caractéristiques du fonds Erasmus Small Cap Euro en quelques mots ?
Nelly Davies : Erasmus Small Cap Euro est un fonds investi en actions de la zone euro, éligible au PEA-PME. Il se distingue des fonds de sa catégorie par ses investissements hors de France, qui représentent environ 50% du portefeuille.
Il s’agit d’un fonds concentré, de 35 à 40 valeurs maximum, avec une faible rotation. Nous sommes des actionnaires de long terme qui accompagnons les dirigeants dans le développement de leur entreprise.
Le fonds vient de fêter ses trois ans, il connaît un bon développement. Ses encours sous gestion ont doublé l’an dernier, passant de 15 à 30 millions d’euros. Il vient d’obtenir la notation 5 étoiles de Quantalys.
H24 : Que viennent particulièrement récompenser ces 5 étoiles Quantalys ?
Nelly Davies : Les 5 étoiles récompensent notre processus de gestion solide et rigoureux, qui consiste à sélectionner des sociétés après avoir effectué un travail d’analyse fondamentale et financière poussé. Nous rencontrons systématiquement les dirigeants avant d’investir, cela occupe d’ailleurs la majorité de notre temps.
Ce processus repose sur une équipe très expérimentée dont trois analystes dédiés à l’étude des petites sociétés. Leur profil très européen - l’un d’entre eux est allemand, l’autre portugais - nous aide à dénicher des pépites encore peu couvertes par la communauté financière, notamment en Europe du sud et en Allemagne.
Cette approche a fait ses preuves, le fonds surperforme son indice de référence chaque année depuis sa création, tout en offrant une volatilité inférieure. Sa performance annualisée sur 3 ans est de 20%.
H24 : Quelle est justement l’exposition du portefeuille en actions étrangères ?
Nelly Davies : Les actions allemandes représentent 15% du fonds, l’Europe du sud 11%, avec une forte pondération sur l’Italie.
Aujourd’hui, nous ne détenons aucune valeur espagnole. En revanche, nous sommes investis dans une société portugaise, Corticeira Amorim, dans laquelle nous croyons depuis la création du fonds. C’est le leader mondial de la fabrication de bouchons en liège pour l’industrie du vin, une niche à forte rentabilité.
H24 : En termes d’allocation sectorielle, avez-vous réorienté dernièrement le portefeuille vers davantage d’actions cycliques, qui profitent depuis six mois d’une tendance favorable en Bourse ?
Nelly Davies : Lorsque l’on gère un fonds small caps, les caractéristiques individuelles des entreprises priment sur les tendances macroéconomiques. Il est vrai néanmoins que l’on ne peut s’exonérer complètement du contexte, raison pour laquelle nous avons augmenté la part des cycliques en portefeuille.
Deux de nos investissements illustrent bien ce choix, avec l’entrée d’Outotec en portefeuille, société finlandaise spécialisée dans les équipements et services pour l’industrie minière, ou encore Schoeller-Bleckmann, entreprise autrichienne qui fabrique des équipements de forages pour le pétrole de schiste.
Structurellement, les valeurs financières sont faiblement représentées dans le fonds, peu d’entre elles étant éligibles au PEA-PME.
Par ailleurs, nous ne détenons aucune valeur immobilière, secteur à ne pas privilégier selon nous dans un environnement de remontée des taux. Idem pour la biotech, segment pour lequel nous avons du mal à modéliser les revenus futurs, et donc la valorisation.
H24 : Les small caps débutent très bien l’année 2017, mais les small caps n’ont-elles pas un peu épuisé leur potentiel de hausse après leur très beau parcours de ces dernières années ?
Nelly Davies : Les small caps ont une tendance naturelle à surperformer les large caps : plus de croissance, meilleure gouvernance, cibles d’OPA… Depuis 10 ans, elles surperforment largement leurs grandes sœurs, malgré l’année noire de 2008 et la sous-performance de 2011.
Nous observons néanmoins un différentiel de valorisation significatif entre les small caps françaises et européennes, accentué au second semestre 2016. L’attrait pour les fonds PEA-PME français pourrait expliquer une partie de ce phénomène. C’est pourquoi nous privilégions aujourd’hui les sociétés hors France ; nous préférons actuellement l’Allemagne, pays qui offre un tissu industriel de petites entreprises très riche et beaucoup moins bien valorisées par le marché.
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Propos recueillis par H24 Finance. Tous droits réservés.
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