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Plus de 400 personnes présentes pour écouter les prévisions de JP Morgan AM
Publié le mercredi 8 février 2017La société de gestion JP Morgan AM tenait la semaine dernière sa grande conférence annuelle à Paris. L'occasion d'en savoir plus sur ses actuelles convictions, mais aussi sur sa vision économique de long terme.
En 2016, le monde a changé avec l’inversion de la dynamique économique et boursière en fin d'année. Pour JP Morgan AM, l’année 2017 pourrait s’inscrire dans la continuité de ce changement. « L’atmosphère risque d’être révolutionnaire en 2017, avec les 100 ans de la révolution russe ou encore les 150 ans de la publication du Capital de Marx » a ainsi ironisé Pietro Grassano, Directeur général de JP Morgan AM France, en introduction de la conférence.
Fort optimisme pour 2017
« Révolution » n’est pas pour autant synonyme de « panique ». Au contraire, JP Morgan AM voit clairement le versant positif de la révolution économique déjà à l’œuvre depuis la fin d'année dernière. « Nous sommes optimistes sans tomber dans l’euphorie » a résumé Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan AM.
« Les indices d’activité PMI sont élevés et nous sommes entrés dans un contexte de croissance plus soutenue en 2017 » a expliqué le stratégiste. Au sujet du retour de l’inflation tant attendue dans les pays développés, « La reflation a finalement peu à voir avec Donald Trump. Trump hérite d’une économie en bonne forme ».
La politique du nouveau Président américain constitue par ailleurs un élément positif pour le stratégiste, qui parvient à distinguer « trois points positifs » dans le programme de Trump : « l’amélioration des infrastructures, la politique fiscale intéressante et la dérégulation ».
Quant aux élections françaises du printemps, qui restent un sujet de préoccupation majeur pour les investisseurs, Vincent Juvyns a simplement commenté : « On sent qu’en France, un scénario écrit d’avance l’est encore moins aujourd’hui », faisant allusion au « Penelopegate ».
On retiendra que pour se protéger des risques politiques, rien de mieux que le Japon. « Le Japon est un des rares pays où il n’y a pas de problèmes politiques. On est optimistes sur le Japon, dont l’économie reste très cyclique » a expliqué le stratégiste, qui ne s’inquiète pas non plus de la conjoncture économique du voisin chinois.
Le monde ne va pas tellement changer à long terme
Ce discours optimiste ressemble finalement à celui de la plupart des sociétés de gestion ayant tenu leur conférence annuelle en début d’année. Pour autant, JP Morgan AM, qui réfléchit à long terme, garde la tête froide dans ses prévisions économiques à plus de 10 ans.
En effet, pour Alexandre Christie, membre du pôle de recherche stratégique de JP Morgan AM, les prévisions de croissance à long terme restent très modérées et très peu influencées par les sujets politiques de court terme. Les fondamentaux économiques des pays développés devraient ainsi rester à long terme sans véritable évolution par rapport à ces dernières années.
Sur un horizon de 10 à 15 ans, JP Morgan AM prévoit une croissance moyenne annualisée de 1,25% en Europe, 1,75% aux Etats-Unis et 0,50% au Japon, assez loin des cibles qui ont pu être avancées récemment, notamment au sujet de la croissance américaine.
« Le vieillissement de la population va continuer à peser sur le potentiel de croissance à travers la plupart des économies développées. Il va également y avoir des problèmes démographiques en Chine » a expliqué le stratégiste qui a résumé les quatre défis (« 4D ») qui attendent les marchés : Démographie, Désendettement, Divergence (de politiques monétaires) et Directives (régulation, surtout en Europe).
Dans ce contexte, le stratégiste envisage également une « baisse des espérances de rendement des actifs » sur les marchés, ce qui ne serait pas pour autant défavorable à la gestion active : « Les attentes de croissance réduites font de la gestion active une source clé de rendement » a-t-il affirmé.
Cela devrait également pousser les investisseurs dans les prochaines années vers davantage de « stratégies alternatives », désignant des placements moins liquides que les actions ou les obligations, mais potentiellement plus rémunérateurs (comme l’immobilier).
Pour en savoir plus sur JP Morgan AM, cliquez ici.
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