CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7098.7 -1.54% +9.65%
Diversifiés / Flexibles Perf. YTD
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ACATIS Value Event 11.15%
GF Ambition Solidaire 10.21%
DNCA Evolutif 9.71%
Mansartis Investissements ISR 8.16%
IDE Dynamic World Flexible 7.76%
VEGA Patrimoine ISR 7.71%
Dorval Convictions 7.62%
Trusteam ROC Flex 7.53%
Cogefi Flex Dynamic 6.65%
Sextant Grand Large 6.38%
JPMorgan Funds - Global Macro Opportunities 5.95%
R-co Valor 5.82%
Tailor Global Selection ISR 5.48%
Ginjer Actifs 360 5.34%
Orcadia Global Sustainable Balanced 4.70%
H2O Moderato 4.56%
First Eagle Amundi International Fund 4.47%
R-co Valor Balanced 4.42%
ODDO BHF Exklusiv : Polaris Balanced 4.29%
Sycomore Partners 3.81%
Sycomore Next Generation 3.71%
Invest Latitude Equilibre 3.66%
Echiquier ARTY SRI 3.57%
Moneta Long Short 3.47%
VEGA Euro Rendement ISR 3.41%
BGF ESG Multi-Asset 3.30%
OFI Invest ESG MultiTrack 3.16%
Russell Inv. MAGS 3.14%
Eurose 3.07%
Exclusif 21 2.75%
Richelieu Harmonies ESG 2.71%
Tikehau International Cross Assets 2.59%
Invest Latitude Patrimoine 2.58%
Ethna-Aktiv 2.39%
M&G (Lux) Dynamic Allocation Fund 2.14%
Nordea 1 - Stable Return 1.98%
Carmignac Portfolio Patrimoine Europe 1.92%
Tailor Allocation Defensive 1.91%
Gay-Lussac Europe Flex 1.89%
JPMorgan Funds - Global Income 0.65%
Dorval Global Convictions Patrimoine 0.09%
Auris Diversified Beta 0.04%
AXA WF Global Optimal Income 0.03%
Vivienne Ouessant -0.24%
CPR Croissance Réactive -0.42%
MAM Solution -0.61%
Ecofi Agir Pour Le Climat -0.90%
Lazard Patrimoine Opportunities SRI -0.90%
CT (Lux) Sustainable Multi-Asset Income -1.12%
Carmignac Patrimoine -1.17%
Echiquier Allocation Flexible -1.25%
PIMCO GIS Dynamic Multi-Asset Fund -1.44%
BDL Rempart -1.52%
BNY Mellon Global Real Return Fund (EUR) -2.87%
Lazard Patrimoine SRI -3.33%
Ruffer Total Return International -7.32%
Sunny Patrimoine 2.0 -13.04%
OPCVM Actions Perf. YTD
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Franklin Technology Fund 29.51%
Echiquier Artificial Intelligence 29.18%
Loomis Sayles U.S. Growth 28.83%
BGF World Technology 27.81%
MS INVF Global Opportunity 26.73%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 23.91%
Thematics AI and Robotics 23.73%
Threadneedle (Lux) Global Technology 21.64%
Pictet - Digital 21.04%
Fidelity Global Technology 20.86%
AXA WF Robotech 18.21%
Franklin U.S. Opportunities Fund 17.11%
CPR Global Disruptive Opportunities 16.16%
Pictet - Clean Energy Transition 16.06%
Comgest Monde 13.96%
Berenberg European Focus 13.54%
Aperture European Innovation 13.21%
Echiquier World Equity Growth 12.18%
CM-AM Global Leaders 11.97%
Templeton Global Climate Change Fund 11.96%
BNY Mellon Blockchain Innovation Fund 11.88%
MainFirst Global Equities Fund 11.61%
G Fund World (R) Evolutions 11.43%
EdR Fund Big Data 11.26%
Richelieu America ESG 11.15%
Athymis Millennial 11.13%
DNCA Invest Beyond Semperosa 11.12%
GIS SRI Ageing Population 10.90%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 10.80%
Valeur Intrinsèque 10.74%
La Française Inflection Point Carbon Impact Global 10.60%
OFI Invest ISR Grandes Marques 10.19%
Thematics Safety 9.97%
Pictet - Premium Brands 9.94%
BGF Sustainable Energy 9.66%
Echiquier World Next Leaders 9.26%
Mirova Global Sustainable Equity 9.00%
Pictet - Global Environmental Opportunities 8.87%
Thematics Meta 8.42%
Carmignac Investissement 8.23%
Candriam EQ L Europe Innovation 7.83%
CPR Silver Age 7.53%
Jupiter Global Ecology Growth 7.52%
Pictet - Global Megatrend Selection 7.43%
Threadneedle (Lux) American Fund 6.92%
M&G (Lux) Global Dividend Fund 6.80%
Sanso Smart Climate 6.61%
BNP Paribas Aqua 6.49%
MS INVF Global Brands 6.19%
Russell Inv. World Equity Fund 6.10%
Fidelity Sustainable Water & Waste 5.83%
Pictet - Security 5.73%
ODDO BHF Green Planet 5.41%
CM-AM Global Gold 4.37%
Thematics Subscription Economy 4.01%
Mandarine Global Transition 3.79%
Thematics Water 3.66%
M&G (Lux) Global Themes Fund 3.39%
M&G (Lux) Positive Impact Fund 3.35%
SLF (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact 3.30%
R-co Valor 4Change Global Equity 2.10%
Pictet - Water 2.06%
Digital Stars Europe 1.90%
Goldman Sachs Emerging Markets CORE Equity Portfolio 1.46%
Fourpoints Thematic Selection 1.23%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund 1.17%
AXA WF ACT Clean Economy 1.10%
Templeton Asian Growth Fund 0.49%
DNCA Invest Beyond Global Leaders 0.46%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value -0.14%
GemEquity -0.15%
CPR Invest Hydrogen -0.66%
EdR Fund Healthcare -0.73%
Arc Actions Santé Innovante ESG -1.19%
M Climate Solutions -1.37%
Candriam Equities L Oncology Impact -1.67%
JPMorgan Funds - Global Healthcare -2.43%
Mirova Climate Solutions Equity -2.46%
Mandarine Global Microcap -2.50%
ODDO BHF Future of Food -2.68%
Piquemal Houghton Global Equities -3.30%
AXA WF ACT Social Progress -3.69%
CM-AM Pierre -5.31%
EdR Fund US Value -5.99%
AXA Aedificandi -7.64%
OFI Invest ESG Ming -10.60%
BNP Paribas Funds China Equity -11.14%
JPMorgan Funds - China A-Share Opportunities -11.26%
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Télétravail post-crise sanitaire : Assistons-nous à  la fin de l'immobilier tertiaire ?

 

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L'analyse de Jaques Servolin & Laurent Lamy, Gérants Immobiliers WiseIMMO (OPCI de WiseAM)

 

 

Le confinement imposé par la crise sanitaire a conduit en France à une généralisation du télétravail partout où cela était possible. Dans l'urgence, les entreprises ont mis en place les équipements, les outils informatiques et les pratiques qui souvent n'existaient que pour des situations individuelles et qui ont dû être rapidement massifiés. Pendant la période de confinement, 25% des salariés ont pratiqué le télétravail, contre 3% régulièrement et 4% occasionnellement avant crise, selon Le Monde.

 

Cette expérience est perçue comme un succès ayant évité à beaucoup d'entreprises une interruption de leur activité. Les sondages faits à chaud montrent que le télétravail semble plébiscité par les employeurs et les salariés qui l'ont expérimenté. En mai, 83% des actifs exprimaient le souhait d'un développement plus large du travail à distance (Enquête BNP Paribas Real Estate).

 

Déjà, certains commentateurs imaginent, pour l'avenir post-Covid 19, une remise en cause profonde et durable des modes de travail par le télétravail. Le groupe PSA a ainsi annoncé son intention de généraliser le télétravail pour ses cols blancs, ces salariés ne devant être présents à l'avenir qu'une journée ou une journée et demie par semaine sur leur lieu de travail.

 

 

Le télétravail deviendra-t-il la norme de demain ?

 

Cette question est cruciale pour les professionnels de l'immobilier et les investisseurs actifs sur les immeubles de bureau : verra-t-on une diminution des surfaces utilisées par les entreprises, ou assistera-t-on à une simple poursuite de la modification des usages déjà observée auparavant ?

 

Depuis de nombreuses années, les grandes entreprises ont mis en place des organisations du travail destinées à rationnaliser et réduire les surfaces occupées, en particulier le bureau non affecté ou flex office, assorti d'espace mis en commun pour les réunions, pour s'isoler afin de travailler ou d'effectuer ses appels téléphoniques. Cette organisation s'est adressée avant tout aux fonctions itinérantes par nature de l'entreprise, tels que les consultants et les commerciaux.

 

Un recours massif et durable au télétravail pourrait lui aussi libérer des espaces de bureau et conduire également à un mode rationalisation/réduction des coûts immobiliers. L'engouement pour le télétravail pendant la crise sanitaire pourrait constituer pour certaines entreprises un effet d'aubaine permettant de pousser plus loin l'organisation du flex office.

 

Néanmoins, la généralisation du télétravail comporte deux aspects qui pourraient freiner sa mise en place de manière pérenne, surtout si leurs effets se combinent pour créer des résistances :

 

  • Cette massification ne peut se faire qu'en étendant le télétravail à des fonctions qui ne sont pas par nature itinérantes et auxquelles on demandera de s'adapter à un mode de fonctionnement qui ne leur est pas naturel.
  • Le télétravail avant la crise relevait davantage d'une demande du salarié à la recherche d'une meilleure organisation travail/vie privée. La généralisation du télétravail change la nature de la décision, qui devient celle de l'entreprise et non plus celle provenant d'un choix individuel du salarié.

 

Les études réalisées avant la crise sur le télétravail sujet considèrent que seuls 30% des emplois en France y sont théoriquement éligibles, chiffre très proche de celui observé pendant le confinement. Elles montrent que sont concernées en priorité certaines fonctions de l'entreprise, tels les cadres, les technico-commerciaux et certains secteurs économiques, comme la communication, l'information ou les services financiers.

 

La nouvelle attractivité du télétravail vient de sa capacité à permettre de se projeter dans des avantages assez facilement identifiables :

 

  • Pour le principal intéressé : le salarié, une capacité à être plus éloigné de son lieu de travail et une plus grande souplesse d'organisation de l'équilibre vie privée/vie professionnelle, notamment pour les parents de jeunes enfants.
  • Pour l'entreprise : une plus grande flexibilité du temps de travail, la possibilité d'aller chercher des talents sur une zone géographique plus étendue. A cela s'ajoute une perspective de diminution des coûts immobiliers et de certains frais généraux.

 

A l'inverse, les inconvénients envisagés ne sont perceptibles que dans le temps et beaucoup plus complexes à appréhender :

 

  • Pour le salarié : sous forme de coûts psychologiques, isolement, difficulté à se déconnecter de son travail, charge de travail, sans compter la question de l'occupation de l'espace privé du salarié qui ne dispose pas nécessairement de surfaces importantes.
  • Pour l'entreprise : sous forme de coûts cachés, de perte de cohésion et de contrôle sur les équipes et sur leur productivité.

 

Il est naturel que ces inconvénients passent au second plan dans une situation d'urgence. Par contre pour l'avenir, le retour à la normale va nécessairement conduire à une diminution du champ et de l'intensité du télétravail, jusqu'à quel niveau ?

 

On peut imaginer une accélération du développement du télétravail mais en le replaçant dans son vrai cadre :

 

Le télétravail et son développement s'inscrivent dans un mouvement plus général de réorganisation du travail dans un contexte de numérisation des tâches et de recherche d'économie dans les coûts immobiliers. Sa généralisation pourrait le faire changer de nature et l'inscrire dans le développement des organisations privilégiant les bureaux partagés ou flex offices, prisés par les grands groupes.

 

Son développement est limité par les contraintes de fonctionnement des entreprises, notamment par la nécessité de faire fonctionner des équipes avec leur encadrement. Il est également limité par les coûts engendrés par son organisation, les espaces de coworking sont de l'immobilier « cher », le coût d'investissement dans les matériels et outils numériques, les coûts cachés en termes d'efficacité au travail (« hyperconnectivité, baisse de la productivité, isolement etc.).

 

Afin d'envisager un ordre de grandeur, on peut retenir le ratio de 30% des postes éligibles au télétravail et la fréquence généralement évoqué d'une emprise de 2 jours par semaine en moyenne. On peut alors imaginer que le champ du télétravail pourrait atteindre théoriquement un maximum d'environ 12% des postes en équivalent temps plein.

 

Si l'on se concentre sur les postes effectivement affectés par le télétravail, l'emploi des cadres dans les très grandes agglomérations, sur certains secteurs d'activités privilégiés, et si on prend en compte les freins que rencontrerons les entreprises dans son déploiement, on peut penser que cette emprise du télétravail sera en réalité largement inférieure à ce chiffre.

 


Les conséquences pour l'immobilier seront réelles, mais limitées

 

Les immeubles impactés seront ceux qui sont déjà fragilisés par les évolutions en cours, notamment ceux qui sont frappés d'obsolescence dans le cadre du renouvellement du parc tertiaire en France. Les immeubles produits aujourd'hui et depuis plusieurs années respectent des normes techniques ou environnementales strictes et privilégient la souplesse d'utilisation et le confort au travail.

 

Les immeubles obsolètes seront d'autant plus sanctionnés à l'avenir qu'il se trouveront au sein de très grandes agglomérations, où les temps de trajets domicile-travail sont communément supérieurs à une heure par jour. L'île de France et ses quartiers d'affaires saturés pourraient être particulièrement vulnérables. Les marchés tertiaires en Régions sont moins directement concernés dès lors que la qualité de vie des salariés y est conservée et que les coûts immobiliers y sont généralement plus faibles.

 

 

L'accélération d'une évolution plutôt qu'une révolution

 

Le télétravail va voir une accélération de son évolution, celle-ci ne prenant pas l'ampleur d'une révolution mais accompagnant les évolutions déjà en cours dans l'organisation du travail au sein de l'entreprise. L'immeuble de bureau restera majoritairement le centre du rayonnement de l'entreprise, lieu de rassemblement des équipes et incarnation emblématique de celle-ci.

 

Par contre, les entreprises seront en droit d'être plus exigeantes sur le service rendu par l'immeuble qu'elles occupent et l'investisseur en immobilier de bureau devra être davantage sélectif dans ses choix afin de répondre aux nouvelles attentes des utilisateurs.

 

 

Pour en savoir plus sur WiseAM, cliquez ici.


OPCVM PEA Perf. YTD
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Amplegest Pricing Power 18.35%
LFR Euro Développement Durable ISR 15.28%
Tocqueville Croissance Euro ISR 15.05%
Axiom European Banks Equity 14.57%
Dorval Manageurs Europe 13.89%
Athymis Trendsetters Europe 13.48%
MainFirst Top European Ideas 13.46%
Quadrige Europe Midcaps 13.38%
EdR SICAV Tricolore Rendement 12.98%
VEGA France Opportunités ISR 12.95%
LBPAM ISR Actions Euro 12.75%
EdR SICAV Euro Sustainable Equity 12.35%
OFI Invest ESG Equity Climate Change 12.22%
Goldman Sachs Eurozone Equity Income 11.82%
Fidelity Europe 11.42%
R-co Conviction Equity Value Euro 11.24%
MainFirst Germany Fund 11.03%
DNCA Invest SRI Norden Europe 11.01%
Montségur Croissance 10.94%
Montségur Dividendes 10.61%
LONVIA Avenir Mid-Cap Europe 10.46%
Tailor Actions Avenir ISR 9.74%
Indépendance et Expansion Europe Small 9.31%
R-co Thematic Silver Plus 8.92%
Dorval Manageurs 8.92%
FCP Mon PEA 8.49%
Sycomore Francecap 8.43%
Dorval European Climate Initiative 8.40%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.27%
Centifolia 7.86%
Quadrator SRI 7.67%
Mandarine Social Leaders 7.51%
Echiquier Positive Impact Europe 7.19%
Gay-Lussac Green Impact 7.15%
Echiquier Value Euro 7.07%
Pluvalca Disruptive Opportunities 6.88%
G Fund Opportunities Europe 6.88%
Indépendance et Expansion France Small 6.77%
Mandarine Unique 6.77%
Groupama Avenir Euro 6.65%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 6.53%
Uzès WWW Perf 6.22%
Richelieu Family Small Cap 6.07%
Generali France Future Leaders 5.57%
Sycomore Sélection Midcap 5.55%
CPR Croissance Dynamique 5.52%
Sextant PME 5.39%
Moneta Multi Caps 5.30%
Mirova Europe Environmental Equity 5.19%
BDL Convictions 4.85%
Erasmus Mid Cap Euro 4.73%
Erasmus Small Cap Euro 4.40%
MAM Premium Europe 3.99%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 2.77%
Auris - Evolution Europe ISR 1.52%
Lazard Small Caps France 1.15%
Dorval Manageurs Small Cap Euro 1.04%
C-Quadrat Europe Smallcap 0.41%
Sycomore Europe Eco Solutions 0.40%
Alken European Opportunities -0.09%
Mandarine Europe Microcap -0.35%
Quadrige France Smallcaps -0.97%
Eiffel Nova Europe ISR -1.01%
Pluvalca Sustainable Opportunities -2.49%
La Française Actions France PME -7.09%
OPCVM Obligations Convertibles Perf. YTD
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Lazard Convertible Global 3.75%
M Global Convertibles SRI 1.12%