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Allocation d'actifs : 5 conseils pour les mois à venir...
Publié le mardi 29 septembre 2020Lors d’un webinaire, Laurent Denize, Co-CIO et Bruno Cavalier, Chief Economist chez Oddo BHF AM, ont présenté leurs analyses de l’environnement macro-économique, des évolutions des marchés financiers et des perspectives d’investissement qui en découlent pour les mois à venir.
Quelles sont les perspectives macroéconomiques ?
Selon Bruno Cavalier, la situation actuelle peut s’analyser selon 2 angles d’approche :
- Si l’on regarde les taux de croissance instantanés de l’économie globale, la tendance pré-crise était de l’ordre de 3%. Avec la crise, l’économiste estime qu’environ 10% du PIB mondial s’est « évaporé » après les deux premiers trimestres. Néanmoins, le T3 devrait connaitre un fort rebond de +7% de la croissance instantanée.
- Si l’on regarde les niveaux absolus d’activités, malgré le rebond, la normalisation n’est toujours pas complète. Un écart de production (=output gap) considérable d’environ 5 points de PIB persiste selon l’économiste. De ce fait, pour Bruno Cavalier, la question du retour de l’inflation n’est pas encore d’actualité, l’output gap entrainant des pressions déflationnistes.
Les enquêtes PMI de confiance des entreprises sont remontées. Le climat des affaires est redevenu positif. Les indicateurs de surprises ont même été particulièrement élevés. Cependant, selon l’économiste, il faut rester attentif. Du côté des ménages, de nombreuses mesures ont été prises pour protéger leurs revenus, constituant un matelas d’épargne mobilisable. Néanmoins, si les dépenses en biens et la consommation discrétionnaire ont bien rebondi, en ce qui concerne les services, les niveaux pré-crise sont encore loin.
Évolution de la Pandémie
Pour Bruno Cavalier, il est « tout à fait clair » que la 2ème vague dans laquelle se trouve l’Europe actuellement est bien différente de la première. En effet, la probabilité d’un confinement généralisé est aujourd’hui très faible. Nous avons progressé dans la compréhension du virus et sommes mieux préparés que lors de la première vague quant à la prise en charge des malades. Cependant, les indicateurs de mobilité dans les pays développés montrent que la situation n’est toujours pas revenue à la normale (90-95% en fonction des secteurs), et les protocoles sanitaires pèsent toujours sur les comportements, et par conséquent sur l’économie.
Changement de paradigme dans la conduite de la politique économique
- Les banques centrales semblent signaler que les taux vont rester bas sur le moyen-long terme. De plus, en cas de rechute de l’économie, elles seront prêtes à intervenir une nouvelle fois. Par ailleurs, concernant l’inflation, en cas de retour, les banquiers centraux y seraient favorables.
- Du côté budgétaire, une modification radicale a eu lieu. Le coronavirus a entrainé une extension du budget européen et, à priori, un policy mix plus cohérent entre les banques centrales et les gouvernements.
D’après l’économiste, en ce qui concerne les risques, les principaux viennent des élections américaines et du Brexit. En effet, en cas de victoire de Biden, un risque de contestation de l’élection est possible pour Trump. Par ailleurs, si le Brexit est passé quasiment inaperçu avec la crise, la perspective d’un no-deal est toujours d’actualité. Ces éléments font dire à Bruno Cavalier qu’il faut garder un œil attentif aux conditions financières. De plus, des taux bas durables peuvent aussi entrainer des excès.
Marchés
Suite à ces éléments, Laurent Denize a exposé la stratégie d’investissement d’Oddo pour les mois à venir. Selon lui, il faudrait :
- Favoriser les actions face à l’obligataire : la liquidité injectée par les banques centrales va continuer de soutenir le prix des actifs. Le gérant ne croit pas à un retour du value et préfère privilégier les actions de croissance. Les actions européennes ont aussi son intérêt grâce à la cohérence des plans européens de relance. Enfin, les petites capitalisations, aujourd’hui abordables, sont attractives.
- Investir dans des fonds ESG qui sont résilients. De plus la crise a accéléré la transition énergétique et les plans de relance sont verts.
- Être attentif aux implications et tendances accélérées par le Covid19 : les indicateurs de mobilité permettent d’appréhender des changements de comportement dans les habitudes de consommation.
- Ne pas abandonner totalement l’obligataire : la situation actuelle est favorable au portage. Pour Laurent Denize, il est possible d’aller chercher de la performance sur le High Yield, tout en restant très sélectif.
- Ne pas oublier l’Or dont le rôle de valeur refuge a complétement bénéficié du contexte économique. De plus, en cas de retour de l’inflation, sa situation serait d’autant plus privilégiée.
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