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Pictet TR - Atlas | 3.78% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.50% |
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Sanso MultiStratégies | 2.34% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.36% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.33% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.21% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.19% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.89% |
H2O Adagio | -0.79% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.59% |
Vivienne Bréhat | -5.29% |
« Quand le consensus est fort, la foule a souvent tort »
Publié le jeudi 1 avril 2021Ce sont les mots d’Ariel Bezalel, Head of Strategy de Jupiter AM, accompagné de Harry Richards, gérant de Jupiter Strategic Bond Fund et Jupiter Dynamic Bond Fund. Ils nous font part de leur vision contrariante à long-terme, et leurs perspectives pour 2021.
Harry Richards et Ariel Bezazel nous invitent à prendre du recul, et à rester sur nos gardes !
Certes, le lancement des campagnes de vaccination, les politiques de relance, et la reprise graduelle de l’activité sont tous des facteurs favorables à un rebond de la croissance, et avec elle à une hausse de l’inflation à court-terme. Mais Ariel Bezalel nous explique, qu’à long-terme, cette hausse sera infléchie par des facteurs structurels et une conjoncture économique – déjà fragile avant la pandémie – exacerbée par les effets du COVID-19.
En effet, la croissance de la masse monétaire n’est pas, à elle seule, suffisante pour causer l’inflation. Des facteurs démographiques, comme le vieillissement de la population, et la contraction de la part de la population active représentent des forces déflationnistes. Par ailleurs, le progrès technologique (IA, robotisation, numérisation…) révolutionne les modes de production, et avec eux, le marché de l’emploi. Par conséquent, des salaires tirés vers le bas, et un taux de chômage aggravé par la crise, ont un poids considérable sur le pouvoir d’achat et donc sur l’inflation.
La capacité de la dette à générer de la croissance a été divisé par deux depuis les années 1950, et les politiques de QE causent des tensions déflationnistes plutôt que de stimuler l’inflation. Par ailleurs, l’argent versé directement dans les poches des américains leur sert à rembourser leurs dettes, répondre à des besoins de consommation de base, ou est dirigé vers l’épargne – au lieu d’être dirigé vers l’investissement productif, qui stimule la croissance.
Le verdict de Jupiter AM est donc que les tensions déflationnistes restent prépondérantes. Les taux souverains resteront bas. Le dollar aura tendance à se stabiliser, et les matières premières resteront volatiles.
Qu’en est-il des valorisations et des opportunités du marché ?
Alors que les rendements obligataires sont dans l’ensemble négatifs, les obligations chinoises, pas pour autant épargnées par les problématiques structurelles, représentent un investissement attractif aujourd’hui, car « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ». Elles offrent des taux réels positifs, bénéficient de l’engouement croissant des investisseurs étrangers, et ont récemment été intégrées dans plusieurs fonds indiciels (JP Morgan, FTSE Russell…).
Côté valorisations, le marché actions atteint des sommets historiques, alors que le marché de la dette d’entreprises représente un point d’entrée globalement abordable – de point de vue historique. Ces prix exorbitants des actions sont d’autant plus inquiétants qu’ils sont injustifiés, avec la formation d’une bulle sur les valeurs technologiques non-profitables, des niveaux de valorisations comparables à ceux des années 2000 (juste avant l’éclatement de la bulle dot-com) et l’effervescence des small-cap dites zombies.
La compression des spreads de crédit touche particulièrement le rendement des obligations Investment Grade grâce aux mesures prises par les Banques Centrales et au vent d’optimisme qui règne sur le marché. Le High Yield reste le « dernier ressort » des investisseurs en quête de rendement. Il profite aussi de meilleures perspectives cycliques et de la réduction des risques de défaut/ perte.
En termes d’allocation stratégique, la gestion obligataire de Jupiter AM s’articule sur trois axes :
- Le segment High Yield : axé sur des valeurs défensives et résilientes, les titres de refinancements, et les titres sous-évalués par le marché en ce moment
- Les marchés émergents et la Chine : avec une attention particulière sur la Turquie, et une baisse des allocations en Russie (tensions politiques, possibles sanctions…)
- L’énergie : des accords conclus entre les pays de l’OPEP+ favorables à une discipline de baisse continue de production, et donc de hausse des cours de pétrole$
Une partie du portefeuille est tout de même allouée aux obligations souveraines des pays développés dans le cadre du Risk management, afin de se munir contre tout « évènement surprise ».
Chez Jupiter AM, la conviction est qu’une allocation d’actifs tout aussi flexible qu’équilibrée est la clé pour réaliser de belles performances tout en se protégeant des aléas des marchés.
H24 : Pour en savoir plus sur les fonds Jupiter AM, contactez Thomas Ibanez et les équipes d'ALFI en cliquant ici.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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