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La reprise sera "féroce, spectaculaire et sous-estimée par les marchés" selon l'asset manager qui gère plus de 9000 milliards de dollars…
Publié le jeudi 29 avril 2021Les experts de BlackRock nous font part de leurs perspectives sur les mois qui viennent.
Plus qu’une crise sanitaire, la pandémie a remis en question nos modèles économiques et sociaux. Le sentiment d’urgence a accéléré des changements structurels déjà en marche. L’année 2021 est une année clé pour la relance et le renouveau de l’économie, la reprise sera « féroce» selon Li Wei (Global Chief Investment Strategist – BlackRock). Mais les marchés, et les banques centrales, risquent une mise à l’épreuve face à une éventuelle surchauffe. A quoi faut-il donc s’attendre ?
En préambule, Li Wei affirme haut et fort qu’une reprise très forte va se poursuivre sur les mois qui viennent, une reprise jugée même « spectaculaire » et sous-estimée par les marchés. Selon l’analyste, juin marquera « l’instant de vérité », les banquiers centraux pourraient en effet être en face de cette croissance plus forte que prévue. Leurs positions, au même titre que leur communication, seront des éléments déterminants pour la tournure que prendraient les marchés.
Amorcé depuis fin 2020, le retournement (même violent !) en faveur des cycliques va se poursuivre.
En effet, les analystes à BlackRock s’attendent à ce que les réouvertures (même de nature « stop-start ») continuent à favoriser les cycliques, en particulier dans les pays émergents où la rotation ne s’est pas encore jouée. Selon Sam Vecht (Head of Emerging Europe & Frontier Markets), malgré les réponses budgétaires moins importantes dans ces pays, ils ont mieux encaissé et amorti le choc économique causé par la crise sanitaire. En outre, « pour des raisons, à ce jour, ni très claires ni homogènes », leur situation sanitaire est meilleure que dans les pays développés. Pour ces raisons, et aussi pour leur discipline en matière de politique monétaire, les économies émergentes, en particulier asiatiques, continueront à attirer les « excès de liquidités » qui inondent les pays développés.
Les analystes n’excluent pas les risques prépondérants dans les pays d’Amérique Latine, et les tensions autour de la livre turque, ou encore les scandales géopolitiques/ de gouvernance en Russie, en Chine… Cependant, nous sommes peut-être en train d’être témoin d’une refonte de la mondialisation, avec une polarisation U.S. versus Chine, celle-ci s’imposant de plus en plus au centre de l’échiquier mondial. Ils notent par ailleurs que l’arrivée de Biden est certes, favorable à plus de multilatéralisme, mais que la position vis-à-vis de la Chine reste inchangée.
L’attrait pour les places émergentes reste cependant asymétrique, notamment en Chine, où il existe une dichotomie prononcée entre l’économie réelle et les marchés boursiers. Les actions « momentum » ont bondi de 100% depuis Janvier 2020. Les technologies nord-asiatiques dominent la cote, avec notamment les géants chinois qui concentrent à eux seuls autour de 35% du MSCI China (Alibaba, Tencent, Meituan). Selon Sam Vecht, ces indices ne reflètent en aucun cas l’économie chinoise réelle, qui regorge d’opportunités d’investissement plus intéressantes et aux valorisations plus attractives. Le secteur de la technologie chinoise, en plus d’être survalorisé, est menacé par des controverses liées à la gouvernance, appelant à plus de contraintes réglementaires.
La crise, une occasion pour reconstruire différemment ?
Sur le long-terme, les gagnants seront ceux qui sauront épouser la durabilité sociale et environnementale. La crise sanitaire a été une occasion pour déployer des fonds de relance pour investir dans ces vecteurs de croissance que sont les technologies disruptives et les solutions éco-responsables. Selon les experts de BlackRock, les pays développés, et notamment l’Europe, sont à privilégier sur ce volet. La Chine essaie quant à elle de se frayer (lentement) un chemin vers une économie plus respectueuse de l’environnement (on remarque le biais «E » de ESG).
« Super cycle » sur les commodities ?
Sam Vecht admet que certes, la dynamique de l’offre et la demande joue en faveur des matières premières, mais il n’y a aucune raison valable pour s’exciter outre mesure, étant donné la nature cyclique de la production industrielle. Concernant le retard de l’or, qui est normalement sujet de convoitises dans un environnement de taux bas, et de craintes inflationnistes, Sam Vecht pense que sa vertu de valeur refuge est plus ou moins évincée par le Bitcoin. Mais Sam Vecht ne cache pas son scepticisme vis-à-vis de cette cryptomonnaie.
Les experts de BlackRock restent globalement optimistes sur les perspectives à venir et sont favorables aux actifs risqués et cycliques. Ils misent particulièrement sur le potentiel des émergents asiatiques. Par ailleurs, si ce n’est pas encore fait, il est grand temps de se positionner sur les thématiques du futur, et les technologies disruptives porteuses de sens.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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