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Publié le vendredi 14 mai 2021La mise à l’arrêt subite de l’activité en 2020 n’a pas eu que des méfaits. Elle a alimenté le débat sur la durabilité de nombreuses de nos pratiques. Alors que les pendules sont remises à l’heure, BNY Mellon trouve des raisons d’être optimiste et les thèmes de la durabilité et la mobilité y sont plus que jamais d’actualité.
Anne-Laure Frischlander (Directrice Générale de BNY Mellon France, Belgique et Luxembourg) et Violaine de Serrant (Directrice Générale de Distribution) nous présentent BNY Mellon Global Real Return, sa version « Sustainable » et BNY Mellon Mobility Innovation.
Le scénario privilégié est celui d’une reprise solide et grâce au fameux trio : profusion de liquidités, vaccination et réouvertures, et libération de l’épargne. En termes d’allocations, cela se traduit par une position pro-risque et procyclique. On rappelle que BNY Mellon Global Real Return est un fonds multi classes d’actifs, avec une approche plutôt défensive qui vise un rendement de cash+4%. Mais l’heure n’est pas (encore) à la réserve. Pour remplir son contrat, la gestion sait se montrer agile et dynamique. Après un point bas de 29% d’exposition actions en mars 2020, le fonds est aujourd’hui au maximum de son exposition à 60%.
En effet, la structure du fonds est conçue de telle sorte que celui-ci puisse s’adapter aux différentes conjonctures économiques. D’un côté, on retrouve une poche de rendement, offrant une exposition aux actifs risqués (actions, crédit, dette émergente, actifs alternatifs…). De l’autre, des actifs stabilisateurs servent d’amortisseurs en phases de volatilité ou de marchés baissiers (emprunts d’Etats, liquidités, métaux précieux… et également des couvertures en produits dérivés). Les pondérations respectives sont maniées au gré des vues macroéconomiques des gérants.
Dans le contexte actuel, la gestion décide de surpondérer les actions, en mettant l’accent sur la cyclicité du portefeuille. Elle est également favorable à la dette émergente, mais en devise locale. Le crédit est moins apprécié. La poche « stabilisateurs » a été drastiquement réduite (12%). La gestion fuit les emprunts d’Etats, et n’est pas très fan non plus des métaux précieux (5.8%), notamment l’or (inflation oui, mais quid des tensions à la hausse des taux qui à leur tour militent pour un dollar fort ?). Le reste est donc alloué en liquidités et des couvertures sur les actions.
Une version « sustainable » de ce fonds a été lancée début 2020 : BNY Mellon Sustainable Global Real Return. Il pour vocation de suivre le modèle du fonds « classique » avec quelques reconfigurations (ou restrictions) : pas de tabac, respect du UN Global Compact, ainsi que l’objectif 2° à horizon 2050. Mais le fonds va également aller puiser dans d’autres sources de rendement, c’est-à-dire les thématiques durables porteuses de sens (et de croissance !), à l’exemple des énergies renouvelables et l’éducation. Cependant, pour illustrer la similitude entre les 2 fonds, il est important de noter un alignement 94% du « top-down » et 84% du « bottom-up ». Ils génèrent donc des performances comparables.
3 remarques importantes : la poche alternative est plus importante dans la version « Sustainable », la rotation cyclique lui a grandement profité, et le fonds est moins exposé à (ou diversifié dans) la dette émergente et le crédit (peu d’émetteurs remplissent les critères).
Deuxième volet de cette conférence : l’importance que revêt le thème de la mobilité aujourd’hui et comment cela est mis en musique dans BNY Mellon Mobility Innovation.
A la question de « pourquoi ? », Anne-Laure Frischlander répond avec toute simplicité : « parce que le statu quo n’est plus viable ».
En quelques chiffres :
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28% : la part des transports dans les émissions de GES (gaz à effets de serre)
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9.8 milliards : l’estimation de la population mondiale à horizon 2050
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1.35 million : le nombre des morts (par année !) à cause des accidents de la route
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95% : la proportion du temps où les voitures sont garées
Des chiffres alarmants en effet. La mobilité du futur apporte de nombreuses solutions dans lesquelles BNY Mellon investit et s’investit. « L’électrification est une grosse partie de l’équation, mais pas la seule », selon Anne-Laure Frischlander. Le cadre d’investissement s’appuie sur 4 vecteurs de croissance : la Connectivité, l’Autonomie, le Partage, et l’Electrification.
Par ailleurs, l’innovation en matière de mobilité se déplace au-delà du cadre seul de la voiture électrique, pour toucher plusieurs industries, et en faire naître de nouvelles. La connectivité crée des besoins en matière de cybersécurité, l’autonomie doit faire preuve d’adaptabilité, le partage ne se résume plus à l’espace-temps (covoiturage), mais englobe désormais La Data. L’électrification, quant à elle, fait objet de nouvelles réglementations et engendre des impératifs de sécurité énergétique.
La stratégie s’inscrit par conséquent dans cette pluralité : diversification sur 17 secteurs, en ciblant avant tout, des sociétés de premier plan. Tout en visant loin, la gestion fait le choix de la stabilité et la prudence, en investissant dans des sociétés établies dont le risque reste contenu. La volatilité est donc moindre, tout en offrant des perspectives de croissance considérable (bénéfice par actions double de l’indice à horizon 3-5 ans). Tactiquement, le poids de la technologie a été réduit de 50% à 40% pour en réallouer une partie dans les profils cycliques qui représentent à présent 30% du portefeuille.
En résumé, BNY Mellon offre une gamme étoffée : d’un côté des fonds flexibles (défensifs, mais pas trop), avec une version qui rentre dans les codes de ce qui est considéré comme durable, et d’un autre, une expertise sur les thématiques porteuses (depuis 2001, 7.5 milliards sous gestion) à l’exemple de BNY Mobility Innovation.
Pour en savoir plus sur les fonds BNY Mellon IM, cliquez ici.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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