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Le potentiel de la dette émergente n'est pas encore essoufflé...
Publié le mercredi 28 juillet 2021La dette émergente tire son épingle du jeu en ce deuxième trimestre, portée par l’environnement « risk on » favorable au segment du Haut Rendement. Après ce fort rallye, les spreads ont-ils touché leur plus bas ? Le ton plus ferme de la Fed risque-t-il d’entraîner de la volatilité ? Le variant delta est-il à craindre ? Eléments de réponse avec ces experts de la dette émergente chez Jupiter AM.
Alejandro Arevalo, directeur d’investissement, dette émergente chez Jupiter AM
Abstraction faite de la pandémie, l’ère « post-Trump » a été globalement propice aux actifs émergents, où la composante risque géopolitique est très prépondérante. Ensuite, la posture accommodante des banques centrales majeures (pas seulement aux US) a favorisé la croissance et la prise de risque. Dans un environnement à taux zéro, la dette émergente attire les investisseurs en quête de rendement, notamment sur le segment High Yield entreprises, qui va souvent de pair avec une duration courte.
Cependant, certains craignent un nouveau « taper tantrum » qui mettrait à mal la dette émergente, en plus d’un dollar qui semble monter en force.
Alejandro Arevalo estime le changement de configuration du « dot plot » comme très modéré et normal avec des prévisions de croissance et d’inflation « core » désormais à 7% et 3.4%, respectivement. Donc non seulement le changement de ton de la Fed n’est-il pas radical et inquiétant, mais il est plutôt souhaitable et bénin. Ceci amoindrit les risques d’incertitudes ou de voir un éventuel « taper tantrum » car les marchés intègrent désormais l’idée d’une « normalisation » graduelle.
En plus, les économies émergentes sont aujourd’hui plus résilientes (balances commerciales plus solides, risques géopolitiques moindres…), chose qui réduit la vulnérabilité et la volatilité de ces marchés. Enfin, Alejandro Arevalo estime que le fameux « dot plot » n’a jamais été un indicateur fiable de l’évolution effective des taux directeurs de la Fed, comme cela a été récurremment démontré durant la période 2015-2016 puis en 2019.
Dans ce contexte, la gestion estime qu’il y a encore plusieurs cartes à jouer au sein des émergents pour générer l’alpha :
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Après la Chine et les US, puis l’Europe, le redémarrage se généralise au sein des pays émergents également
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Certains pays pris de court par le variant delta lors du deuxième trimestre (Inde, Malaisie…) présentent encore un fort potentiel de rebond
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Les banques centrales des pays émergents tentent de préserver leur crédibilité en matière de « contrôle » de l’inflation
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En Europe de l’Est, la gestion voit des opportunités en Ukraine qui bénéficie de meilleurs fondamentaux économiques (meilleure balance commerciale, soutien du FMI…)
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La Turquie, bien que mitigée sur le plan macroéconomique, recèle des opportunités sur le court-terme, avec des entreprises aux bilans assainis
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En Afrique, nombreux sont les pays qui tirent leur épingle du jeu de la flambée des cours du pétrole et des matières premières (Nigéria, Sud d’Afrique, Ghana…)
Les moteurs de performance ont donc principalement été liés aux thèmes « post-covid » qui ont contribué à l’amélioration des finances des entreprises et des Etats. La gestion continue de jouer sur ces principaux leviers : redémarrage (principalement le pétrole et l’agriculture), Haut Rendement et duration courte.
Ces thèmes ne sont pas encore « essoufflés » selon la gestion, au vu du retard entraîné par la propagation du variant delta. Mais la prudence est de mise, il faut allier valorisation et risque idiosyncratique, selon la gestion. La prudence est justement le seul élément qui leur a « coûté » au premier semestre, réitèrent les gérants, qui avaient notamment sous-pondéré la Turquie et l’Ukraine.
H24 : Pour en savoir plus sur les fonds Jupiter AM, contactez Thomas Ibanez et les équipes d'ALFI en cliquant ici.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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