CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7818.91 -0.7% +5.94%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 26.16%
Sienna Actions Bas Carbone 10.56%
Aperture European Innovation 9.26%
Piquemal Houghton Global Equities 9.22%
Digital Stars Europe 8.45%
Jupiter Financial Innovation 8.27%
AXA Aedificandi 4.20%
GIS SRI Ageing Population 4.13%
R-co Thematic Real Estate 3.48%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 2.41%
MS INVF Global Opportunity 2.36%
DNCA Invest Beyond Semperosa 2.05%
Athymis Industrie 4.0 1.55%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 1.17%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 0.88%
Auris Gravity US Equity Fund 0.13%
HMG Globetrotter -0.07%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.41%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance -0.69%
JPMorgan Funds - Global Dividend -1.10%
Pictet - Digital -1.30%
VIA Smart Equity World -1.46%
Mandarine Global Transition -1.78%
Fidelity Global Technology -1.89%
Thematics Water -1.97%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance -2.10%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -2.66%
Square Megatrends Champions -2.73%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -2.80%
MS INVF Global Brands -2.83%
Pictet - Security -2.83%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology -2.90%
CPR Invest Climate Action -3.07%
Sienna Actions Internationales -3.25%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -3.72%
Mirova Global Sustainable Equity -3.94%
Sycomore Sustainable Tech -4.08%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -4.38%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -4.42%
EdR Fund US Value -4.60%
Thematics Meta -4.75%
ODDO BHF Global Equity Stars -4.76%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance -4.79%
Russell Inv. World Equity Fund -4.79%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -5.23%
JPMorgan Funds - Global Select Equity -5.62%
Groupama Global Active Equity -5.77%
ODDO BHF Artificial Intelligence -5.91%
Candriam Equities L Oncology -6.02%
Covéa Actions Monde -6.21%
Covéa Ruptures -6.33%
Groupama Global Disruption -6.44%
Ofi Invest ESG Grandes Marques -6.69%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology -6.73%
JPMorgan Funds - US Technology -6.96%
Eurizon Fund Equity Innovation -7.12%
R-co Thematic Blockchain Global Equity -7.22%
Thematics AI and Robotics -7.53%
Franklin Technology Fund -7.69%
Tocqueville Global Tech ISR -7.97%
JPMorgan Funds - America Equity -8.10%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -8.24%
Franklin U.S. Opportunities Fund -8.24%
EdR Fund Healthcare -8.37%
Athymis Millennial -8.44%
Franklin India Fund -9.02%
CPR Global Disruptive Opportunities -9.82%
BNP Paribas US Small Cap -10.01%
AXA WF Robotech -10.24%
Claresco USA -11.32%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -13.27%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac ne souhaite pas "danser sur le volcan pour l'instant endormi"...

http://files.h24finance.com/jpeg/Didier%20Saint-Georges%20v3.jpg

 

Un rebond du prix du pétrole de 26 à  40 dollars le baril, accompagné d’une posture de nouveau accommodante des grandes Banques centrales ont nourri depuis le 11 février un sursaut des marchés actions, similaire dans son ampleur à  celui du mois d’octobre 2015.

 

Au sein des multiples statistiques économiques publiées quotidiennement, les marchés ont aussi choisi de retenir celles qui permettaient, pour la Chine comme pour les États-Unis, de soutenir l’hypothèse d’un scénario économique plus favorable (ne jamais sous-estimer l’inclination naturelle de l’être humain à  privilégier les informations qui vont dans le sens de ce qu’il souhaiterait).

 

Un examen lucide des faits, qui s’efforce de distinguer l’essentiel du bruit, continue d’indiquer la poursuite du nouveau régime de marchés entamé l’été dernier (voir la Carmignac’s Note de juillet 2015 « La grande transition a commencé »).

 

Le maintien vaille que vaille du soutien monétaire des Banques centrales permet des mouvements intermédiaires significatifs, et autorise une dose d’opportunisme.

 

Mais l’accumulation des déséquilibres, d’ordres économique, financier, monétaire et politique provoque une asymétrie des risques toujours défavorable aux niveaux de marchés actuels.

 

Par conséquent, nous ne nous joignons pas à  la danse générale sur le volcan, fût-il pour l’instant endormi.

 

Nous maintenons une gestion des risques très attentive, et un ciblage de notre exposition sur les actifs dont l’asymétrie des risques nous semble aujourd’hui encore favorable (voir la Carmignac’s Note de mars 2016 « Les somnambules »).

 

 

  • Fausses bonnes nouvelles

 

Confrontées à  des marchés financiers très nerveux en début d’année, les grandes Banques centrales ont de nouveau assuré ces derniers de leur soutien.

 

Après que la Banque du Japon eut pour la première fois instauré un taux de dépôt négatif fin janvier, dans une énième tentative de faire baisser sa monnaie pour relancer l’économie, la Chine abaissait en février les ratios de réserves obligatoires imposées aux banques, la BCE annonçait en mars l’augmentation et la diversification de son soutien quantitatif, puis la Fed enfin, revoyait en baisse ses prévisions de hausse des taux directeurs annoncées en décembre dernier.

 

Déjà  rassérénés par une sortie du prix du pétrole de la zone de panique, sous les 30 dollars le baril, les marchés ont trouvé dans cet afflux de « bonnes nouvelles » la justification compréhensible d’un retour de l’appétit pour le risque.

 

Il ne s’agit néanmoins que d’un mouvement intermédiaire.

 

D’abord, ces postures des Banques centrales constituent autant de constats d’échecs.

 

En zone euro comme au Japon, les rythmes annuels d’inflation, qui avoisinent toujours 0%, bien loin des objectifs officiels visés, condamnent les banquiers centraux à  la surenchère.

 

Et aux États-Unis, c’est bien la fragilité de l’économie qui oblige la Fed à  revoir en baisse ses prévisions de « normalisation graduelle » de sa politique monétaire, deux mois après les avoir annoncées.

 

Ensuite, et c'est là  l'essentiel, les marchés ne perçoivent pas encore que ces échecs sont inéluctables.

 

Les problèmes auxquels est confrontée l'économie globale, surendettement et insuffisance de la demande, ne seront pas résolus par la seule politique monétaire, fût-elle non conventionnelle.

 

Comme nous le décrivions sous le terme médical de " iatrogénie " dans la Carmignac's Note du mois dernier, l'écrasement des taux d'intérêt par les Banques centrales aggrave désormais la situation qu'il était censé soulager : il encourage la poursuite de l'endettement des états, compresse encore la marge bénéficiaire des banques, et renforce le besoin d'épargne des consommateurs au lieu de les inciter à  dépenser.

 

Dans ces circonstances, seul un regard très court-termiste peut se réjouir d'un ultime et vain effort des Banques centrales.

 

Cruellement, les marchés n'auraient bien sûr pas lieu de se réjouir davantage de la perspective d'un resserrement monétaire aux États-Unis.

 

Or, la Présidente de la Fed Janet Yellen pourrait bientôt devoir admettre que le coût des loyers et des produits de base aux États-Unis a commencé de monter, hausse de prix d’autant plus inconfortable que non seulement elle nourrirait une reprise de l’inflation, mais elle grèverait dans le même temps le pouvoir d’achat et donc les perspectives pour la consommation.

 

 

  • La question de la croissance américaine

 

Visiblement, le débat se poursuit sur la résilience de l'économie américaine.

 

Chaque nouvelle donnée statistique est extrapolée par les uns et les autres, dans une sorte d’analyse chartiste appliquée à  l’économie en guise de réflexion.


Cette myopie de l’analyse macro-économique contribue à  l’instabilité des marchés.


Il nous semble plus fiable d'examiner les fondamentaux de la dynamique économique actuelle, et d'essayer d'en tirer des enseignements en tendances.

 

Ce que l'on constate alors, c'est que les marges des entreprises américaines ont chuté de 10,6% à  la fin de 2011 à  7,6% aujourd’hui.

 

Il est par conséquent cohérent d'observer aujourd'hui un retournement durable du cycle d'investissement, dont l’évolution des marges est le principal moteur.

 

Par ailleurs, la consommation américaine a profité largement depuis cinq ans d'un double effet d'enrichissement (par l'augmentation des prix de l'immobilier et des actifs financiers) qui faiblit désormais.

 

Par conséquent, il est naturel d'observer aujourd'hui le début d'un ralentissement de la consommation, de biens comme de services, et une augmentation du taux d’épargne (5,4% aujourd’hui contre 4,9% en fin d’année dernière).

 

Le risque nous semble toujours important que la croissance américaine ralentisse sensiblement sous la barre des 2% en 2016, sans que la Banque centrale, désormais en phase de resserrement monétaire, puisse intervenir en assouplissant sa politique.

 

Les marchés n’y sont pas préparés.

 

 

  • La question de la Chine

 

La trajectoire de l'économie chinoise, qui représente à  elle seule 16% du PIB mondial et 25% des investissements, est bien sûr décisive pour l’activité américaine et européenne, ainsi que pour le risque de marché.

 

Or, cette question soulève une problématique majeure, car le rééquilibrage de l’économie associé à  l'ampleur des surcapacités industrielles rend incontournable une forte réduction du rythme des investissements en Chine.

 

De deux choses l'une : soit le rythme des investissements est l'objet d'un ajustement rapide.

 

Dans ce scénario, une forte dépréciation du renminbi serait très difficile à  éviter, du fait des sorties de capitaux, et de la nécessité d’amortir l'impact que ce coup de frein aurait sur l'économie domestique.


Une telle dévaluation entraînerait une pression très renforcée sur la compétitivité des autres grandes économies du monde.

 

C’est la perception de ce risque qui a en partie ouvert les yeux des marchés en début d’année.

 

Soit, seconde option, le gouvernement continue de financer une décrue seulement très graduelle de ces investissements afin de préserver sa croissance.

 

C'est l'option apparemment privilégiée désormais par les autorités chinoises.

 

Dans ce cas, les nouvelles sur la croissance seront « rassurantes » à  court terme et le marché pourrait s’en satisfaire, a fortiori si les mesures de contrôle des changes mises en œuvre parviennent à  modérer dans l'immédiat les pertes de réserves de change.

 

Mais dans ce cas, le niveau d'endettement du secteur privé chinois, qui s’est déjà  envolé de 140% du PIB en 2008 à  240% aujourd’hui, continuera de s'aggraver.

 

Car le rythme de la croissance du crédit, entre 16 et 20% l'an, dépasse largement celui de la croissance du PIB, au mieux de l'ordre de 4 à  5%.

 

Et circonstance aggravante, les créances douteuses du secteur bancaire atteignent selon nos estimations déjà  près du tiers du PIB chinois.

 

Par conséquent, cette option n'est pas tenable.


Ces scénarios peuvent être temporairement ignorés par les marchés, mais ils justifient selon nous une gestion très attentive compte tenu de la forte asymétrie des risques qu’ils représentent.

 

Ainsi, si les Banques centrales n’ont pas d’autre choix que de continuer de faire ce qu’elles peuvent, leur capacité d’action effective atteint ses limites, ce que les marchés ont commencé à  percevoir en début d'année.

 

Dans le même temps, les risques économiques ont continué de s'accumuler.

 

S’y ajoutent d’ailleurs désormais des écueils politiques nouveaux en Europe, qui se nourrissent l’un l’autre : impact économique de la crise des migrants, sécurité, risque de Brexit.

 

Ce diagnostic n’est certes pas incompatible avec des mouvements de marché intermédiaires.


Mais il justifie de maintenir pour l’instant nos investissements de conviction à  l’abri d’une gestion prudente (NDLR H24 : "au sein" d'une gestion prudente).

 

Achevé de rédiger le 31/03/2016

 

 

Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac, cliquez ici

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 33.18%
Alken Fund Small Cap Europe 28.90%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 21.09%
Tailor Actions Avenir ISR 17.64%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 16.29%
Groupama Opportunities Europe 14.71%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 13.06%
Uzès WWW Perf 12.53%
Covéa Perspectives Entreprises 11.57%
VALBOA Engagement ISR 11.46%
Ecofi Smart Transition 11.42%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 11.09%
Richelieu Family 10.96%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 10.95%
Europe Income Family 10.58%
Tocqueville Euro Equity ISR 10.55%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 10.47%
EdR SICAV Tricolore Convictions 9.82%
Quadrige France Smallcaps 9.37%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.25%
Fidelity Europe 8.22%
Mandarine Premium Europe 7.85%
Mandarine Europe Microcap 7.69%
Dorval Drivers Europe 6.72%
ADS Venn Collective Alpha Europe 6.27%
Sycomore Europe Eco Solutions 5.42%
Mirova Europe Environmental Equity 5.38%
Palatine Europe Sustainable Employment 5.17%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.10%
HMG Découvertes 4.71%
Norden SRI 4.64%
Gay-Lussac Microcaps Europe 4.61%
Mandarine Unique 4.08%
LFR Euro Développement Durable ISR 3.63%
VEGA France Opportunités ISR 2.90%
Tocqueville Croissance Euro ISR 2.43%
Lazard Small Caps France 2.35%
Echiquier Positive Impact Europe 2.05%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 1.95%
VEGA Europe Convictions ISR 1.03%
Eiffel Nova Europe ISR -0.09%
DNCA Invest SRI Norden Europe -0.79%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -1.06%
CPR Croissance Dynamique -3.56%
ADS Venn Collective Alpha US -7.81%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 18.47%
Income Euro Sélection 2.57%
IVO Global Opportunities 2.30%
Carmignac Portfolio Credit 2.24%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 2.17%
Axiom Short Duration Bond 1.96%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 1.84%
Schelcher Global Yield 2028 1.62%
La Française Credit Innovation 1.61%
Ostrum SRI Crossover 1.57%
Mandarine Credit Opportunities 1.53%
Alken Fund Income Opportunities 1.45%
DNCA Invest Credit Conviction 1.43%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 1.43%
Tikehau 2027 1.36%
Auris Investment Grade 1.35%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 1.32%
Tikehau European High Yield 1.26%
Tikehau 2029 1.14%
Ofi Invest Alpha Yield 1.14%
Ofi Invest High Yield 2029 1.13%
Jupiter Dynamic Bond 1.07%
Groupama Alpha Fixed Income Plus 1.06%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 1.05%
La Française Rendement Global 2028 1.04%
R-co Conviction Credit Euro 1.02%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 1.01%
Omnibond 1.01%
Auris Euro Rendement 0.92%
Tailor Crédit Rendement Cible 0.72%
Tailor Credit 2028 0.54%
Eiffel Rendement 2028 0.53%
Sanso Short Duration 0.41%
M All Weather Bonds 0.16%
Epsilon Euro Bond 0.11%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 0.05%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF -0.09%
EdR Fund Bond Allocation -0.26%
IVO EM Corporate Debt UCITS -0.68%
Lazard Credit Opportunities -0.88%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -1.36%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.10%
Amundi Cash USD -5.76%