CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7969.69 +0.4% +7.98%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 47.68%
Jupiter Financial Innovation 24.98%
Digital Stars Europe 17.35%
Aperture European Innovation 16.20%
Piquemal Houghton Global Equities 13.50%
AXA Aedificandi 13.11%
R-co Thematic Real Estate 12.29%
Sienna Actions Bas Carbone 11.68%
Auris Gravity US Equity Fund 10.45%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 6.94%
Athymis Industrie 4.0 6.34%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 6.03%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 5.86%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 5.40%
HMG Globetrotter 5.34%
GIS Sycomore Ageing Population 4.73%
Square Megatrends Champions 3.72%
VIA Smart Equity World 3.20%
DNCA Invest Beyond Semperosa 2.57%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.24%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.53%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 1.49%
Sycomore Sustainable Tech 1.49%
JPMorgan Funds - Global Dividend 1.17%
Mandarine Global Transition 1.13%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.86%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 0.85%
Groupama Global Active Equity 0.64%
Candriam Equities L Oncology 0.60%
Thematics Water 0.42%
Sienna Actions Internationales 0.22%
CPR Invest Climate Action -0.24%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance -0.33%
Fidelity Global Technology -0.45%
MS INVF Global Opportunity -0.57%
Pictet - Digital -0.82%
Groupama Global Disruption -1.04%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -1.07%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.29%
Russell Inv. World Equity Fund -1.31%
Mirova Global Sustainable Equity -1.79%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -1.80%
Eurizon Fund Equity Innovation -1.94%
Franklin Technology Fund -2.12%
Covéa Ruptures -2.27%
Thematics AI and Robotics -2.42%
ODDO BHF Artificial Intelligence -2.59%
JPMorgan Funds - Global Select Equity -3.25%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.31%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology -3.46%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -3.87%
JPMorgan Funds - US Technology -4.40%
Ofi Invest Grandes Marques -4.52%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -4.68%
Thematics Meta -4.81%
Echiquier Global Tech -4.89%
Covéa Actions Monde -4.94%
Pictet - Security -5.62%
ODDO BHF Global Equity Stars -6.09%
MS INVF Global Brands -6.39%
JPMorgan Funds - America Equity -6.49%
AXA WF Robotech -6.64%
Franklin U.S. Opportunities Fund -6.80%
Claresco USA -6.85%
EdR Fund Healthcare -6.91%
EdR Fund US Value -7.21%
BNP Paribas US Small Cap -7.43%
Athymis Millennial -8.06%
CPR Global Disruptive Opportunities -9.04%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -9.12%
Franklin India Fund -11.61%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

L’analyse de Didier Saint-Georges : Carmignac’s Note de septembre…

 

http://files.h24finance.com/jpeg/Didier%20Saint-Georges%20v3.jpg

Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement et Managing Director

 

 

"There’s nothing you can do that can’t be done...No one you can save that can’t be saved, it’s easy..."

The Beatles

 

Malgré des années d’assouplissement quantitatif et de taux d’intérêt plus bas que jamais, les politiques monétaires ne sont pas parvenues à empêcher que la croissance économique, presque partout, continue de décevoir chaque année depuis huit ans.

 

Ce constat d’échec entraine trois conséquences.

 

La première est la plus bénigne : ce qui devait être un traitement de la grande crise financière exceptionnel et temporaire est en train de devenir permanent.

 

Les Banques centrales sont acculées à maintenir des politiques monétaires hyper-accommodantes.

 

Les marchés s’en réjouissent, mais le problème pour l’économie réelle est que ces politiques butent de plus en plus sur la loi des rendements dé- croissants : leur impact s’épuise au fur et à mesure que les taux d’intérêt atteignent des niveaux extrêmement bas.

 

La seconde conséquence est une augmentation du risque économique : même avec des taux qui demeureraient éternellement bas, le manque de croissance nominale ne permet pas de réduire les déséquilibres financiers des États.

 

Dans le même temps, le modèle économique du secteur bancaire est ébranlé.

 

La question de la soutenabilité de la dette et de la faiblesse du secteur bancaire dans un contexte de croissance trop faible constitue un risque important à terme pour la stabilité financière globale.

 

La menace sur la crédibilité des Banques centrales, embarquées dans une fuite en avant mal contrôlée, ajoute à ce risque.

 

Ce qui amène à la troisième conséquence de cet échec des Banques centrales : la pression s’accroit désormais sur les gouvernements pour reprendre la main sous forme de politiques budgétaires et fiscales.

 

La croissance économique redevient un enjeu politique de premier plan dans des calendriers électoraux chargés, et nourrit, sous la pression de populations laissées pour compte depuis huit ans, des appels tous azimuts à la relance économique.

 

Pour les marchés, de taux comme d’actions, il s’agirait d’un changement de paradigme décisif, après huit années d’un régime univoque, principalement influencé par l’action des Banques centrales sur le prix des actifs financiers.

 

Cette transition, encore hypothétique, mérite donc d’être examinée par les investisseurs sous l’angle de la gestion des risques.

 

 

  • Tournant budgétaire ?

 

Depuis le début de l’année, l’essentiel de la croissance américaine a reposé sur les dépenses des consommateurs.

 

Comme nous l’anticipions (voir la Carmignac’s Note d’avril 2016 « Danse sur un volcan »), les dépenses d’investissement du secteur privé ont continué de décélérer, grevées par la baisse des marges des entreprises, et l’abondance des capacités de production inutilisées.

 

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y a pas de raison aujourd’hui d’anticiper une reprise de l’investissement à brève échéance.

 

En revanche, la consommation pourrait commencer à souffrir de l’augmentation du prix des loyers et de la santé, voire d’un affaiblissement de la confiance provoquant une augmentation du taux d’épargne.

 

La croissance américaine est par conséquent toujours vulnérable à un ralentissement cyclique, dans le contexte d’une croissance potentielle à moyen terme qui dépasse à peine 1% désormais.

 

Dans le même temps, à l’aube de l’élection présidentielle, les dépenses publiques de construction en pourcentage du PIB y sont au plus bas historique (au moins depuis 40 ans !).

 

Dès lors, il ne faut pas s’étonner qu’Hillary Clinton présente un programme économique incluant un plan d’investissement public de 275 milliards de dollars sur cinq ans, pour pallier la faiblesse de l’investissement privé, et que Donald Trump évoque « la nécessité de repenser totalement les infrastructures de la nation ».

 

Même si la promesse parallèle de baisses d’impôts drastiques rend la remarque de Donald Trump un peu creuse, il y a bien surenchère de promesses de relance budgétaire.

 

Début août, le Japon a annoncé un nouveau programme de stimulus fiscal estimé à 275 milliards de dollars (28 000 milliards de yens).

 

Même si la réalité des chiffres annoncés est sujette à caution, il s’agit d’un retournement de priorité spectaculaire quand on se souvient de la décision funeste en 2014 d’augmenter la taxe sur la consommation à 8%, qui fit plonger rapidement l’économie nippone.

 

Au Royaume-Uni, il est probable que le nouveau chancelier Philip Hammond annonce prochainement un programme d’investissement public pour pallier l’impact économique négatif du vote en faveur du Brexit.

 

En zone euro, les marges de manœuvre demeurent polarisées entre d’un côté l’Allemagne qui vient d’annoncer un surplus budgétaire de 18,5 milliards d’euros (soit 1,2% du PIB) pour le premier semestre, et le reste de la zone en déficits excessifs.

 

Mais, suite aux menaces sur la croissance créées par le vote britannique en faveur du Brexit, la Commission européenne pourrait devenir encore plus tolérante à l’égard des pays en délicatesse avec les règles de rigueur du pacte de stabilité.


Quant à l’Allemagne, le ralentissement que pourrait bientôt subir son économie, ainsi que les encouragements d’instances comme le FMI, pourraient amener le gouvernement Merkel à surmonter sa répugnance historique à faire profiter un peu plus ses contribuables, accessoirement aussi ses électeurs l’an prochain, des fruits de sa bonne gestion, sous forme de réduction d’impôts ou d’augmentation des dépenses.

 

 

  • Quid de telles perspectives pour les marchés ?

 

Ce « passage de bâton » du soutien monétaire au soutien budgétaire est certes loin d’être acquis.


Aux États-Unis, il peut y avoir loin des promesses aux actes, a fortiori si les élections au Congrès, en Novembre prochain également, devaient reconduire une majorité républicaine.

 

En Europe et au Japon, s’éloigner davantage encore de l’orthodoxie financière nécessiterait un « courage » politique auquel nous ne sommes plus habitués.

 

Les marchés obligataires reflètent aujourd’hui ce scepticisme : les rendements des emprunts d’État américains à trente ans restent très proches des plus bas historiques en cette fin d’été.

 

Mais la surperformance sur les marchés d’actions des secteurs industriels et cycliques depuis les plus bas de janvier/février traduit, en revanche, davantage d’espoir.


En cas de déception économique, les marchés obligataires pourraient donc continuer de bien se tenir, mais aux niveaux actuels leur potentiel de gains supplémentaires n’en serait pas moins très limité.

 

Les marchés actions, en revanche, sanctionneraient les valeurs cycliques pour revenir sur les valeurs plus défensives.

 

À contrario, en cas de relance budgétaire convaincante, les marchés actions pourraient y trouver le relais de soutien dont ils ont besoin aujourd’hui, encore que les valeurs cycliques aient déjà largement profité de cette anticipation, mais le marché obligataire serait très vulnérable.

 

Il le serait d’autant plus que va se faire jour d’ici la fin de l’année une légère tension de l’inflation aux États-Unis, qui s’ajoutera à la fin du choc déflationniste qu’avait provoqué l’effondrement du prix du pétrole en 2015.


A ce stade, les risques sont devenus donc défavorablement asymétriques pour les marchés obligataires.

 

En revanche, la prolongation de politiques monétaires très accommodantes et la possibilité de plans de soutien à l’économie maintiennent des perspectives plus favorables aux marchés d’actions et de crédit.


Ils justifient d’y conserver encore quelques temps notre exposition.

 

Toutefois, nous gardons à l’esprit qu’une tension sur les taux d’intérêt ne manquerait pas de contaminer la valorisation de ces classes d’actifs.

 

Ce diagnostic nous enjoint d’être doublement vigilants dans les prochains mois à l’égard de l’évolution du complexe politique monétaire/ politique budgétaire.

 

"The Long and Winding Road Will never Disappear..."

The Beatles

 

 

Achevé de rédiger le 31/08/2016 


Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac, cliquez ici

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Alken Fund Small Cap Europe 48.54%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 47.38%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 39.68%
Tailor Actions Avenir ISR 29.54%
Tocqueville Value Euro ISR 26.57%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 24.08%
Quadrige France Smallcaps 23.48%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 22.92%
Groupama Opportunities Europe 22.70%
VALBOA Engagement ISR 22.54%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 20.83%
Uzès WWW Perf 20.83%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 17.89%
Covéa Perspectives Entreprises 17.36%
Mandarine Premium Europe 16.61%
Richelieu Family 16.25%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 16.16%
Ecofi Smart Transition 13.65%
Tocqueville Euro Equity ISR 13.60%
Europe Income Family 13.23%
EdR SICAV Tricolore Convictions 12.94%
Groupama Avenir PME Europe 12.63%
Mandarine Europe Microcap 12.14%
Gay-Lussac Microcaps Europe 11.17%
Sycomore Europe Happy @ Work 10.63%
Fidelity Europe 9.00%
HMG Découvertes 8.80%
Sycomore Europe Eco Solutions 8.43%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 8.36%
Lazard Small Caps France 8.00%
Mandarine Unique 7.75%
Mirova Europe Environmental Equity 7.72%
ADS Venn Collective Alpha Europe 7.29%
Dorval Drivers Europe 6.53%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 3.70%
Norden SRI 3.13%
LFR Euro Développement Durable ISR 2.34%
VEGA France Opportunités ISR 1.94%
Tocqueville Croissance Euro ISR 1.08%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.32%
CPR Croissance Dynamique -0.02%
VEGA Europe Convictions ISR -0.82%
Eiffel Nova Europe ISR -1.44%
DNCA Invest SRI Norden Europe -4.42%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -6.05%
ADS Venn Collective Alpha US -8.97%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 23.27%
IVO Global High Yield 5.92%
Carmignac Portfolio Credit 5.42%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 5.22%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 4.96%
IVO EM Corporate Debt UCITS 4.86%
Income Euro Sélection 4.79%
Omnibond 4.32%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.31%
Tikehau European High Yield 4.00%
Schelcher Global Yield 2028 3.92%
La Française Credit Innovation 3.46%
Axiom Short Duration Bond 3.40%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.33%
Ofi Invest High Yield 2029 3.30%
Ofi Invest Alpha Yield 3.21%
Ostrum SRI Crossover 3.16%
DNCA Invest Credit Conviction 3.15%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 3.15%
R-co Conviction Credit Euro 3.04%
La Française Rendement Global 2028 2.98%
Jupiter Dynamic Bond 2.94%
Tikehau 2029 2.87%
Auris Investment Grade 2.87%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.86%
Tikehau 2027 2.80%
Mandarine Credit Opportunities 2.76%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.73%
Tailor Credit 2028 2.71%
Auris Euro Rendement 2.71%
Alken Fund Income Opportunities 2.70%
Eiffel Rendement 2028 2.42%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 2.16%
M All Weather Bonds 2.15%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 2.04%
Lazard Credit Opportunities 1.90%
EdR Fund Bond Allocation 1.42%
Sanso Short Duration 1.17%
Epsilon Euro Bond 0.41%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF -0.06%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -5.35%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -7.27%
Amundi Cash USD -9.10%