CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
8108.43 -0.08% +9.74%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 107.04%
Jupiter Financial Innovation 29.79%
Piquemal Houghton Global Equities 22.55%
Aperture European Innovation 22.00%
Candriam Equities L Oncology 21.01%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 20.67%
Digital Stars Europe 20.13%
GemEquity 19.23%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 17.78%
Sienna Actions Bas Carbone 16.21%
Auris Gravity US Equity Fund 16.18%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 15.96%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 14.53%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 13.36%
HMG Globetrotter 13.27%
Groupama Global Disruption 12.61%
Sycomore Sustainable Tech 11.67%
Fidelity Global Technology 10.93%
Athymis Industrie 4.0 10.54%
Groupama Global Active Equity 10.30%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 9.42%
Square Megatrends Champions 9.28%
Eurizon Fund Equity Innovation 8.27%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.96%
Sienna Actions Internationales 7.72%
Franklin Technology Fund 7.70%
AXA Aedificandi 7.20%
EdRS Global Resilience 6.94%
GIS Sycomore Ageing Population 6.51%
Thematics AI and Robotics 6.40%
JPMorgan Funds - US Technology 6.39%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 6.26%
Russell Inv. World Equity Fund 5.66%
R-co Thematic Real Estate 5.26%
Pictet - Digital 5.16%
ODDO BHF Artificial Intelligence 5.07%
Covéa Ruptures 4.44%
JPMorgan Funds - Global Dividend 4.16%
Palatine Amérique 3.84%
DNCA Invest Beyond Semperosa 3.28%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 3.25%
Mandarine Global Transition 3.20%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 3.10%
CPR Invest Climate Action 2.87%
Claresco USA 2.57%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.44%
Echiquier Global Tech 2.11%
M&G (Lux) Global Dividend Fund 1.57%
Covéa Actions Monde 1.18%
Mirova Global Sustainable Equity 0.99%
Ofi Invest Grandes Marques 0.96%
Thematics Water 0.95%
EdR Fund Healthcare 0.92%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 0.62%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 0.49%
AXA WF Robotech 0.43%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance 0.12%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.08%
BNP Paribas US Small Cap 0.05%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -0.52%
MS INVF Global Opportunity -0.62%
JPMorgan Funds - America Equity -0.97%
CPR Global Disruptive Opportunities -1.44%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -2.60%
Franklin U.S. Opportunities Fund -3.89%
ODDO BHF Global Equity Stars -4.20%
Thematics Meta -4.24%
Athymis Millennial -4.61%
Pictet - Security -5.00%
MS INVF Global Brands -12.37%
Franklin India Fund -14.79%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac : « 2019, ou l'aboutissement du télescopage »

 

http://files.h24finance.com/jpeg/Didier Saint-Georges v3.jpg

Didier Saint-Georges

 

 

En ces dernières semaines de 2018, l’interprétation du comportement des marchés comme une collision entre les trois cycles économique, monétaire et politique ne devrait plus guère susciter de controverses (voir notre Note de décembre 2017 « Le Supplice des Cassandre », et plus récemment, en juillet, « Télescopage »).

 

Mais les marchés s’ajustent rarement de façon linéaire à un nouveau contexte. Ils peuvent demeurer d’abord dans le déni, comme en janvier dernier, pour ensuite corriger précipitamment, comme en février ou en octobre. Cela rend alors très malaisée l’exécution efficace d’une vision stratégique, fût-elle correcte, et 2018 restera de ce point de vue une année particulièrement décevante et frustrante pour la gestion.

 

L’analyse globale n’en demeure pas moins la condition nécessaire de l’anticipation des comportements de marché, et il est temps de l’étendre désormais à 2019. Le schéma de la collision ne sera pas caduc parce que l’année calendaire aura changé. En revanche, ses ramifications pour les marchés de taux, d’actions et de change devraient trouver des issues variées. Elles inspirent une grande prudence de fond, toutes classes d’actifs confondues, mais augurent de forces de rappel à ne pas manquer.

 

 

Comprendre les interactions entre normalisation monétaire et économie réelle


Souvenons-nous de la notion de « iatrogénie », empruntée au domaine médical, que nous introduisions dans une Carmignac’s Note de 2016, « Les Somnambules ». Elle désigne ces remèdes qui sauvent initialement le malade mais produisent inévitablement à terme des effets secondaires, qui à leur tour affectent la santé du patient. 2018 a inauguré le début des effets secondaires de longues années d’addiction des marchés à un coût de la dette subventionnée, c’est-à-dire la nécessité pour les Banques centrales de finalement infliger aux marchés un reflux dans l’océan de liquidités apportées.


L’affermissement du dollar ou la remontée des taux entamée par la Banque de réserve américaine en font partie, et concentrent l’attention des observateurs. Mais ils ne constituent guère des phénomènes exceptionnels à ce stade du cycle. Un des principaux effets iatrogéniques réside plutôt dans la réduction du bilan de la Fed, après son gonflement d’environ 3 600 milliards depuis fin 2008. Les effets de 50 milliards de dollars de liquidités soustraits chaque mois au système financier sont aussi complexes, et probablement aussi sous-estimés, que l’étaient ceux qu’allaient provoquer des années de « quantitative easing » il y a dix ans.

 

L’année 2018 a ainsi déjà montré que cette réduction de la quantité de dollars disponibles, associée à la réforme fiscale de l’Administration Trump favorisant le rapatriement de capitaux, a littéralement siphonné vers les États-Unis les dollars détenus dans les pays émergents. Cet effet est responsable à lui seul d’une grande part de la forte correction des marchés actions et obligataires en Amérique latine et en Asie.

 

Plus globalement, la croissance et surtout le commerce mondial sont également très dépendants de la disponibilité de liquidités en dollars. La Fed est un peu la Banque centrale de la croissance mondiale. La Chine, logiquement, accuse déjà un ralentissement sensible de ses exportations, avant même que l’escalade protectionniste dont elle est l’objet aggrave éventuellement la collision, une fois passée la trêve conclue à Buenos Aires. Ce ralentissement s’ajoute à celui, plus structurel, de l’économie chinoise dû à son impératif de désendettement.

 

Les indicateurs de la croissance européenne, fortement arrimée au commerce mondial, se sont également retournés, et la rechute de la confiance des ménages en France ne fera rien pour ranimer la demande interne.

 

L’exception américaine elle-même montre de plus en plus de signes tangibles de vulnérabilité. Cette fragilité trouve sa première cause dans la rencontre entre la réduction du bilan de la Fed et l’explosion des besoins de financement du déficit fiscal de l’Administration Trump. Cet autre télescopage a fait passer les taux à dix ans américains de 2,4% en début d’année à des pics au-delà de 3,2% en octobre et novembre, poussant à la hausse les taux hypothécaires, et précipitant de ce fait le ralentissement de l’investissement résidentiel. Vient s’encastrer dans ce carambolage l’effet richesse sur la consommation, qui avait été l’une des courroies de transmission majeures de l’assouplissement quantitatif à l’économie réelle, et qui vacille sous l’effet des grincements de l’immobilier et des marchés actions. Enfin, l’investissement des entreprises américaines a calé au troisième trimestre, visiblement refroidi par les incertitudes liées aux tensions commerciales avec la Chine.


 

http://files.h24finance.com/Carmignac,schema,note.jpg

Source : Bloomberg, 30/11/2018

 

 

 

Le cycle économique global, en phase de ralentissement, rentre donc bien en collision avec cette normalisation monétaire qui l’affaiblit encore davantage.


Le cycle politique vient se greffer sur cette problématique. Du Brésil à l’Europe, de la Grande-Bretagne aux États-Unis souffle en effet un vent de contestation qui remet en cause la globalisation économique et le libre-échange, qui avaient soutenu depuis trente ans la croissance mondiale et les marges des groupes internationaux.

 

Dans le même temps, en Europe en particulier, la polarisation des opinions face à une offre politique traditionnelle souvent très fragmentée met sous pression les démocraties représentatives, de plus en plus court-circuitées par l’expression directe, propice aux confrontations, d’une gronde politique et sociale. Cette dernière oppose une résistance croissante à l’impératif de vertu budgétaire, doxa imposée depuis 2008. Cette rébellion, déjà actée aux États-Unis, s’étend aujourd’hui à l’Italie, et sera vraisemblablement l’une des ramifications des tensions sociales actuelles en France. Sur les marchés obligataires, elle favorise une pression haussière sur les taux d’intérêt souverains. Sur les marchés d’actions, elle préfigure, au moins en Europe, un rééquilibrage des politiques économiques en faveur des salariés, plutôt que du capital.

 

 

Les perspectives de marchés dans ce contexte


Avec la fin de la certitude du soutien monétaire a été inauguré logiquement en 2018 un cycle de moindre appétit pour le risque. La politique d’achats lourds et réguliers d’actifs financiers par les Banques centrales avait écrasé la volatilité des marchés et donc encouragé la prise de risque. Le retour à l’incertitude, voire à la certitude cette fois d’une décrue des liquidités disponibles, produit naturellement une remontée du coût du risque, et donc une baisse des multiples de valorisation des marchés d’actions, ainsi qu’un élargissement des spreads de crédit. 2019 s’ouvre sur la poursuite de cette dynamique.

 

Un des risques principaux pour les marchés d’actions, peut-être plus encore aux États-Unis qu’en Europe, est que la confirmation du ralentissement économique ait un effet sur les résultats des entreprises amplifié par le degré de levier financier accumulé depuis dix ans. De même sur le marché des obligations d’entreprises, l’augmentation cyclique des taux de défaut, associé à la hausse tendancielle des taux d’intérêt sans risques rend le compartiment « catégorie investissement » (« investment grade »), dont les rendements ne rémunèrent plus guère de risque de crédit, très vulnérable.

 

L’endettement public pourrait aussi exacerber l’enjeu d’un ralentissement économique pour les pays les plus fragiles. Ainsi, il est à craindre que les marchés et les agences de notation jugent sévèrement la soutenabilité du taux d’endettement de l’État italien si ce pays devait entrer en fort ralentissement. En revanche, la dérive des taux sur les traditionnelles dettes souveraines refuges devrait être limitée par les tensions confirmées sur le coût du risque.

 

Arrivera un moment où les Banques centrales devront hisser le drapeau blanc, et renoncer à la poursuite de leurs normalisations monétaires. À cette échéance, la perspective du retour à une politique de reflation bénéficiera aux actifs risqués, et certainement d’abord aux marchés émergents, avides de liquidités.

 


Cette issue est plausible en 2019. Mais elle est difficilement concevable sans un fort durcissement préalable des conditions financières, qui puisse forcer la main des Banques centrales. Un tel durcissement pourrait être provoqué par une correction excessive des marchés, qui fournirait alors à la faveur d’une capitulation générale des points d’entrée attrayants. D’ici là, une poursuite du scénario de télescopage devrait se poursuivre, entrecoupé de périodes d’apaisement. Vigilance donc, et opportunisme, sur fond de grande prudence pour 2019.

 

 

Achevé de rédigé le 06/12/2018.


 

Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac Risk Managers, cliquez ici.

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 55.22%
Alken Fund Small Cap Europe 54.07%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 42.01%
Tailor Actions Avenir ISR 29.67%
Tocqueville Value Euro ISR 28.63%
JPMorgan Euroland Dynamic 27.92%
Groupama Opportunities Europe 24.42%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 23.90%
Uzès WWW Perf 23.25%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 22.39%
IDE Dynamic Euro 20.23%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 18.66%
VALBOA Engagement ISR 18.29%
Quadrige France Smallcaps 18.23%
Tocqueville Euro Equity ISR 18.08%
Ecofi Smart Transition 17.50%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 17.32%
Mandarine Premium Europe 15.74%
Lazard Small Caps Euro 15.23%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.01%
Sycomore Sélection Responsable 14.36%
Tikehau European Sovereignty 14.20%
EdR SICAV Tricolore Convictions 12.98%
Covéa Perspectives Entreprises 12.62%
Sycomore Europe Happy @ Work 12.18%
Groupama Avenir PME Europe 11.79%
Europe Income Family 10.24%
Mandarine Europe Microcap 10.18%
Fidelity Europe 9.81%
Mirova Europe Environmental Equity 9.53%
ADS Venn Collective Alpha Europe 9.30%
Gay-Lussac Microcaps Europe 8.67%
HMG Découvertes 8.44%
Norden SRI 7.15%
Mandarine Unique 5.98%
Tocqueville Croissance Euro ISR 5.66%
CPR Croissance Dynamique 5.27%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.21%
Dorval Drivers Europe 4.76%
VEGA France Opportunités ISR 4.49%
VEGA Europe Convictions ISR 4.24%
LFR Euro Développement Durable ISR 3.26%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 1.93%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.78%
Eiffel Nova Europe ISR -4.59%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -4.85%
ADS Venn Collective Alpha US -6.39%
DNCA Invest SRI Norden Europe -6.76%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 30.97%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.33%
IVO Global High Yield 6.55%
Carmignac Portfolio Credit 6.45%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.29%
LO Fallen Angels 6.13%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.02%
Lazard Credit Opportunities 5.81%
Lazard Credit Fi SRI 5.63%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.58%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.41%
Income Euro Sélection 5.31%
Omnibond 5.31%
EdR SICAV Financial Bonds 5.16%
Jupiter Dynamic Bond 4.99%
La Française Credit Innovation 4.65%
Schelcher Global Yield 2028 4.58%
Axiom Short Duration Bond 4.55%
DNCA Invest Credit Conviction 4.46%
Tikehau European High Yield 4.37%
Ofi Invest High Yield 2029 4.20%
EdR SICAV Short Duration Credit 4.09%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 4.04%
Ostrum SRI Crossover 4.01%
Alken Fund Income Opportunities 3.84%
Auris Investment Grade 3.77%
R-co Conviction Credit Euro 3.74%
La Française Rendement Global 2028 3.74%
Hugau Obli 1-3 3.73%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.68%
Ofi Invest Alpha Yield 3.64%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.62%
Hugau Obli 3-5 3.61%
Tikehau 2027 3.57%
Tikehau 2029 3.51%
EdR SICAV Millesima 2030 3.49%
Eiffel Rendement 2028 3.12%
Auris Euro Rendement 3.10%
Tailor Crédit Rendement Cible 3.09%
Tailor Credit 2028 3.01%
M All Weather Bonds 2.98%
EdR Fund Bond Allocation 2.82%
Mandarine Credit Opportunities 2.29%
Sanso Short Duration 1.60%
Epsilon Euro Bond 0.77%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.03%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.78%
Amundi Cash USD -7.44%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.89%