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Les dangers de l’inflation...
Publié le mercredi 9 juin 2021Jusqu’où iront les marchés ? Analyse d'une potentielle surchauffe de l’économie.
Les points clés de la conférence de Gilles Moëc, chef économiste et directeur de la recherche au sein du groupe Axa IM, et Stéphane Lago, spécialiste des investissements action au sein de Framlington Equities (la plateforme de gestion d’Axa IM)
L’inflation, la thématique du printemps :
Selon Gilles Moëc, les entreprises ont du mal à satisfaire la forte demande provoquée par la sortie de crise. Les programmes budgétaires des Etats (à l’instar des plans massifs américains) viennent encore accentuer cette inflation. De plus, la hausse des prix est portée par un effet auto-réalisateur de la part des ménages et des entreprises qui anticipent une hausse de l’inflation.
Malgré tout, Gilles Moëc considère qu’un scénario inflationniste est peu probable. Selon lui, cette tendance s’explique seulement par une hausse des prix dans trois secteurs en particulier (transports aériens, location de voiture et vente de voiture d’occasion). En effet, seulement 4% de l’indice US Consumer Price Index explique les deux-tiers de l’accélération sous-jacente de l’inflation aux US au mois d’avril. De plus, selon le gérant, la hausse des prix dans ces secteurs est seulement liée à des effets mécaniques provoqués par la réouverture des économies, et non pas par des effets endogènes de l’économie américaine (plus les restrictions sanitaires s’atténuent, plus les compagnies aériennes voient leurs prix grimper).
Ainsi, selon Gilles Moëc, il n’y a pas de preuve absolue que cette hausse de l’inflation dure éternellement, bien qu’on puisse s’attendre dans les mois à venir à des prix toujours en hausse (les secteurs les plus favorisés par la réouverture vont continuer de profiter de cette tendance jusqu’à la saison estivale). Finalement, le gérant est en accord avec le discours de la FED, qui considère que le retour de l’inflation est actuellement provoqué par des effets mécaniques de rattrapage et que les anticipations d’inflation devraient s’atténuer d’ici la fin de l’année.
Inflation Europe VS inflation Etats-Unis :
Les marchés européens ignorent les signaux envoyés par la BCE (accélération du programme d’achat) et sont dans une dynamique de remontée des taux. De plus, l’effet contagion des taux US sur les taux européens est un véritable risque en Europe. Malgré tout, selon Gilles Moëc, le « scénario inflation » a plus de chances de se réaliser aux US qu’en Europe :
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La zone euro n’a pas bénéficié de programmes aussi conséquents que les programmes de relance du président Biden.
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Aux US, Gilles Moëc fait remarquer que la faiblesse des chiffres du marché de l’emploi est causée par l’effet pervers des aides sur les demandeurs d’emplois (certains ont vu un plus grand intérêt à attendre avant de se réinsérer sur le marché de l’emploi), et qu’on devrait assister à une véritable hausse dès novembre. En Europe, les programmes de soutien pour le marché de l’emploi n’ont pas été aussi importants.
Les irréductibles anti-vaccin :
Le bon état de santé de l’économie reste toujours conditionné par la situation pandémique. Or, selon Gilles Moëc, on observe un fort ralentissement des vaccinations aux US. Sur la base du mois d’avril, la population américaine aurait dû être vaccinée à 75% début août 2021. Avec le ralentissement actuel, cet objectif ne sera peut-être pas atteint d’ici fin septembre. Le ralentissement aux US est-il annonciateur d’un ralentissement en Europe ?
Opportunités et perspectives sur les marchés actions :
Stéphane Lago résume la stratégie actions chez Axa IM en trois points :
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La gestion choisit un horizon d’investissement de moyen à long terme de 3 à 5 ans. Elle considère qu’une approche « market timing » est trop risquée et ne permet pas de profiter d’une forte performance à long terme.
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Stéphane Lago anticipe un retour des valeurs de « croissance » (sociétés dont les bénéfices sont supérieurs à ceux du marché), malgré la forte rotation sectorielle depuis le début d’année. Les fonds liés à la technologie (AXA Fram Robotech, et AXA Fram Digital Economy) souffrent particulièrement de ce retournement à cause de leur exposition au secteur des technologies.
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La gestion choisit des thèmes d’investissement qui devraient profiter d‘une croissance forte à long terme : « silver economy », digital, automatisation, technologies propres et transformation des sociétés (démographie).
L’équipe de gestion d’Axa IM reste confiante sur sa stratégie et considère que les valorisations actuelles continuent d’offrir des opportunités. Finalement, la gestion anticipe un retour à la normale à court ou moyen terme et se positionne pour profiter du rebond de certaines valeurs de croissance.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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