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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 4.39% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.94% |
Pictet TR - Atlas | 3.85% |
Sanso MultiStratégies | 2.69% |
Exane Pleiade | 2.30% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.81% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.66% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.51% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.37% |
Syquant Capital - Helium Selection | 1.21% |
H2O Adagio | -0.18% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.13% |
Vivienne Bréhat | -7.61% |
+11,25% YTD pour ce fonds flexible toujours risk-on...
Publié le vendredi 10 septembre 2021
Faut-il s’inquiéter de la décélération économique ?
Selon Yoann Ignatiew, la normalisation économique est bel et bien là, mais telle est la nature du cycle économique. On sort de ce rythme de croissance insoutenable (de 7% au US par exemple) pour rentrer dans un rythme de croisière.
Révolution politique en Chine ? « Je ne pense pas que Pékin veuille déshabiller ses marchés financiers »
En effet, l’interventionnisme chinois a fait des frileux cet été. Les places asiatiques ont subi un coup de massue. Que ce soit sur les – autrefois – indomptables géants de la technologie, ou dans d’autres secteurs régaliens comme l’éducation, Pékin fait tout pour réaffirmer sa toute puissance et mettre au pas l’ensemble des acteurs majeurs de l’économie. Si cela peut inquiéter sur le court-terme, la nature réformiste de ces mesures a aussi de nombreux avantages, à commencer par l’assainissement du système financier (réduction de plus de 20% du shadow banking en 5 ans !) pour soutenir les banques du pays. Les enjeux de Pékin sont nombreux : agir sur la démographie, soutenir la consommation interne, assurer une indépendance stratégique…
Côté marchés, il est sûr que la structure capitalistique du pays justifie la décote actuelle, « mais elle est trop marquée » selon Yoann Ignatiew. D’aucuns estimeront que les risques géopolitiques et de gouvernance sont non négligeables, d’autres (le gérant cite le numéro 1 mondial d’Asset Management) s’interrogeront : « Comment voulez-vous vous retirer de la 2ème économie mondiale ? », avec des perspectives de croissance économique si importantes. Qui plus est, le marché chinois ne représente encore que 4% de l’indice mondial. Il est difficile d’ignorer le potentiel effet de flux.
4ème vague ? Certes, mais elle est sous contrôle.
Si le variant delta continue à faire des ravages, l’effet expérience des Etats y fait largement face. La pression sur les hôpitaux reste contenue grâce à l’efficacité des mesures mises en place et l’accélération des campagnes vaccinales. Par conséquent, la pression sur le système économique est elle aussi sous contrôle. La gestion de cette 4ème vague est donc rassurante, mais avec quelques bémols, notamment la situation plus mitigée en Asie, qui était pourtant épargnée jusqu’ici.
Quid de l’emploi, l’inflation et la politique monétaire ?
Ici encore, la dynamique n’inquiète pas la gestion. « Le cycle est là, et il est fort » nous dit Yoann Ignatiew. 2 millions d’emplois ont été créés ces derniers mois et la tendance va encore se maintenir, notamment avec l’effet ajustement qui accompagnera la fin des allocations chômage en septembre aux Etats-Unis. Le chômage est déjà en baisse et la pression sur les salaires se diffusera à mesure que les Américains reprendront le chemin du travail.
La composante transitoire de l’inflation est encore prépondérante, mais il existe aussi des aspects structurels. Yoann Ignatiew mentionne les goulets d’étranglement dans l’immobilier, en faisant allusion aux coûts de construction liés aux matières premières, notamment du bois. Ceci étant, l’inflation devrait perdurer, mais pas au niveau actuel : « Plutôt dans une fourchette de 2.5% à 3% ». Le marché intègre actuellement une inflation 5 ans dans 5 ans à 2.3%-2.4%.
En ce qui concerne le calendrier du « tapering », le gérant pense qu’il est encore tôt pour tirer des conclusions. Cela dépendra de l’évolution de l’emploi dans les prochains mois, mais aussi de l’ampleur des plans budgétaires (qui creuseraient encore les déficits). En tout cas, une hausse des taux est inévitable, voire nécessaire, mais pas forcément inquiétante.
Verdict ?
La gestion de R-co Valor est plus que jamais « risk on » avec une allocation à 85.2% en actions et le reste en liquidités.
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Géographiquement, la gestion privilégie l’Europe qui connaît actuellement le pic précédemment observé en Chine puis aux Etats-Unis. La part des actions chinoises, après être tombée à 13% en février, est aujourd’hui proche de 17%.
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Côté style, bien que le gérant ait pris ses profits sur certains titres ayant bien performé depuis le début de l’année, l’allocation garde tout de même son biais cyclique. Le fonds en a un peu pâti ces deux derniers mois, mais l’idée est toujours de chercher la décote par rapport au potentiel de hausse.
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L’or, coussin de sécurité privilégié de la gestion, est toujours présent à 7% (mines) de la poche actions. Une hausse des taux pourrait le pénaliser, déjà que sa performance a été paradoxalement décevante, selon le gérant (taux bas, excellente santé financière des minières, rendement de dividende, reconstitution de réserves des banques centrales…).
Le message de la maison de gestion est clair : elle continue de miser sur la pérennité de la reprise. Les corrections de marché sont, pour le gérant, une occasion de faire de bonnes affaires. L’inflation est là pour durer, sans pour autant inquiéter. La politique monétaire devra être finement calibrée à l’évolution de l’emploi, de la relance budgétaire et de la situation sanitaire.
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R-co Valor : +11,25% YTD
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R-co Valor Balanced : +6,46% YTD
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