Cliquer sur un fonds de la sélection H24 | |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.85% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.83% |
Pictet TR - Atlas | 3.40% |
Exane Pleiade | 2.28% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.71% |
Sanso MultiStratégies | 1.67% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.58% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.38% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.37% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.93% |
H2O Adagio | -0.90% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.82% |
Vivienne Bréhat | -4.50% |
📈 +5,83% YTD pour cet historique fonds diversifié qui sait s'adapter au contexte…
Publié le lundi 30 mai 2022Le premier trimestre de 2022 a été agité, entre perspectives de croissances revues à la baisse, poussées inflationnistes et tensions géopolitiques exacerbées. Dans un marché disloqué mais présentant des opportunités Hughes Beuzelin, gérant de fonds et président cofondateur de BDL Capital Management, revient sur les événements marquants et présente sa vision et ses perspectives pour le fonds BDL Rempart.
Afin de faire face à la menace pandémique et ses impacts sur l’économie, les États ont été contraints de recourir à un endettement massif, alors que le déficit budgétaire s’établissait déjà à des niveaux élevés. Le plan semblait fonctionner, avec une croissance des PIB importante en 2021, soutenue par le besoin de reconstituer les inventaires ainsi que par les différents plans de relance.
Cependant, les chiffres d’inflation, au plus haut depuis des décennies tant en Europe qu’aux États-Unis, sont venus rebattre les cartes. La fin du “quantitative easing” ainsi que le début du “quantitative tightening” ont été actés, tandis que la remontée des taux s'opère à marche forcée. En outre, le conflit russo-ukrainien est venu aggraver l’inflation déjà présente sur les matières premières, avec pour conséquence une réduction significative des marges des entreprises.
Si l’environnement se dégrade, le gérant note tout de même des points d’optimisme. Les entreprises doivent reprendre leurs investissements interrompus par le COVID, ainsi que reconstruire leurs stocks. La valorisation absolue du marché européen est en baisse et les opportunités sont nombreuses, tant sur les sociétés que sur les secteurs géographiques. Si la Suisse et les Pays-Bas, fortement pondérés en valeurs défensives, affichent des valorisations en hausse, l’Allemagne bénéficie d’une forte décote, synonyme d’opportunités d’achats à bon compte pour Hughes Beuzelin.
Ainsi, face à la tentation des investisseurs de vouloir s’éloigner du Vieux Continent pour se diriger vers les États-Unis, le gérant rappelle que le marché affiche son plus gros discount depuis 30 ans, en comparaison avec le MSCI World. De même, les actions européennes se payent environ 45% moins chères que leurs homologues américaines.
Dès lors, quelles ont été les évolutions sur le portefeuille BDL Rempart après la montée en puissance du conflit russo-ukrainien ?
Sur la partie longue, le gérant a procédé à des réajustements avec désormais une exposition à sept secteurs :
-
Les métiers résilients sans risque de supply-chain : avec des participations dans des sociétés telles que Vivendi ou Dole.
-
La réouverture, avec Vinci et Eiffage dont les bénéfices proviennent notamment des autoroutes et des aéroports sans être trop largement impactés par la branche construction.
-
Les megatrends (electrification/isolation)
-
La protection inflation, avec un panier de sociétés positionnées sur l’énergie (Total, Equinor) ou les matières premières avec Glencore.
-
Les leaders cycliques, avec des sociétés au carnet de commandes rempli comme Mercedes-Benz ou leaders sur leur marché et peu chères comme Daimler Truck.
-
Les technologies
-
Les assurances, avec des sociétés qui n’ont pas les problèmes de créances douteuses des banques et qui bénéficient tout de même de la hausse des taux.
Sur la partie vendeuse, l'exposition nette a été rabaissée à hauteur de 30% à la suite de la guerre en Ukraine et au rebond des marchés, mais le gérant s'estime à l’aise, car bénéficiant de grosses opportunités sur la partie longue. Dès lors, le portefeuille vendeur s’organise autour de quatre thématiques :
-
La compression des multiples, avec des entreprises fortement impactées par les hausses des coûts des matières premières et à faible capacité de pricing power
-
Les pincements de marge et/ou la faiblesse des consommateurs
-
Les bulles vertes, tech et medtech avec des entreprises peu rentables et des multiples disproportionnés
-
Les titres menacés par des inquiétudes liées au bilan et à leur comptabilité
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
Cliquer sur un fonds de la sélection H24 | |
M Global Convertibles SRI | -2.99% |
Lazard Convertible Global | -3.34% |