CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7538.18 | -0.23% | +2.08% |
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M&G (Lux) Episode Macro Fund | 5.58% |
RAM European Market Neutral Equities | 5.12% |
H2O Adagio | 4.87% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.85% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 3.61% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 2.25% |
Exane Pleiade | 1.99% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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1.73% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 1.65% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.41% |
Syquant Capital - Helium Selection | 1.22% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 0.94% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.49% |
Pictet TR - Atlas | -0.15% |
Pictet TR - Atlas Titan | -0.64% |
2022 année du stock picking, vraiment ?
Alors que la saison des publications du troisième trimestre s’achève, que disent les entreprises quant à la réalité du terrain ? Quelles sont leurs projections d’activité pour les mois à venir ? Quels secteurs sortent gagnants de cette période agitée ? Une chose est sûre, le stock picking est déterminant cette année. Retour sur les performances du trimestre passé avec Marilou Goueffon et Francesco Manfredini, gérants financiers chez Clartan associés. |
Comment s’est positionnée la société de gestion face à ce contexte volatil ?
La question des publications trimestrielles est cruciale dans le contexte actuel, “étant donné que 2022 est une année où le stock picking a permis de faire la différence dans des marchés actions orientés à la baisse”, estime la gérante. Toutefois, face à des niveaux de volatilité très élevés, la société de gestion préfère opter pour un positionnement défensif, autour de deux stratégies :
-
Éviter les entreprises trop chères et/ou endettées, les modèles ayant exceptionnellement bénéficié de l’environnement pandémique.
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Rester concentrer sur les entreprises en capacité de préserver leurs marges.
Dès lors, et face aux nombreuses incertitudes tant économiques et géopolitiques que monétaires, la part de liquidités des fonds est supérieure à 10%.
Quel bilan tirer des dernières publications des entreprises ?
Production industrielle : ralentissement du cycle
Les indicateurs avancés entrent en zone de contraction. La gestion note un ralentissement du cycle industriel notamment dans le domaine des métaux, la chimie ou des matières premières. Le secteur fait également état d’une réduction des carnets de commande. Plus alarmant encore, certaines entreprises font face à un restockage involontaire (progression des stocks au plus haut depuis 25 ans en Europe), en raison de ventes décevantes. Bonne nouvelle toutefois : les difficultés d'approvisionnement sont en passe d’être résorbées (baisse du prix du fret, diminution des retards de livraison) et devraient se normaliser au cours des prochains trimestres.
Ralentissement : exemple des semis conducteurs
Le secteur fait face à un durcissement des conditions de marché, entre la guerre commerciale sino-américaine et le déséquilibre entre offre et demande. Si le secteur s’attendait à une faiblesse de la demande en provenance des ménages, celle de la part l’industrie est plus inquiétante. Certains acteurs du secteur, à l’instar de Lam Research ou KLA Corp, accusent d’ailleurs une baisse de -20% sur le marché des équipementiers. Avec des estimations de profits en forte baisse, et une dégradation de plus en plus marquée des perspectives économiques, la société de gestion entend rester absente de ce marché.
Consommation : l’inflation et la guerre pèsent sur le moral
Sans surprise, la hausse des prix et la baisse du moral des consommateurs impactent directement le pouvoir d’achat de ces derniers. De plus, si la Chine a tiré la thématique de la consommation ces dernières années, les restrictions sanitaires privent le secteur d’une part importante de son chiffre d'affaires. “Seules des entreprises disposant d’une forte capacité de pricing power comme Nestlé ont réussi à tirer leur épingle du jeu”, note Marie-Lou Goueffon.
Technologie : difficile de trouver du pricing power
Année difficile pour les acteurs du secteur, et en particulier pour les mastodontes américains (Alphabet, Spotify, Microsoft…). Selon Francesco Manfredini, “les tendances des dernières années s'essoufflent, et les coûts progressent plus vite que les ventes notamment dans le domaine du cloud”. Ces entreprises subissent également de plein fouet le retour des politiques monétaires restrictives, et la hausse des taux d’intérêts.
Hausse des taux d’intérêt : quelles implications ?
Certains secteurs, à l'instar de l'immobilier, souffrent particulièrement. A l’inverse, les bancaires affichent une bonne dynamique, à l’image de BNP Paribas ou Unicredit qui ont publié de bons résultats. En effet, le secteur bénéficie de l'augmentation des taux d'intérêts qui implique une augmentation directe des profits sur les prêts accordés.
Secteur de l’énergie : résultats records
La thématique reste l’une des sur-pondérations de la société de gestion, même après la prise de bénéfices sur certains acteurs. Le secteur de l’énergie bénéficie d’un contexte particulièrement favorable, entre instabilité géopolitique, crise énergétique et envolée des bénéfices.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
Publié le 30 avril 2025
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