CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7982.65 +0.02% +8.16%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 95.70%
Jupiter Financial Innovation 20.29%
Piquemal Houghton Global Equities 19.23%
GemEquity 19.13%
Aperture European Innovation 17.97%
Candriam Equities L Oncology 17.53%
Digital Stars Europe 16.27%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 13.23%
Sienna Actions Bas Carbone 12.58%
HMG Globetrotter 12.45%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 12.22%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 11.30%
Auris Gravity US Equity Fund 9.99%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 9.07%
Groupama Global Disruption 8.01%
Athymis Industrie 4.0 7.91%
AXA Aedificandi 7.46%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.09%
Sycomore Sustainable Tech 6.98%
Groupama Global Active Equity 6.88%
Square Megatrends Champions 6.57%
EdRS Global Resilience 5.69%
R-co Thematic Real Estate 5.61%
Fidelity Global Technology 5.47%
JPMorgan Funds - US Technology 4.83%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 4.51%
GIS Sycomore Ageing Population 4.34%
Sienna Actions Internationales 3.81%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 3.67%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 3.10%
JPMorgan Funds - Global Dividend 2.99%
Eurizon Fund Equity Innovation 2.93%
ODDO BHF Artificial Intelligence 1.96%
Palatine Amérique 1.61%
Franklin Technology Fund 1.58%
Russell Inv. World Equity Fund 1.51%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 1.51%
Thematics AI and Robotics 1.34%
Mandarine Global Transition 0.91%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.90%
CPR Invest Climate Action 0.27%
Pictet - Digital 0.20%
Covéa Ruptures 0.17%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 0.10%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 0.01%
Mirova Global Sustainable Equity -0.84%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -1.08%
EdR Fund Healthcare -1.70%
Covéa Actions Monde -1.74%
JPMorgan Funds - America Equity -1.81%
Claresco USA -2.12%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -2.21%
Echiquier Global Tech -2.26%
Thematics Water -2.61%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -3.17%
Ofi Invest Grandes Marques -3.17%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.33%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -3.93%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -4.59%
BNP Paribas US Small Cap -5.95%
CPR Global Disruptive Opportunities -6.09%
MS INVF Global Opportunity -6.13%
ODDO BHF Global Equity Stars -7.06%
Thematics Meta -7.33%
AXA WF Robotech -7.48%
Athymis Millennial -8.17%
Franklin U.S. Opportunities Fund -8.24%
Pictet - Security -9.88%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -9.97%
Franklin India Fund -12.42%
MS INVF Global Brands -13.08%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

A lire pendant l'été - Rapport parlementaire Berger Lefebvre : Enjeux et perspectives en terme de gestion de fortune.

Voisin de 16 ou 17% de leur revenu disponible, le taux d'épargne des Français reste un des plus élevés d’Europe et du monde. Constitué au fil des années, le stock formé par l’agrégation de ces flux représente quelques 3600 milliards d’euros.

 


Comme l’histoire humaine le prouve, les trésors ont de tous temps suscité la convoitise et le bas de laine des français ne fait à  cet égard pas exception. Tous les grands acteurs de l’économie en mal de capitaux frais sont de la partie. On constate même l’arrivée sur ce terrain de protagonistes nouveaux dans le monde de l’épargne tels, les constructeurs automobiles.


C’est dans ce contexte qu’a été récemment présenté le rapport rédigé par les parlementaires Karine Berger et Dominique Lefebvre.

Ces derniers se proposent, pour l’essentiel, de créer les circonstances de l’orientation d’une fraction de cette épargne (de l’ordre de 100 milliards d’euros en quatre ans), vers des supports de long terme en lien avec le « financement productif » des entreprises petites et moyennes (PME) et de taille intermédiaire (ETI). Dix recommandations et quinze mesures présentées comme visant à  « dynamiser l'épargne financière des ménages pour financer l'investissement et la compétitivité » sont mises en évidence.


Au-delà  du principe du maintien du traitement fiscal du Livret A (exonération d’IR et de PS) et de la poursuite du processus de doublement progressif du plafond (avec en arrière-plan l’idée d’orienter la collecte supplémentaire vers le financement des entreprises) les mesures intéressant le PEA et l’assurance vie retiennent plus particulièrement notre attention. Elles devraient l’une et l’autre faire partie du débat parlementaire d’automne.


Si les enjeux apparaissent de taille il en va de même des risques de déstabilisation de la confiance des épargnants.



L’assurance vie et le PEA au centre de la réflexion des rapporteurs :


Percevant qu’une réforme trop profonde d’un système d’intermédiation financière sur lequel repose à  plus de 80% le financement de l’économie en France, les rapporteurs, loin d’envisager une remise à  plat complète des dispositifs fiscaux de l’épargne par une réforme systémique d’ensemble, choisissent de privilégier de réaménager ces derniers à  la marge.


Cette voie qualifiée de « réformiste » par les auteurs et qui s’inscrit selon eux dans « la cohérence des politiques engagées par le gouvernement depuis l’été 2012 » ne fait pour autant pas l’économie d’une suggestion de la modification du traitement fiscalité du très stratégique et très sensible univers de l’assurance vie (quelques 1.400 milliards d’euros d’actifs sous gestion).


Les deux parlementaires bien qu’excluant « de distinguer entre riches et pauvres » envisagent sur ce registre de ne maintenir la fiscalité en vigueur que moyennant l'obligation, pour les encours supérieurs à  500 000 euros par ménage (notion floue eu égard au fait qu’elle ne recouvre aucune réalité fiscale précise) , de préférer pour une part minimum (et non encore définie à  ce stade) de l’actif géré l’investissement en unités de compte (actions, obligations, OPCVM, SCPI …) à  celui sur le fonds en euros.


Ils suggèrent dans le même élan la création d’une nouvelle catégorie de contrats d’assurance vie, les contrats « euro croissance ».

 

Il s’agirait, en fait, d’une formule assez similaire aux supports dits « euros diversifiés » d’ores et déjà  présents dans les gammes des assureurs, une sorte d’hybridation mixant le contrat libellé en euros et son cousin reposant sur des supports multiples.

La garantie en capital octroyée par l’assureur ne vaudrait, au cas particulier, qu’au terme d’une période définie et non plus, comme pour l’actif général, au fil de l’eau.

Le contrat « euro croissance » permettrait par ailleurs l’investissement au sein des PME ou encore des ETI. L’accès à  ces supports nouveaux s’envisagerait tant pour des souscriptions nouvelles que via la transformation de contrats d’assurance vie préexistants, strictement libellés en euros.

Les rapporteurs préconisent par ailleurs, dans un souci de cohérence avec les adaptations intervenues récemment s’agissant de la taxation des dividendes et des intérêts, d’imposer les produits des éventuels rachats en lien avec des versements de moins de quatre ans au barème de l'impôt sur le revenu. Il en serait donc, au cas particulier, fini de la possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire de 35 %.



Le rapport de Karine Berger et Dominique Lefebvre comporte également une réflexion relative au PEA.

 

Partant de l’analyse que ce dispositif qui a, depuis sa mise en place en 1992 attiré de l’ordre de 120 milliards d’euros ne bénéficie que trop peu aux PME, les parlementaires proposent de porter le plafond des versements à  150.000 euros (contre 132.000 euros à  ce jour) et d’y adjoindre un compartiment supplémentaire et spécifique de 75.000 euros ne pouvant accueillir que des titres de PME et d’ETI.


De l’appétence des particuliers fortunés pour un placement perçu comme plus risqué.


On peut à  ce stade s’interroger sur l’accueil qu’entendront réserver les épargnants à  la nouvelle donne promise par le rapport des deux parlementaires.

L’investissement en actions (et a fortiori en actions non cotées) supposant une franche appétence au risque et une claire acceptation du caractère moins liquide de l’investissement, il est permis de douter qu’une telle inclination soit majoritairement présente chez les investisseurs particuliers qui n’identifient, en effet, pas encore cette classe d’actifs comme le sous-jacent naturel d’une stratégie d’épargne longue.

Le scepticisme des observateurs traditionnels du monde de l’épargne est sans doute d’autant plus grand que nous sortons à  peine d’une période où les placements actions n’ont pas toujours démontré leur capacité, sur des durées longues, à  créer de la valeur et à  surperformer les investissements concurrents (valeurs de taux ou supports immobiliers…).


S’agissant des contrats libellés exclusivement en euros, une décision de rester en dehors de tout arbitrage en faveur des formules « euro croissance » n’apparaîtrait pénalisante que si elle venait à  priver l’épargnant de la souplesse de gestion ou en encore de la possibilité de capitaliser à  l’abri de l’IR, de financer son train de vie (via des rachats réalisés au fil de l’eau) et de la facilitation de l’activation du plafonnement de l’ISF.



Peut-on rester positifs ?



Des interrogations majeures s’articulent naturellement, sur les bases évoquées ci-dessus, autour des prolongements que souhaitera donner le législateur aux suggestions des parlementaires.

Ces dernières, si elles ouvrent des perspectives nouvelles s’agissant du PEA, sont bien entendu de nature à  inquiéter les particuliers fortunés souscripteurs de contrats d’assurance vie.

Le fait que leur rapport, sans faire de lien direct avec l’objectif de réorienter l’épargne vers le financement de l’économie, pose la question de la légitimité d’une fiscalité dérogatoire s’agissant de la transmission des capitaux décès contribuera nécessairement à  entretenir cette inquiétude. Il en va de même du projet de création, dans l’objectif de lutter contre la fraude fiscale, d’un fichier centralisé des contrats d’assurance vie incluant les données personnelles des souscripteurs.


S’il n’est pas possible d’exclure une nouvelle dégradation de la fiscalité de l’assurance vie, nous pensons à  ce stade et sans qu’il soit question pour nous de verser dans un optimisme déraisonnable, qu’il devrait être préservé à  son profit un certain avantage relatif. Ce cadre juridique constitue en conséquence, dans bien des cas, le réceptacle à  privilégier par nos clients pour la gestion du volet financier de leur patrimoine privé.

 

Source: Banque Privée 1818
 

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 50.94%
Alken Fund Small Cap Europe 47.86%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 37.43%
Tailor Actions Avenir ISR 28.22%
JPMorgan Euroland Dynamic 25.68%
Tocqueville Value Euro ISR 25.24%
Groupama Opportunities Europe 21.40%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 20.80%
Uzès WWW Perf 19.46%
IDE Dynamic Euro 18.89%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 17.69%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 15.49%
Quadrige France Smallcaps 14.81%
Tocqueville Euro Equity ISR 14.49%
Ecofi Smart Transition 14.21%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 13.15%
VALBOA Engagement ISR 12.65%
Tikehau European Sovereignty 12.61%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 11.68%
Sycomore Sélection Responsable 11.20%
Mandarine Premium Europe 11.19%
Covéa Perspectives Entreprises 10.41%
EdR SICAV Tricolore Convictions 10.32%
Lazard Small Caps Euro 9.59%
Sycomore Europe Happy @ Work 9.52%
Europe Income Family 8.03%
Mandarine Europe Microcap 7.40%
Fidelity Europe 7.03%
Groupama Avenir PME Europe 6.71%
Gay-Lussac Microcaps Europe 6.37%
HMG Découvertes 5.95%
ADS Venn Collective Alpha Europe 5.84%
Mirova Europe Environmental Equity 5.80%
Norden SRI 3.31%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 3.21%
Tocqueville Croissance Euro ISR 3.12%
VEGA France Opportunités ISR 2.73%
Mandarine Unique 2.51%
CPR Croissance Dynamique 2.13%
Dorval Drivers Europe 1.98%
VEGA Europe Convictions ISR 1.02%
LFR Euro Développement Durable ISR 0.80%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance -0.21%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.51%
Eiffel Nova Europe ISR -6.82%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -7.11%
DNCA Invest SRI Norden Europe -9.04%
ADS Venn Collective Alpha US -10.33%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 29.02%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.07%
IVO Global High Yield 6.48%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.16%
Carmignac Portfolio Credit 6.11%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.92%
Lazard Credit Fi SRI 5.35%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.32%
LO Fallen Angels 5.26%
Income Euro Sélection 5.09%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.04%
Omnibond 4.84%
Lazard Credit Opportunities 4.84%
Jupiter Dynamic Bond 4.81%
EdR SICAV Financial Bonds 4.81%
Schelcher Global Yield 2028 4.51%
Axiom Short Duration Bond 4.42%
DNCA Invest Credit Conviction 4.16%
La Française Credit Innovation 4.11%
Tikehau European High Yield 3.91%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.89%
Ofi Invest High Yield 2029 3.80%
Ostrum SRI Crossover 3.79%
R-co Conviction Credit Euro 3.71%
Hugau Obli 1-3 3.52%
Auris Investment Grade 3.43%
Ofi Invest Alpha Yield 3.39%
Tikehau 2029 3.38%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.37%
Hugau Obli 3-5 3.37%
La Française Rendement Global 2028 3.28%
Tikehau 2027 3.27%
Alken Fund Income Opportunities 3.24%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.23%
EdR SICAV Millesima 2030 2.97%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.81%
Auris Euro Rendement 2.80%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 2.66%
EdR Fund Bond Allocation 2.62%
Tailor Credit 2028 2.55%
M All Weather Bonds 2.52%
Eiffel Rendement 2028 2.44%
Mandarine Credit Opportunities 2.12%
Sanso Short Duration 1.44%
Epsilon Euro Bond 0.93%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.78%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.45%
Amundi Cash USD -6.41%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.50%