CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7966.42 -0.02% +7.93%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 91.25%
Jupiter Financial Innovation 21.07%
Piquemal Houghton Global Equities 20.86%
GemEquity 20.63%
Aperture European Innovation 19.91%
Candriam Equities L Oncology 17.13%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 15.57%
Digital Stars Europe 15.48%
Sienna Actions Bas Carbone 14.57%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 14.41%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 12.89%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 12.86%
HMG Globetrotter 12.68%
Auris Gravity US Equity Fund 11.87%
Athymis Industrie 4.0 10.24%
Groupama Global Disruption 10.01%
Sycomore Sustainable Tech 9.56%
AXA Aedificandi 8.83%
Square Megatrends Champions 8.61%
Groupama Global Active Equity 8.55%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.59%
EdRS Global Resilience 7.44%
R-co Thematic Real Estate 6.89%
Fidelity Global Technology 5.42%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 5.37%
GIS Sycomore Ageing Population 5.32%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 5.31%
Sienna Actions Internationales 5.17%
Eurizon Fund Equity Innovation 5.12%
ODDO BHF Artificial Intelligence 4.38%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 3.88%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 3.64%
Franklin Technology Fund 3.42%
Pictet - Digital 2.25%
Mandarine Global Transition 2.19%
DNCA Invest Beyond Semperosa 2.06%
Russell Inv. World Equity Fund 1.85%
Covéa Ruptures 1.80%
Palatine Amérique 1.71%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 1.55%
JPMorgan Funds - Global Dividend 1.51%
Thematics AI and Robotics 1.27%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 1.22%
CPR Invest Climate Action 0.76%
JPMorgan Funds - US Technology 0.49%
Echiquier Global Tech 0.39%
Mirova Global Sustainable Equity -0.04%
Claresco USA -0.26%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.73%
Covéa Actions Monde -0.77%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -1.12%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -1.57%
Ofi Invest Grandes Marques -1.86%
EdR Fund Healthcare -2.38%
Thematics Water -2.45%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -2.93%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.24%
MS INVF Global Opportunity -4.20%
CPR Global Disruptive Opportunities -4.70%
JPMorgan Funds - America Equity -4.83%
BNP Paribas US Small Cap -4.89%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -5.24%
ODDO BHF Global Equity Stars -6.06%
AXA WF Robotech -6.70%
Athymis Millennial -6.71%
Thematics Meta -7.17%
Franklin U.S. Opportunities Fund -7.52%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -8.60%
Pictet - Security -8.83%
Franklin India Fund -13.14%
MS INVF Global Brands -13.52%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Crise systémique ou pas, « that is the question… »

Notre comité d’allocation d’actifs trimestriel vient de se tenir dans une ambiance pesante après les forts reculs des marchés boursiers. Pourtant, lors de notre comité de juin, nous avions conseillé d’adopter des stratégies d’investissement plus prudentes face à  l’accumulation d’incertitudes et de risques qui se profilaient : crainte d’un ralentissement économique, lié à  l’époque à  la hausse des matières premières, virage attendu des politiques monétaires et bien sûr, le problème de financement des énormes dettes publiques. La réaction des marchés a été bien plus violente qu’attendu. Cette panique boursière n’est pas liée uniquement au ralentissement économique que l’on commence à  constater dans les statistiques publiées actuellement. Elle est liée à  une perte de confiance dans « le système » :

• Le « système politique ». Aux États- Unis, comme dans la majorité des pays européens, les gouvernements sont dans des impasses : ils ne peuvent pas concilier à  la fois les exigences de rigueur budgétaire, se faire réélire et entretenir la croissance. Cela conduit à  des politiques peu crédibles, même si quelques éléments positifs surviennent ici ou là  (plan de relance Obama ?). Dans ces conditions, le chômage se maintient à  des niveaux élevés, ce qui accentue l’instabilité sociale potentielle (on l’a constaté cet été au Royaume-Uni). Les ménages vont donc être contraints d’accroître leurs niveaux d’épargne et réduiront leur consommation. Dans ces conditions, l’investissement des entreprises sera limité… Bref, nos économies semblent dans une impasse. Pire encore, la question de la faillite d’un État occidental est désormais posée, ce qui est très fortement anxiogène. Difficile de se faire réélire dans ces conditions.

 • Le « système » zone Euro, avec ses conséquences sur le système bancaire. La question de la faillite de la Grèce et de sa sortie possible du mécanisme de l’euro est possible et ouvre un large champ d’incertitudes. Au stade actuel, soit on fait un pas décisif vers les « États-Unis d’Europe » avec une fiscalité unique et un gouvernement économique unique, soit on continue dans le flou actuel, avec des plans plus ou moins compliqués et crédibles qui seront testés par les marchés. Pourtant la zone Euro, prise dans son ensemble, présente des comptes meilleurs que ceux des États-Unis. Elle n’est donc pas insolvable et conserverait une notation obligataire de premier rang. Mais cette idée est encore largement impopulaire dans les pays d’Europe du Nord, les plus vertueux en matière budgétaire. Impossible donc aujourd’hui, d’accorder une probabilité élevée à  une sortie par le haut. Les conséquences d’un éclatement sont très difficiles à  imaginer et donc à  estimer. Il est clair que l’impact serait fort sur les comptes des banques, mais est-ce déjà  dans les cours ? Rappelons qu’en France, elles cotent à  leurs plus bas niveaux depuis mars 2009.

• Le manque de gouvernance dans le « système mondial ». Le monde est en mutation avec une perte de contrôle de l’Occident au profit des pays émergents, avec en tête, la Chine. Cette situation soulève un certain nombre de questions qui sont source de tensions, ce que les marchés et le monde des entreprises n’aiment pas. Ces questions sont les suivantes : quel rôle pour le dollar, monnaie de réserve internationale inégalée jusqu’à  présent ? Pourquoi la Chine ne laisset- elle pas librement flotter sa monnaie alors que nos frontières sont largement ouvertes à  leurs produits manufacturés ? Pourquoi l’accès à  leur marché intérieur est-il si compliqué ? Bref, de multiples sources de friction.

Dans ces conditions de grande défiance, l’économie va probablement fortement ralentir et les estimations actuelles paraissent peu fiables tant le paramètre « confiance » est important et semble manquer. Après les récentes révisions à  la baisse, on attend toutefois encore une croissance positive, de 1,5 % aux États-Unis en 2012 et de 1 % dans la zone Euro. Les pays émergents sont sur un rythme bien supérieur de l’ordre de 6 % en agrégé (avec près de 9 % pour la Chine), mais un ralentissement marginal est aussi à  craindre, comme en 2009. Au final, la croissance mondiale risque d’être bien inférieure à  4 %, soit le plus bas niveau depuis 10 ans.

 

STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT

Le problème actuellement est que les actifs « refuges » sont devenus très chers : l’or est au plus haut et présente un comportement graphique exponentiel proche de celui du « Nasdaq des années 99/2000 » : il se traite actuellement près de deux écarts-types au dessus de sa tendance haussière de moyen terme. Un retour autour de 1600 dollars l’once serait un meilleur point d’entrée.

Les rendements obligataires gouvernementaux des pays solides (États-Unis compris) sont très faibles (autour de 1,70 %/1,90 % à  10 ans) et les taux des fonds monétaires vont rester quasi nuls pour encore longtemps… Il faut donc se tourner vers des actifs plus risqués pour espérer plus de rendement : les obligations convertibles, les obligations High Yield (qui ont baissé de l’ordre de 8 % cet été et qui offrent à  nouveau des taux intéressants) et, bien sûr, les actions. Leurs valorisations sont les plus basses depuis 30 ans : PER 2011 de moins de 8 pour les indices larges européens DJ Stoxx et EuroStoxx, avec des bénéfices attendus en progression de 9 %. Certes, les analystes commencent à  réviser en baisse leurs estimations de profit avec le ralentissement, mais les cours boursiers « ont pris de l’avance ». Depuis 20 ans, les bénéfices réalisés baissent de l’ordre de 20% par rapport aux estimations initiales dans les cas de récession. Pour l’Europe, cela signifie que les profits 2012 ne s’inscriraient pas en hausse de 11%, comme attendu actuellement, mais en baisse de l’ordre de 5 %. Cette hypothèse est déjà  dans les cours. Seul le cas exceptionnel de 2008, avec une baisse des profits de près de 40 %, n’est pas anticipé. Par ailleurs, le marché européen se « paye » 1,3 fois le prix des valeurs d’actif, ce qui est aussi historiquement dans des zones basses. L’analyse est similaire pour les actions américaines avec un PER 2011 de 12 pour l’indice S&P500, des bénéfices attendus en progression de 14 % en 2012, qui pourraient également être ramenés en baisse de 5 % en cas de récession. Par ailleurs, les dividendes servis sont actuellement nettement supérieurs aux rendements obligataires correspondant…

En conclusion, la situation actuelle est complexe et les sujets d'instabilité ne manquent pas. Impossible donc pour nous de conseiller des stratégies d'investissement agressives, d'autant plus que la visibilité politique sera faible à  court terme : l'agenda électoral est en effet très chargé, ce qui risque de retarder les grandes décisions... Ce manque de confiance généralisé dans nos « systèmes » redonne une prime de risque aux actifs financiers les plus risqués, ce qui rend les comparaisons historiques de valorisation particulièrement difficiles. Mais si nous sommes un peu optimistes, une partie de ce risque systémique est probablement dans les cours. Car tout n’est pas négatif et les marchés finissent toujours par sortir des crises. La croissance émergente est encore assez vive, les entreprises ne sont pas chères et celles qui bénéficient d’un véritable savoir-faire ou d’une marque reconnue seront, tôt ou tard, recherchées. Donc, tout dépend du temps dont on dispose en matière d’investissement : si l’on se fixe comme échéance la fin d’année, il convient de rester prudent. En revanche, pour les investisseurs de long terme, les cours actuels nous semblent intéressants et, dans ce cas, il convient de commencer à  sortir des actifs « sûrs et chers ». Et finalement, il reste encore une classe d’actifs attractive au profil mixte qui se situe parfaitement à  la frontière du monde bipolaire actifs chers/actifs bon marché : les obligations convertibles.

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 52.93%
Alken Fund Small Cap Europe 50.39%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 38.87%
Tailor Actions Avenir ISR 30.15%
Tocqueville Value Euro ISR 27.30%
JPMorgan Euroland Dynamic 23.83%
Groupama Opportunities Europe 23.55%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 22.78%
Uzès WWW Perf 21.23%
IDE Dynamic Euro 20.75%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 19.33%
Quadrige France Smallcaps 18.57%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 17.26%
Tocqueville Euro Equity ISR 16.41%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 14.96%
VALBOA Engagement ISR 14.48%
Tikehau European Sovereignty 13.68%
Ecofi Smart Transition 13.47%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 13.17%
Mandarine Premium Europe 12.74%
Sycomore Sélection Responsable 12.63%
Covéa Perspectives Entreprises 12.26%
EdR SICAV Tricolore Convictions 12.06%
Sycomore Europe Happy @ Work 10.68%
Lazard Small Caps Euro 10.32%
Europe Income Family 9.93%
Mandarine Europe Microcap 8.73%
Fidelity Europe 8.40%
Groupama Avenir PME Europe 7.39%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.38%
ADS Venn Collective Alpha Europe 7.35%
HMG Découvertes 6.95%
Mirova Europe Environmental Equity 6.94%
Norden SRI 4.93%
VEGA France Opportunités ISR 4.59%
Tocqueville Croissance Euro ISR 4.34%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 3.97%
Mandarine Unique 3.89%
Dorval Drivers Europe 3.65%
CPR Croissance Dynamique 3.49%
VEGA Europe Convictions ISR 2.90%
LFR Euro Développement Durable ISR 2.22%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.51%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 0.49%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -5.58%
Eiffel Nova Europe ISR -5.99%
ADS Venn Collective Alpha US -9.30%
DNCA Invest SRI Norden Europe -9.74%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.01%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.04%
IVO Global High Yield 6.49%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.15%
Carmignac Portfolio Credit 6.11%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.88%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.33%
LO Fallen Angels 5.32%
Lazard Credit Fi SRI 5.16%
Income Euro Sélection 5.06%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.02%
Omnibond 4.91%
Lazard Credit Opportunities 4.79%
EdR SICAV Financial Bonds 4.73%
Jupiter Dynamic Bond 4.72%
Schelcher Global Yield 2028 4.53%
Axiom Short Duration Bond 4.42%
DNCA Invest Credit Conviction 4.24%
La Française Credit Innovation 4.10%
Tikehau European High Yield 3.89%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.84%
Ofi Invest High Yield 2029 3.76%
Ostrum SRI Crossover 3.75%
R-co Conviction Credit Euro 3.65%
Hugau Obli 1-3 3.51%
Ofi Invest Alpha Yield 3.43%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.42%
Hugau Obli 3-5 3.35%
Auris Investment Grade 3.33%
La Française Rendement Global 2028 3.31%
Tikehau 2029 3.29%
Alken Fund Income Opportunities 3.22%
Tikehau 2027 3.22%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.18%
EdR SICAV Millesima 2030 3.02%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.83%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 2.79%
M All Weather Bonds 2.79%
Auris Euro Rendement 2.73%
Tailor Credit 2028 2.61%
EdR Fund Bond Allocation 2.57%
Eiffel Rendement 2028 2.44%
Mandarine Credit Opportunities 1.93%
Sanso Short Duration 1.44%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 1.35%
Epsilon Euro Bond 1.20%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -6.04%
Amundi Cash USD -7.09%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.39%