CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7743.93 +0.44% +4.92%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
CM-AM Global Gold 54.34%
Jupiter Financial Innovation 24.49%
Digital Stars Europe 17.12%
Aperture European Innovation 16.10%
Piquemal Houghton Global Equities 14.64%
AXA Aedificandi 12.96%
R-co Thematic Real Estate 11.77%
Auris Gravity US Equity Fund 11.43%
Sienna Actions Bas Carbone 10.60%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 10.11%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 7.48%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 7.19%
Athymis Industrie 4.0 6.65%
HMG Globetrotter 6.09%
Square Megatrends Champions 4.55%
GIS Sycomore Ageing Population 4.29%
VIA Smart Equity World 3.75%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 3.70%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 2.85%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.80%
Sycomore Sustainable Tech 2.20%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.90%
Candriam Equities L Oncology 1.61%
Groupama Global Active Equity 1.48%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 1.36%
Mandarine Global Transition 1.25%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 1.25%
JPMorgan Funds - Global Dividend 1.18%
Sienna Actions Internationales 1.01%
Fidelity Global Technology 0.97%
Pictet - Digital 0.95%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.89%
MS INVF Global Opportunity 0.59%
Thematics Water 0.48%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.31%
Franklin Technology Fund -0.22%
CPR Invest Climate Action -0.24%
Groupama Global Disruption -0.38%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -0.56%
Russell Inv. World Equity Fund -0.59%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -0.63%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -0.82%
Eurizon Fund Equity Innovation -1.11%
ODDO BHF Artificial Intelligence -1.32%
Covéa Ruptures -1.48%
Thematics AI and Robotics -1.73%
Mirova Global Sustainable Equity -1.79%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology -1.97%
JPMorgan Funds - US Technology -2.24%
JPMorgan Funds - Global Select Equity -2.79%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.04%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -3.18%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -3.51%
Echiquier Global Tech -4.14%
Covéa Actions Monde -4.25%
Ofi Invest Grandes Marques -4.29%
Pictet - Security -4.40%
Thematics Meta -4.83%
Franklin U.S. Opportunities Fund -5.13%
BNP Paribas US Small Cap -5.33%
AXA WF Robotech -5.37%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -5.61%
JPMorgan Funds - America Equity -5.68%
Claresco USA -5.78%
EdR Fund US Value -5.94%
ODDO BHF Global Equity Stars -6.09%
MS INVF Global Brands -6.87%
EdR Fund Healthcare -7.35%
Athymis Millennial -7.35%
CPR Global Disruptive Opportunities -7.88%
Franklin India Fund -13.79%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

De quoi rassurer vos clients qui craignent l'inflation...

 

Ce qu'il faut retenir de la dernière Carmignac's Note de Frédéric Leroux

 

  • La convergence de facteurs structurels et sociologiques fait entrer l’économie dans une période d’inflation persistante, à l’instar des années 1970.

  • La décarbonisation et la modification de notre rapport au travail affaiblissent l’offre et favorisent l’inflation : un authentique challenge pour les banques centrales.

  • La résilience de l’inflation et le retour induit du cycle économique créent des opportunités multiples pour l’investisseur actif. Ne craignons pas l’inflation !

 

 

L’attente d’un retour durable de l’inflation autour de 2,5% est une douce utopie

 

La baisse de l’inflation aux États-Unis depuis juin dernier a donné des ailes aux marchés d’actions ces derniers mois. Les anticipations d’inflation telles que l’on peut les déduire du prix des obligations indexées sous-tendent un retour vers une hausse des prix proche de 2,5% dès le mois de juin puis une stabilisation près de ce niveau au cours des années suivantes. Cette perspective est celle d’un retour durable aux marchés de la décennie 2010, où les rendements nets de l’inflation étaient largement favorables aux actifs financiers et immobiliers et facilement captables par les gestions passives. Nous ne croyons pas à ce scénario de retour durable de l’inflation sur de bas niveaux. Nous pensons au contraire que l’inflation est « partie pour rester ».

 

Les évidences s’accumulent pour indiquer que les économies développées entrent dans une phase inflationniste du cycle économique de long terme pendant laquelle l’offre ne parvient pas toujours à suivre la demande. La succession rapide de périodes de croissance inflationniste, poussées par les forces structurelles, et de ralentissements désinflationnistes, orchestrés par les banques centrales, y recrée la cyclicité conjoncturelle, défavorable à la gestion passive et nécessitant de se réintéresser aux thématiques ayant souffert de la disparition du cycle.

 

Nos aspirations avant l’efficacité économique

 

Au-delà des facteurs structurels d’une démographie moins génératrice d’épargne et d’un commerce mondial moins dynamique, déjà abondamment traités dans nos précédentes notes, l’inflation se nourrit, maintenant et pour les années qui viennent, de deux autres facteurs prégnants et de nature à contraindre l’offre de biens et de services :

 

  • la décarbonisation des économies, qui conduit à une baisse drastique des investissements dans les énergies fossiles (et donc à la baisse structurelle des réserves) et mène à un renchérissement des prix énergétiques ;

  • la volonté, postpandémie, de changer de vie, matérialisée par un rapport au travail différent, marqué par l’envie de travailler de chez soi, moins longtemps, voire de changer de métier, souvent pour un poste plus éloigné des grands centres-villes où la pénurie de main-d’œuvre se fait le plus sentir.

 

Des énergies fossiles pour longtemps majoritaires dans le mix énergétique mondial

 

Si les chiffres diffèrent, le consensus s’entend pour dire que, sur les dix dernières années, plusieurs milliers de milliards de dollars ont été investis en faveur de la transition énergétique mais que dans le même temps la part des énergies fossiles dans le mix de consommation énergétique mondial n’a baissé que d’un peu plus de 1 point pour s’établir à 81%.

 

La combinaison d’une baisse drastique des investissements dans les énergies fossiles et de la stabilité de celles-ci dans le mix énergétique mondial recèle les ingrédients d’une crise énergétique du même ordre que celle qui a contribué à la dernière grande période inflationniste, de 1965 à 1980, alimentée par le choc pétrolier de 1973. L’OPEP considère – sans surprise – qu’il faudrait investir 1 500 milliards de dollars dans le développement des énergies fossiles chaque année jusqu’en 2045 contre 1 000 milliards aujourd’hui pour garantir la sécurité énergétique.

 

La vérité est probablement quelque part entre ces deux chiffres mais ne laissons pas l’arbre de la guerre en Ukraine nous cacher la forêt du déficit énergétique structurel que nous creusons avec la foi sincère du charbonnier, alors que la production russe de pétrole n’a baissé que de 2% par rapport à son niveau avant l’invasion de l’Ukraine.

 

Mais où est passée la main-d’œuvre ?

 

Simultanément, la modification profonde du rapport au travail qui conduit à moins d’heures travaillées, à moins de travailleurs et à une mobilité très forte de la main-d’œuvre, donc à une déperdition de productivité, risque fort de conduire aussi à un défaut d’offre durable.

 

Partout dans le monde occidental, le rapport entre offres d’emplois et main-d’œuvre disponible est proche de plus hauts historiques : les entreprises ne parviennent pas à recruter pour faire face dans de bonnes conditions à la demande qui leur est adressée. Il est donc normal que des augmentations de salaire emblématiques commencent à voir le jour. À titre d’exemple, ces dernières semaines, Inditex (propriétaire notamment de Zara) a annoncé plus de 20% de hausse salariale en Espagne pendant que son concurrent japonais Uniqlo avait procédé à des augmentations de 20% à 40% au Japon.

 

Le consensus ne croit pas à un long combat contre l’inflation

 

Le manque de main-d’œuvre et le prix de l’énergie sont aujourd’hui, avec la hausse des taux d’intérêt, les raisons qui expliquent le mieux le ralentissement économique. Le ralentissement lié à une offre défaillante est inflationniste. Le maniement de l’arme monétaire en est rendu plus compliqué. À cet égard, il est intéressant de noter que la série de hausses des taux directeurs décidée par la Réserve fédérale, d’une ampleur et d’une vitesse jamais vues auparavant (475 points de base en dix mois), est à ce jour accompagnée par un taux de chômage américain au plus bas depuis 1969.

 

La bataille contre l’inflation actuelle sera bien sûr gagnée à court terme par quelques hausses de taux supplémentaires. Elles déclencheront probablement la récession nécessaire au reflux plus marqué des prix, en affaiblissant la consommation, sans régler le déficit d’offre. Mais les aspirations socio-économiques actuelles laissent entrevoir une succession de poussées inflationnistes qui annoncent une longue lutte contre l’inflation à laquelle le consensus ne semble pas croire. La moindre disponibilité de la main-d’œuvre et le renchérissement des prix énergétiques qui résultent de ces aspirations ne trouveront dans les politiques monétaires et budgétaires qu’une résistance sporadique, tant le seuil d’acceptation de la douleur dans les pays économiquement avancés s’est abaissé. Les récessions organisées par les politiques économiques et monétaires pour réduire l’inflation seront donc brèves et peu profondes. L’inflation tombera mais se relèvera chaque fois. La résilience est de son côté.

 

Ne craignons pas l’inflation ; les opportunités qu’elle crée sont si nombreuses !

 

L’aptitude démontrée de notre gestion obligataire à tirer parti des rendements des dettes publiques et privées dans un environnement de taux plus élevés, à détecter dans l’univers émergent les situations asymétriques ou à gérer l’exposition globale aux taux d’intérêt positivement comme négativement est un atout majeur dans le contexte économique décrit.

 

Sur les marchés d’actions, la faiblesse attendue des taux réels devrait offrir un soutien aux marchés d’actions. Cette perspective justifie une exposition notable à l’or. Quant à la Chine, l’absence d’inflation à ce stade lui confère un statut très diversifiant.

 

Introduire un biais inflationniste dans notre gestion permet de tirer le meilleur parti des opportunités nombreuses qu’offrira la cyclicité économique tout en apportant de la diversification dans la gestion des patrimoines. Nous nous y employons avec force et conviction. N’ayons pas peur de l’inflation, faisons d’elle notre alliée !

 


H24 : Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac, CLIQUEZ ICI.

Autres articles

ACTIONS PEA Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
Alken Fund Small Cap Europe 49.54%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 47.82%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 40.93%
Tailor Actions Avenir ISR 29.04%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 24.38%
Tocqueville Value Euro ISR 23.65%
VALBOA Engagement ISR 23.30%
Quadrige France Smallcaps 23.23%
Groupama Opportunities Europe 22.63%
Uzès WWW Perf 21.68%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 21.40%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 18.34%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 17.30%
Richelieu Family 16.79%
Mandarine Premium Europe 16.10%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 14.36%
Covéa Perspectives Entreprises 14.22%
Europe Income Family 13.25%
Tocqueville Euro Equity ISR 12.27%
Ecofi Smart Transition 11.97%
Gay-Lussac Microcaps Europe 11.86%
Mandarine Europe Microcap 11.76%
EdR SICAV Tricolore Convictions 11.70%
Groupama Avenir PME Europe 11.55%
Fidelity Europe 9.55%
Sycomore Europe Happy @ Work 8.85%
HMG Découvertes 8.59%
Sycomore Europe Eco Solutions 7.56%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 7.54%
Mandarine Unique 7.11%
ADS Venn Collective Alpha Europe 6.68%
Mirova Europe Environmental Equity 6.53%
Dorval Drivers Europe 5.08%
Lazard Small Caps France 4.46%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 3.54%
Norden SRI 3.30%
LFR Euro Développement Durable ISR 2.37%
CPR Croissance Dynamique 0.49%
Tocqueville Croissance Euro ISR 0.37%
VEGA France Opportunités ISR 0.17%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.26%
VEGA Europe Convictions ISR -0.35%
Eiffel Nova Europe ISR -1.49%
DNCA Invest SRI Norden Europe -4.02%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -6.86%
ADS Venn Collective Alpha US -8.21%
OBLIGATIONS Perf. YTD
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds
H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 24.67%
IVO Global High Yield 6.10%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 5.36%
Carmignac Portfolio Credit 5.27%
IVO EM Corporate Debt UCITS 5.01%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 4.90%
Income Euro Sélection 4.71%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.36%
Omnibond 4.27%
Schelcher Global Yield 2028 3.97%
Tikehau European High Yield 3.93%
La Française Credit Innovation 3.65%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 3.50%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.43%
Axiom Short Duration Bond 3.37%
Jupiter Dynamic Bond 3.30%
DNCA Invest Credit Conviction 3.30%
Ofi Invest High Yield 2029 3.24%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 3.22%
Ostrum SRI Crossover 3.14%
R-co Conviction Credit Euro 3.11%
Ofi Invest Alpha Yield 3.00%
La Française Rendement Global 2028 2.96%
Tikehau 2029 2.91%
Auris Investment Grade 2.88%
Alken Fund Income Opportunities 2.84%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.84%
Tikehau 2027 2.76%
Tailor Credit 2028 2.75%
Mandarine Credit Opportunities 2.69%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.59%
Auris Euro Rendement 2.57%
Eiffel Rendement 2028 2.41%
Lazard Credit Opportunities 2.28%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 2.02%
M All Weather Bonds 2.00%
EdR Fund Bond Allocation 1.64%
Sanso Short Duration 1.13%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.12%
Epsilon Euro Bond -0.07%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -5.25%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -7.17%
Amundi Cash USD -8.56%