Une certitude, Jean-Charles Mériaux, le patron de DNCA Finance, a minimisé la semaine dernière l’impact d’une sortie de TA Associates.

 

Il a expliqué que DNCA était habituée à  gérer les modifications successives des actionnaires :

 

• De 2000 à  2006 : les fondateurs

• De 2006 à  2011 : la Banque Leonardo qui lui a permis d’ouvrir le marché Italien (plus d'un tiers des encours aujourd’hui)

• De 2011 à  aujourd’hui : TA Associates

 

 

« Nous allons rembourser la dette du LBO en avance sur le planning », a expliqué Jean-Charles Mériaux.

NDLR H24 : Un changement d’actionnaire peut donc aussi se faire en avance sur le planning.

 

Il a également précisé qu’un changement d’actionnaire doit permettre à  la société de poursuivre son développement et de maintenir une stabilité des équipes.

 

 

H24 : On imagine qu’une intégration du groupe DNCA dans Natixis Global Asset Management pourrait effectivement être envisageable et qu’Éric Franc, en tant qu'ex-Natixis, devrait pouvoir faciliter les négociations…

 

Les équipes actuelles souhaitent sûrement conserver une certaine indépendance.

 

Une indépendance qui semble possible quand on constate la liberté laissée à  l’équipe de Bruno Crastes, H2O AM, qui est pleinement intégrée dans le système multi-boutiques de Natixis Global AM.

 

D’après Bloomberg, la banque d’affaires mandatée pour la vente est le Crédit-Suisse.

«Â Le périmètre de la mission d’Éric Franc pourrait intégrer une dimension "Banquier d’affaires en charge de la FUSACQ" »Â explique un proche du dossier.

 

« Il y a effectivement d’autres acheteurs possibles, mais pour l’instant, Natixis semble être la société qui pourrait respecter le mieux l’ADN de DNCA » souligne un spécialiste de l'AM.

 

A suivre…