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L'inflation en cinq épisodes

  • Scénario 1: le redressement

Nous sommes à Maynard Keynes. Depuis la fenêtre de son bureau, le président de la banque centrale regarde la ville... Mais il est préoccupé. Le taux de chômage est élevé, les stocks augmentent et le niveau de la production industrielle est au plus bas.

Le président de la banque centrale décide alors d'injecter de l'argent pour soutenir l'économie. Il achète à cet effet quelques emprunts d'Etat sur le marché des capitaux. Grâce à cette vente, la banque commerciale dispose désormais d'importantes réserves monétaires. Néanmoins, comparées à d'autres actifs, les liquidités ne rapportent que peu d'intérêts. La banque souhaite donc faire fructifier son argent.

Elle propose à un propriétaire d'usine un prêt intéressant. Celui-ci espère ainsi diversifier ses produits et relancer les ventes. Après avoir agrandi son usine, il constate qu'il doit embaucher pour faire face à la charge de travail supplémentaire.

Ce regain de travail a deux conséquences. Tout d'abord, le nombre d'ouvriers sans emploi baisse. Ensuite, les salaires augmentent en raison de la pénurie accrue de main-d'œuvre sur le marché du travail. Avec ces revenus supplémentaires, les ménages peuvent consommer davantage. Les stocks de marchandises du magasin diminuent et les prix grimpent. Les ventes restent élevées, le magasin peut commander plus de produits à l'usine. Le cycle recommence du début: l'usine embauche plus d'ouvriers, les salaires augmentent.

La ministre des finances récolte plus d'argent: les recettes fiscales issues des ventes et des revenus progressent. Les sommes dépensées pour l'aide aux chômeurs diminuent, car un nombre accru de personnes retrouvent du travail. Tous ces éléments font que l'Etat réalise un excédent et peut rembourser une partie de ses dettes. Il rachète les emprunts qu'il a émis auprès des investisseurs et des banques. Ceux-ci ayant désormais des réserves monétaires plus importantes, les taux d'intérêt baissent à nouveau.

Grâce aux taux bas, le crédit devient plus abordable, ce qui stimule encore davantage l'économie. La ville se remet maintenant totalement de la récession. Depuis le bureau du président de la banque centrale, les perspectives sont bien meilleures.
 

  • Scénario 2: le boom de la construction

 

Loin au-dessus de la ville de Maynard Keynes, le président de la banque centrale regarde par la fenêtre, et il est satisfait. Grâce aux efforts de la banque pour relancer l'approvisionnement en liquidités, l'économie prospère.

La situation étant favorable, il décide de laisser les choses suivre leur cours. Les travailleurs de la ville gagnent plus et un nombre supérieur de personnes ont un emploi. La banque de détail estime donc que le risque de crédit est relativement faible.

Dans l'espoir de gagner des voix, la ministre des finances annonce que l'Etat favorisera l'acquisition de logements. Elle annonce aux banques commerciales qu'elles peuvent réduire les garanties exigibles pour l'octroi d'hypothèques. La banque commerciale propose donc aux familles des travailleurs des hypothèques moins coûteuses. Etant donné qu'un plus grand nombre de familles achètent des maisons, les prix de l'immobilier commencent à grimper.

La banque constate que la valeur des maisons croît, mais continue d'offrir des taux d'intérêt hypothécaire attractifs. Le boom de la construction influe sur la conjoncture: se sentant plus riches, les familles vendent leurs logements pour aller s'installer dans des maisons plus grandes et mieux situées. Les déménagements se multiplient, d'où une hausse supplémentaire des prix de l'immobilier. Beaucoup de familles agrandissent leurs maisons et augmentent les hypothèques.

Elles commencent à générer de l'argent avec leurs habitations. Avec l'excédent de leurs hypothèques, elles achètent des machines à laver et des voitures. Les prix des biens et des services s'emballent.

A la grande joie de la ministre des finances, les recettes fiscales de l'Etat s'améliorent.

Le président de la banque centrale, lui, se réjouit moins. La hausse des prix des marchandises et de l'immobilier s'accélère. Peut-il éviter que la situation ne dégénère?
 

  • Scénario 3: l'effondrement du marché immobilier

 

Le président de la banque centrale est quelque peu désemparé. Il redoute que ses efforts pour renforcer l'économie aient été un peu trop fructueux, car les prix sont devenus incontrôlables.

Il décide donc de mettre un frein à cette hausse et de retirer de l'argent du circuit économique. Il vend au marché des capitaux et aux banques quelques emprunts d'Etat en échange de liquidités, ce qui entraîne une baisse du prix des obligations.

La banque commerciale possède moins de liquidités et la valeur de ses obligations d'Etat restantes a diminué. Il en résulte un déséquilibre entre la valeur de l'argent et celle d'actifs moins liquides. Un écart qu'elle doit combler – avec des liquidités.

Pour le propriétaire de l'usine, cela signifie hélas que la banque relèvera ses taux lorsqu'il renouvellera son crédit. Au lieu d'emprunter davantage, il décide de ralentir la production pour pouvoir licencier quelques ouvriers et réduire ses charges salariales.

Dans l'incapacité de payer leurs hypothèques, les chômeurs et leurs familles demandent de l'aide à la banque. Celle-ci leur répond qu'ils ont rompu leur contrat et qu'ils doivent quitter leurs maisons.

La banque résilie les hypothèques, reprend les maisons et tente de les vendre pour générer des liquidités. Mais de nombreuses familles sont concernées. Les prix de l'immobilier chutent, et la banque ne parvient pas à vendre les maisons.

Le chômage a aussi des conséquences sur les gains du magasin. Les chômeurs n'achètent plus autant de biens et de services, les stocks se reconstituent. Un cycle se forme: la gérante du supermarché explique au propriétaire de l'usine qu'elle a besoin de moins de réserves. Celui-ci doit procéder à d'autres licenciements.

Le président de la banque centrale craint maintenant que sa stratégie ait trop bien fonctionné. Les prix baissent, les banques n'octroient plus de crédits, la production se ralentit: l'économie est au bord de l'effondrement.

L'Etat est également déçu: il perçoit moins de recettes fiscales et doit dépenser davantage pour aider le nombre croissant de chômeurs. Heureusement, il peut encore se procurer de l'argent sur le marché des capitaux, puisque les épargnants continuent d'investir dans des emprunts d'Etat. Cela accroît toutefois la dette publique.

Les banques et les entreprises sont prudentes. Elles ne prêtent pas d'argent et n'en empruntent pas non plus. L'économie stagne, entre en récession et bientôt en dépression.

Tout comme notre président de la banque centrale, à moins qu'il ne trouve une solution...
 

  • Scénario 4: plan de sauvetage pour la banque

 

Le président de la banque centrale observe ce qui se passe aux portes de son bureau, et ce n'est pas beau à voir. Tous ses efforts pour augmenter l'argent en circulation ont été vains. L'économie est sur le déclin. De nombreuses personnes ne trouvent pas de travail. Les banques et les entreprises n'empruntent plus et ne dépensent plus.


Pour éviter que les banques du pays ne s'effondrent totalement, la banque centrale et la ministre des finances décident de les sauver. La banque centrale achète des emprunts hypothécaires et des obligations d'entreprises à d'autres banques afin d'approvisionner ces dernières en liquidités.

Le banquier reste prudent. Il n'octroie pas de crédits et investit dans des emprunts d'Etat émis par la ministre des finances pour refinancer les banques.

Par ailleurs, la ministre doit vendre des emprunts d'Etat supplémentaires pour dégager des capitaux destinés à l'aide aux chômeurs. Mais ce n'est pas tout: l'Etat s'adresse directement à l'usine et commande des biens dont il n'a pas réellement besoin. Il espère ainsi que l'usine pourra engager plus d'ouvriers.

Et tel est le cas en effet. Quelques familles peuvent à nouveau effectuer des achats, ce qui réduit légèrement les immenses stocks des supermarchés. Etant donné que les salaires et les impôts sont encore bas et que l'Etat doit financer la production de l'usine et les allocations de chômage, la dette publique continue bien sûr de progresser.

La banque commerciale est inquiète: qu'adviendra-t-il si les emprunts d'Etat ne peuvent pas être remboursés? Elle essaye de se débarrasser de ses emprunts, faisant alors immédiatement chuter les prix. Les taux d'intérêt augmentent.

La hausse des taux ralentit la production, car l'économie ne peut plus y faire face. Les recettes publiques restent faibles et les pouvoirs publics ne peuvent plus emprunter puisque personne n'achète plus d'emprunts d'Etat. Il en résulte une crise d'endettement.

Le président de la banque centrale ne voit plus qu'une seule issue. A contrecœur, il annonce qu'il rachètera tous les emprunts émis par la ministre des finances et qu'il les paiera directement par le biais de la banque centrale.

Ce capital sera ensuite injecté dans l'économie par le ministère des finances. Dans la réalité, cet effet est obtenu avec des subventions ou avec des réductions d'impôt.
Une fois que l'argent est entré dans le circuit économique, les prix augmentent. L'inflation redémarre.
 

  • Scénario 5: l'effet pétrole

 

Ce matin, le ciel est couvert à Maynard Keynes. Le président de la banque centrale regarde par la fenêtre de son bureau. Il est soucieux. La ville souffre encore des séquelles du boom de la construction, du marasme qui s'en est suivi et de l'importante dette publique.


De nombreuses économies se portent mieux aujourd'hui, mais leurs banques centrales et leurs ministères des finances ont également traversé un cycle au cours duquel ils ont dû augmenter leurs réserves de liquidités et combler leurs déficits fiscaux. Ces économies se trouvent par conséquent en pleine reprise.

Comme une économie florissante a d'immenses besoins en énergie, les prix du pétrole grimpent. Face à cette envolée, le propriétaire de l'usine est contraint de relever le prix des marchandises qu'il fournit au supermarché.

Pour les travailleurs, ces hausses de prix équivalent à une inflation. Ils n'obtiennent pas d'augmentation de salaire, achètent donc moins de marchandises, lesquelles s'apprécient sans cesse. Les stocks du supermarché recommencent à grossir.

Le supermarché commande moins de marchandises à l'usine. Sa production étant en baisse, le propriétaire de l'usine doit à nouveau licencier des travailleurs. Les salaires et le pouvoir d'achat reculent également. Les stocks du supermarché s'accumulent, la gérante envisage une baisse de prix.

Au final, cela signifie qu'une hausse des prix du pétrole n'engendre pas d'inflation durable. Sauf si le président de la banque centrale est inquiet et qu'il stimule l'économie en augmentant l'argent en circulation…

Ce qui nous ramène au point de départ de notre histoire: le président de la banque centrale regarde par la fenêtre de son bureau, et il est préoccupé. Le cycle recommence depuis le début.

 

Source : Credit Suisse

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