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DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
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CM-AM Global Gold 92.27%
Jupiter Financial Innovation 28.77%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 23.61%
Piquemal Houghton Global Equities 23.15%
GemEquity 22.87%
Aperture European Innovation 22.67%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 21.62%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 20.18%
Digital Stars Europe 19.26%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 17.45%
Sienna Actions Bas Carbone 17.41%
Candriam Equities L Oncology 15.74%
Auris Gravity US Equity Fund 15.48%
Athymis Industrie 4.0 13.87%
Sycomore Sustainable Tech 13.74%
HMG Globetrotter 12.72%
Groupama Global Disruption 12.12%
Square Megatrends Champions 11.73%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 11.70%
Groupama Global Active Equity 11.25%
Fidelity Global Technology 10.27%
AXA Aedificandi 10.14%
EdRS Global Resilience 9.46%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 9.32%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 9.22%
Franklin Technology Fund 8.67%
R-co Thematic Real Estate 8.47%
Eurizon Fund Equity Innovation 8.39%
JPMorgan Funds - US Technology 8.21%
ODDO BHF Artificial Intelligence 8.06%
Sienna Actions Internationales 8.05%
GIS Sycomore Ageing Population 7.81%
Thematics AI and Robotics 6.69%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 6.67%
Pictet - Digital 6.54%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 6.50%
Palatine Amérique 6.20%
Russell Inv. World Equity Fund 5.18%
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Covéa Ruptures 4.83%
DNCA Invest Beyond Semperosa 4.73%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 4.73%
Mandarine Global Transition 4.48%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 4.25%
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Claresco USA 3.51%
Mirova Global Sustainable Equity 2.82%
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BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.59%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance 1.00%
Ofi Invest Grandes Marques 0.77%
Thematics Water 0.73%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 0.69%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.52%
CPR Global Disruptive Opportunities 0.50%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -0.45%
MS INVF Global Opportunity -0.73%
AXA WF Robotech -0.78%
JPMorgan Funds - America Equity -1.14%
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Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.85%
BNP Paribas US Small Cap -1.90%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -3.13%
ODDO BHF Global Equity Stars -3.51%
Athymis Millennial -3.53%
Franklin U.S. Opportunities Fund -3.78%
Thematics Meta -3.86%
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PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Le compte à  rebours de Carmignac...

 

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Didier Saint-Georges

 

 

Près de dix années d’interventions hors normes sur les marchés financiers par les Banques centrales légitimaient l’irrationnel. Peu importait pour les investisseurs le cycle de croissance économique, le rythme d’inflation, voire les valorisations et la concentration des risques puisque c’étaient les achats de dettes souveraines par les Banques centrales qui étaient décisifs pour le prix des actifs financiers. En comprimant de façon délibérée et programmée les taux d’intérêt, l’action des Banques centrales écrasait la volatilité, et soutenait par effet d’éviction le resserrement des écarts de crédit et la hausse des marchés d’actions. Peu importait aussi que le régime de rigueur budgétaire imposé aux gouvernements après la grande crise financière de 2008 encourageât un déséquilibre de l’enrichissement général très en faveur des porteurs d’actifs financiers, plutôt que des salariés. On sait combien cette divergence a contribué à l’apparition ces deux dernières années de mouvements de rébellion politique des deux côtés de l’Atlantique, contestant l’ordre économique libéral et s’employant à ce que les gouvernements relâchent enfin les cordons de la vertu financière.

 

Le récent défi politique jeté par les partis antisystèmes italiens à la discipline de l’Union européenne peut ainsi s’entendre comme l’une des nombreuses résonnances locales du syndrome de l’« America First ». Elle est déjà source de stress pour les marchés, qui ont accumulé par leur concentration consensuelle sur les mêmes risques « sponsorisés » par les Banques centrales un niveau de fragilité élevé. Mais pour l’instant la croissance économique globale demeure satisfaisante, les résultats des entreprises enviables, et les politiques des Banques centrales toujours très accommodantes. Ce contexte constitue toujours un filet de sécurité apaisant pour les investisseurs.

 

Le test de solidité des marchés en grandeur réelle – et, par la même occasion, des gestions actives – interviendra quand le soutien des facteurs économiques et monétaires refluera. Or les premiers signes d’un affaiblissement du cycle économique et de la sollicitude des Banques centrales sont désormais tangibles.

 

Le compte à rebours a commencé.


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Cette fois, ce n’est pas différent

 

Les principaux indicateurs économiques parus au cours du mois de mai confirment notre message d’un ralentissement prochain du cycle de croissance globale, que nous rappelions dans la Carmignac’s Note du mois de mai « Sous la furie, le cycle ». En dépit de la réforme fiscale Trump, l’investissement n’accélère toujours pas aux États-Unis et le rythme de croissance de la consommation a commencé de baisser. En zone euro, bien qu’encore à un bon niveau, les indicateurs d’activité économique se sont clairement essoufflés ces deux derniers mois. Il en va de même au Japon.

 

Et cette fois, ce message d’approche de fin de cycle se retrouve pour l’investisseur dans des symptômes « classiques », qu’on n’avait néanmoins plus guère constatés pendant près de dix ans de distorsions des marchés par les Banques centrales. En effet, non seulement les actions des entreprises cycliques, industrielles, et endettées ont accusé une sous-performance notable depuis le début de l’année, mais aussi les premières tensions sur les prix sont apparues, et les anticipations d’inflation ont été relevées par les économistes, au moins aux États-Unis, entraînant une tension sur les marchés obligataires.

 

 

Les États-Unis en francs-tireurs


Ce n’est pas seulement en matière de commerce extérieur et de géopolitique que les États-Unis prennent de grandes libertés avec l’orthodoxie.

 

Les ambitions budgétaires du président Trump s’accompagnent logiquement de besoins de financement fortement accrus pour l’État fédéral, au moment même où la Banque de réserve inverse le sens de ses interventions, en réduisant la taille de son bilan, au lieu de l’augmenter par l’acquisition d’obligations du Trésor américain comme elle l’avait fait de 2009 à 2015. Nul doute que cette conjonction malheureuse prend aussi une part non négligeable dans la hausse des taux d’intérêt américains.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, en revanche, la Banque centrale européenne est demeurée fortement acheteuse des dettes souveraines européennes en dépit de l’embellie économique et, point essentiel, les pays de la zone euro se sont tenus jusqu’à présent sur une ligne vertueuse de réduction des déficits. Il s’est ensuivi des taux d’intérêt à dix ans en Allemagne jusqu’à 2,5% plus bas qu’aux États-Unis et, jusqu’au coup de tonnerre politique italien, une remarquable poursuite de la convergence des taux entre pays de la zone.

 

 

La vertu sous tension


Après les craintes sur la zone euro qui étaient nées en 2016 de la présidentielle américaine et du vote britannique sur le Brexit, l’élection en 2017 du président Macron avait mis au moins en sursis les tensions centrifuges au sein de la zone euro. En effet, en étant élu sur un programme visant à réformer non seulement l’économie française mais aussi la gouvernance européenne, le président français offrait in extremis une alternative crédible à l’aventure du retour en arrière.

 

Un an plus tard, le projet d’une sortie de l’euro n’est plus explicitement brandi par aucun parti, fût-il souverainiste, et les difficultés que rencontre la Grande-Bretagne dans la négociation de son Brexit n’incitent a priori guère aux vocations schismatiques. Aussi, l’activité économique de tous les pays de la zone euro est-elle aujourd’hui soutenue. Mais les braises des programmes de rupture sont encore chaudes. L’opinion publique demeure partout encore largement divisée, et une partie importante reste sensible aux appels à se libérer des contraintes de la vertu budgétaire, dans l’esprit d’un enrichissement mieux partagé, mais aussi sur l’autel du « My country first ».

 

 

L’embellie économique a masqué la persistance des faiblesses structurelles en zone euro

 

Ces sources de tension sont particulièrement présentes aujourd’hui en Italie, non seulement en raison d’un système politique chroniquement instable, mais aussi du fait du talon d’Achille structurel que constitue une économie composée en grande part d’entreprises de petites tailles, certes souvent dynamiques, mais mal équipées pour investir dans l’innovation et la productivité. Faute d’investissements suffisants depuis vingt ans, que découragent également la lourdeur des réglementations et la pression fiscale, le niveau moyen des revenus disponibles en Italie est aujourd’hui encore inférieur à son niveau d’avant crise, et les inégalités sont demeurées particulièrement élevées.

 

Mais la problématique italienne est révélatrice d’une fragilité plus générale de la zone euro. À l’abri d’une Banque centrale très protectrice et, récemment, d’une conjoncture économique porteuse, quelques réformes structurelles ont certes été entreprises – dès 2011 en Italie, par exemple, beaucoup plus récemment en France. Mais ces réformes n’ont pas encore rendu les économies suffisamment compétitives ni les États moins endettés. Si bien que les marges de manœuvre budgétaires sont toujours très modestes, et s’avéreraient très insuffisantes encore pour juguler un ralentissement économique aujourd’hui. Les marchés traiteraient encore un recours au soutien budgétaire pour stabiliser des économies en ralentissement comme une détérioration problématique de solvabilité.

 

L’épisode italien récent a en quelque sorte brutalement rappelé que les dettes souveraines périphériques peuvent vite redevenir des actifs traités comme des obligations privées, dont l’analyse de crédit préside aux rendements exigés par les investisseurs. Vient renforcer cette vulnérabilité le constat que les réformes institutionnelles de l’Union européenne ne sont pas davantage abouties. La zone euro est encore loin de s’être accordée sur la mise en place d’un budget européen qui puisse pallier les contraintes des budgets nationaux en cas de besoin. Par conséquent, un ralentissement économique en Europe prochainement rencontrerait peu de facteurs stabilisateurs sur sa route, et la dynamique de convergence des dernières années risquerait d’achopper douloureusement sur la réalité économique.

 

Les prochains mois vont donc être décisifs pour l’allocation d’actifs. Cela faisait de longues années qu’établir le juste diagnostic macro-économique n’avait pas revêtu une telle importance pour la gestion active.

 

 

Achevé de rédigé le 04/06/2018.

 

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 55.25%
Alken Fund Small Cap Europe 51.07%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 39.98%
Tailor Actions Avenir ISR 32.92%
Tocqueville Value Euro ISR 30.26%
JPMorgan Euroland Dynamic 28.32%
Groupama Opportunities Europe 24.94%
Uzès WWW Perf 24.83%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 24.17%
IDE Dynamic Euro 22.51%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 22.23%
Tocqueville Euro Equity ISR 19.63%
Ecofi Smart Transition 18.88%
Quadrige France Smallcaps 18.14%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 17.98%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 17.94%
Tikehau European Sovereignty 15.80%
VALBOA Engagement ISR 15.37%
Sycomore Sélection Responsable 15.12%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.03%
Mandarine Premium Europe 14.34%
EdR SICAV Tricolore Convictions 14.03%
Covéa Perspectives Entreprises 13.23%
Sycomore Europe Happy @ Work 13.13%
Lazard Small Caps Euro 11.08%
Fidelity Europe 10.67%
Mandarine Europe Microcap 10.18%
Europe Income Family 10.06%
ADS Venn Collective Alpha Europe 9.91%
Groupama Avenir PME Europe 9.55%
Mirova Europe Environmental Equity 9.17%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.54%
Norden SRI 7.47%
Tocqueville Croissance Euro ISR 7.09%
VEGA France Opportunités ISR 6.48%
HMG Découvertes 6.38%
Dorval Drivers Europe 6.05%
Mandarine Unique 5.93%
CPR Croissance Dynamique 5.82%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.76%
VEGA Europe Convictions ISR 5.53%
LFR Euro Développement Durable ISR 5.03%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 2.63%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.24%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -2.90%
Eiffel Nova Europe ISR -4.06%
ADS Venn Collective Alpha US -5.96%
DNCA Invest SRI Norden Europe -5.99%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.13%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.06%
IVO Global High Yield 6.50%
Carmignac Portfolio Credit 6.35%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.20%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.16%
Lazard Credit Fi SRI 5.59%
LO Fallen Angels 5.57%
Jupiter Dynamic Bond 5.44%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.36%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.24%
Income Euro Sélection 5.11%
EdR SICAV Financial Bonds 5.04%
Lazard Credit Opportunities 4.84%
DNCA Invest Credit Conviction 4.67%
Omnibond 4.67%
Schelcher Global Yield 2028 4.54%
Axiom Short Duration Bond 4.49%
La Française Credit Innovation 4.38%
Tikehau European High Yield 4.14%
Alken Fund Income Opportunities 3.99%
Ofi Invest High Yield 2029 3.98%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.97%
R-co Conviction Credit Euro 3.93%
Ostrum SRI Crossover 3.86%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.60%
Hugau Obli 1-3 3.58%
Auris Investment Grade 3.57%
Tikehau 2029 3.54%
Ofi Invest Alpha Yield 3.53%
La Française Rendement Global 2028 3.51%
Hugau Obli 3-5 3.47%
EdR SICAV Millesima 2030 3.31%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.31%
Tikehau 2027 3.28%
M All Weather Bonds 3.18%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.15%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.98%
EdR Fund Bond Allocation 2.94%
Auris Euro Rendement 2.91%
Tailor Credit 2028 2.75%
Eiffel Rendement 2028 2.66%
Mandarine Credit Opportunities 2.11%
Epsilon Euro Bond 1.73%
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Sanso Short Duration 1.53%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.82%
Amundi Cash USD -7.60%
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