CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
8232.49 -0.11% +11.54%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 92.27%
Jupiter Financial Innovation 28.77%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 23.61%
Piquemal Houghton Global Equities 23.15%
GemEquity 22.87%
Aperture European Innovation 22.67%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 21.62%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 20.18%
Digital Stars Europe 19.26%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 17.45%
Sienna Actions Bas Carbone 17.41%
Candriam Equities L Oncology 15.74%
Auris Gravity US Equity Fund 15.48%
Athymis Industrie 4.0 13.87%
Sycomore Sustainable Tech 13.74%
HMG Globetrotter 12.72%
Groupama Global Disruption 12.12%
Square Megatrends Champions 11.73%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 11.70%
Groupama Global Active Equity 11.25%
Fidelity Global Technology 10.27%
AXA Aedificandi 10.14%
EdRS Global Resilience 9.46%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 9.32%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 9.22%
Franklin Technology Fund 8.67%
R-co Thematic Real Estate 8.47%
Eurizon Fund Equity Innovation 8.39%
JPMorgan Funds - US Technology 8.21%
ODDO BHF Artificial Intelligence 8.06%
Sienna Actions Internationales 8.05%
GIS Sycomore Ageing Population 7.81%
Thematics AI and Robotics 6.69%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 6.67%
Pictet - Digital 6.54%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 6.50%
Palatine Amérique 6.20%
Russell Inv. World Equity Fund 5.18%
CPR Invest Climate Action 5.08%
JPMorgan Funds - Global Dividend 4.94%
Covéa Ruptures 4.83%
DNCA Invest Beyond Semperosa 4.73%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 4.73%
Mandarine Global Transition 4.48%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 4.25%
Echiquier Global Tech 3.87%
Claresco USA 3.51%
Mirova Global Sustainable Equity 2.82%
Covéa Actions Monde 2.31%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.59%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance 1.00%
Ofi Invest Grandes Marques 0.77%
Thematics Water 0.73%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 0.69%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.52%
CPR Global Disruptive Opportunities 0.50%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -0.45%
MS INVF Global Opportunity -0.73%
AXA WF Robotech -0.78%
JPMorgan Funds - America Equity -1.14%
EdR Fund Healthcare -1.37%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.85%
BNP Paribas US Small Cap -1.90%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -3.13%
ODDO BHF Global Equity Stars -3.51%
Athymis Millennial -3.53%
Franklin U.S. Opportunities Fund -3.78%
Thematics Meta -3.86%
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MS INVF Global Brands -11.44%
Franklin India Fund -12.77%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

« Les faux départs n'abolissent pas la ligne d’arrivée » selon Carmignac Risk Managers...

 

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Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement de Carmignac Risk Managers

 

 

En ce début du dernier trimestre 2017, il est tout à fait saisissant de constater que ni la BCE ni la Fed n’ont encore mis en œuvre les prochaines étapes respectives de « normalisation » de leurs politiques monétaires, alors que le contexte économique le justifierait largement. La Fed est plus avancée, mais est demeurée extrêmement accommodante. La BCE n’a même pas encore bougé. En zone euro, la croissance économique est pourtant largement au-dessus de son potentiel de long terme, et les anticipations d’inflation se sont stabilisées, voire redressées. Aux États-Unis, la croissance demeure ferme, et la situation de l’emploi se tend chaque jour.

 

Dans les deux régions, le renchérissement du prix des actifs financiers appelle à la responsabilité des banquiers centraux de cesser d’enfler davantage le phénomène. Mais par peur des risques politiques à répétition depuis l’été 2016, par frustration à l’égard d’un objectif d’inflation élusif inscrit dans leurs statuts, peut-être par peur des marchés, les Banques centrales ont jusqu’à ce jour donné raison aux investisseurs qui ont fait le pari que le moment difficile serait sans cesse remis à plus tard. Cette succession de faux départs a prolongé le prodige artificiel d’une corrélation positive entre actions et obligations. La reprise du cycle économique conjuguée au soutien monétaire a continué de fournir aux marchés le cocktail euphorisant capable d’élever sans discontinuer le prix de toutes les classes d’actifs. Les téméraires ont continué d’être récompensés, et la gestion des risques d’être superflue.

 

La ligne d’arrivée de ce parcours d’obstacles pourtant n’a nullement disparu, et les banquiers centraux reconnaissent qu’ils s’en sont même maintenant considérablement rapprochés. Les marchés de taux ne se sont pas préparés à cette inflexion, tandis que les marchés d’actions espèrent pouvoir s’arracher, tant que le cycle économique les soutiendra, à la force de gravité qu’exerceront alors les obligations.

 

 

La ligne est désormais tracée

 

Sa présidente Janet Yellen l’a confirmé, la phase de réduction de la taille du bilan de la Banque de réserve fédérale américaine, après huit années d’une expansion radicale, débutera d’ici la fin de l’année. L’assouplissement des conditions financières produit par la faiblesse du dollar, et le plan de baisse d’impôts récemment évoqué par Donald Trump ne pourront que renforcer cette perspective. Le président de la Banque centrale européenne est tout aussi engagé : il nous détaillera en octobre les modalités de l’arrêt progressif de l’expansion de son bilan. Pour la première fois depuis 2008, la taille cumulée des bilans des quatre plus grandes Banques centrales du monde commencera de baisser l’an prochain. Et pourtant, les marchés financiers continuent de regarder ailleurs, comme si le « Quantitative Easing à l’infini » constituait encore un scénario plausible.


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Aux États-Unis, cette complaisance peut plus facilement s’expliquer. Nous pensons nous-même que le cycle économique vit ses derniers trimestres. L’activité industrielle montre déjà quelques signes d’essoufflement (voir notre note de septembre « La stratégie du paratonnerre »). Quant à la croissance de la consommation, elle repose sur une extension historique du crédit à la consommation et une baisse sensible du taux d’épargne, paramètres qui ne recèlent plus guère de marge de progression, en particulier quand les taux d’intérêt remonteront. Par conséquent, il est légitime d’anticiper que la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis fasse long feu.

 

Quand le rythme d’activité s’infléchira, la Fed ne pourra ignorer qu’une poursuite du resserrement monétaire ne ferait que précipiter l’inflexion. C’est déjà cette perspective que reflète la courbe des taux d’intérêt aux États-Unis, obstinément plate. C’est elle aussi qui explique que les valeurs de croissance américaines de nouveau surperforment les actions cycliques, et que le dollar ne se soit pas davantage ressaisi cet été après 8 mois de baisse ininterrompue. Á cet égard, le tardif projet de réductions d’impôts de l’Administration Trump, même s’il parvenait à survivre à une procédure budgétaire qui s’annonce compliquée, n‘est lui-même guère susceptible d’apporter un choc suffisant pour enrayer cette logique.

 

 

« L’Europe, l’Europe, l’Europe »

 

Comme le disait le Président de Gaulle il y a plus de cinquante ans, il ne sert à rien de répéter avec fougue sa foi dans l’Europe, « il faut prendre les choses comme elles sont ». La grande crise financière de 2008 a porté un coup extrêmement lourd au rêve de convergence de la zone euro. Les performances économiques ont profondément divergé entre l’Allemagne et les autres pays, et une polarisation profonde de l’opinion publique s’en est suivie. Les entreprises, investisseurs et allocataires d’actifs mondiaux ont reflété cette crise existentielle en désertant massivement la monnaie unique depuis près de dix ans (voir graphe).

 

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Certes, après que l’année 2016 eût introduit le risque d’une propagation mortelle des logiques de fragmentation politique et économique à la zone euro, les élections françaises ont enrayé la contamination en 2017. Mais les démocraties européennes demeurent sous la pression de populations frustrées à la fois du peu de richesse économique créée par leurs économies depuis 10 ans, et du partage qui en est fait. Les réformes à l’économie française et à la gouvernance de la zone euro que le Président Emmanuel Macron propose devront impérativement réussir pour que la tentation populiste ne resurgisse pas avec vengeance lors des prochains scrutins. S’il devra surmonter la résistance au changement en France, il contrôle néanmoins largement la mise en œuvre de son programme. Il devra en revanche convaincre la prochaine coalition allemande de la nécessité d’une réforme de la zone euro, et cette coalition n’est même pas encore signée.

 

Mais entre la tradition allemande du compromis politique intelligent (« Konsens denken »), et l’impératif absolu pour les partis modérés (CDU-CSU, FDP, Verts, SDP) de s’accorder sur un projet d’avenir crédible sous peine d’être délogés in fine par les extrêmes nationaux, il est légitime de faire le pari que l’intérêt d’une volonté politique commune prévaudra. Á court terme, le soutien du cycle économique aidera à faire accepter les réformes les plus difficiles, et c’est aussi le sens qu’il faut attribuer au pas de charge adopté par le gouvernement du premier Ministre français Edouard Philippe dans son action.

 

Ce cycle de croissance et cette nouvelle dynamique européenne ne permettront pas aux marchés obligataires de la zone euro d’esquiver l’impact que les réductions d’apport de liquidités de la BCE s’apprêtent à leur infliger. Le niveau extraordinairement bas des taux d’intérêt de la dette souveraine allemande sera bientôt intenable. C’est un risque qu’il est impératif de continuer de gérer, même si les faux départs successifs ont rendu les couvertures infructueuses ces derniers mois. En revanche, le retour des capitaux vers la zone euro, ainsi que le redressement de la courbe des taux pourraient dans un premier temps s’ajouter aux mérites du cycle économique pour protéger les marchés d’actions européens du risque obligataire, et renforcer en tendance la confiance des investisseurs dans la monnaie unique.

 

 

Achevé de rédiger le 02/10/2017

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 55.25%
Alken Fund Small Cap Europe 51.07%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 39.98%
Tailor Actions Avenir ISR 32.92%
Tocqueville Value Euro ISR 30.26%
JPMorgan Euroland Dynamic 28.32%
Groupama Opportunities Europe 24.94%
Uzès WWW Perf 24.83%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 24.17%
IDE Dynamic Euro 22.51%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 22.23%
Tocqueville Euro Equity ISR 19.63%
Ecofi Smart Transition 18.88%
Quadrige France Smallcaps 18.14%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 17.98%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 17.94%
Tikehau European Sovereignty 15.80%
VALBOA Engagement ISR 15.37%
Sycomore Sélection Responsable 15.12%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.03%
Mandarine Premium Europe 14.34%
EdR SICAV Tricolore Convictions 14.03%
Covéa Perspectives Entreprises 13.23%
Sycomore Europe Happy @ Work 13.13%
Lazard Small Caps Euro 11.08%
Fidelity Europe 10.67%
Mandarine Europe Microcap 10.18%
Europe Income Family 10.06%
ADS Venn Collective Alpha Europe 9.91%
Groupama Avenir PME Europe 9.55%
Mirova Europe Environmental Equity 9.17%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.54%
Norden SRI 7.47%
Tocqueville Croissance Euro ISR 7.09%
VEGA France Opportunités ISR 6.48%
HMG Découvertes 6.38%
Dorval Drivers Europe 6.05%
Mandarine Unique 5.93%
CPR Croissance Dynamique 5.82%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.76%
VEGA Europe Convictions ISR 5.53%
LFR Euro Développement Durable ISR 5.03%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 2.63%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.24%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -2.90%
Eiffel Nova Europe ISR -4.06%
ADS Venn Collective Alpha US -5.96%
DNCA Invest SRI Norden Europe -5.99%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.13%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.06%
IVO Global High Yield 6.50%
Carmignac Portfolio Credit 6.35%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.20%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.16%
Lazard Credit Fi SRI 5.59%
LO Fallen Angels 5.57%
Jupiter Dynamic Bond 5.44%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.36%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.24%
Income Euro Sélection 5.11%
EdR SICAV Financial Bonds 5.04%
Lazard Credit Opportunities 4.84%
DNCA Invest Credit Conviction 4.67%
Omnibond 4.67%
Schelcher Global Yield 2028 4.54%
Axiom Short Duration Bond 4.49%
La Française Credit Innovation 4.38%
Tikehau European High Yield 4.14%
Alken Fund Income Opportunities 3.99%
Ofi Invest High Yield 2029 3.98%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.97%
R-co Conviction Credit Euro 3.93%
Ostrum SRI Crossover 3.86%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.60%
Hugau Obli 1-3 3.58%
Auris Investment Grade 3.57%
Tikehau 2029 3.54%
Ofi Invest Alpha Yield 3.53%
La Française Rendement Global 2028 3.51%
Hugau Obli 3-5 3.47%
EdR SICAV Millesima 2030 3.31%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.31%
Tikehau 2027 3.28%
M All Weather Bonds 3.18%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.15%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.98%
EdR Fund Bond Allocation 2.94%
Auris Euro Rendement 2.91%
Tailor Credit 2028 2.75%
Eiffel Rendement 2028 2.66%
Mandarine Credit Opportunities 2.11%
Epsilon Euro Bond 1.73%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 1.58%
Sanso Short Duration 1.53%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.82%
Amundi Cash USD -7.60%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.20%