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|---|---|---|
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| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 10.53% |
| Pictet TR - Atlas Titan | 10.09% |
| H2O Adagio | 8.19% |
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DNCA Invest Alpha Bonds
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4.81% |
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| BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 4.14% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 3.62% |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.38% |
"Les programmes d'infrastructure et la demande en biens de consommation constitueront les principaux moteurs de la croissance des émergents"
Au cours de ces derniers mois, l'inflation sur les marchés émergents a été – et est toujours - une source d'inquiétude. Quelles mesures concrètes sont prises par les principales banques centrales des marchés émergents pour faire face à ce problème ?
La plupart des banques centrales des marchés émergents sont déjà en plein cycle de hausse des taux d'intérêt et devraient être en mesure de maîtriser l'inflation. Nous prévoyons d'autres augmentations des taux d'intérêt dans les neuf mois à venir. Une flambée du prix du pétrole constituerait un risque inflationniste sur les marchés émergents, contraignant dans la foulée les banques centrales concernées à procéder à des hausses plus agressives des taux d'intérêt. Nous sommes globalement d'avis que l'inflation dans les plus grands pays, comme la Chine et l'Inde, devrait atteindre un sommet au 2ème trimestre de cette année. Nous devrions donc observer un recul de l'inflation au cours des six derniers mois de l'année, attribuable à l'effet de base de l'inflation ainsi qu'à un tassement des prix des denrées alimentaires.
Cette tension inflationniste aura-t-elle des répercussions majeures sur la croissance économique des principaux acteurs du monde émergent comme le Brésil et la Chine, et par ricochet sur les marges bénéficiaires ? À quelle croissance moyenne des revenus peut-on s'attendre en 2011 ?
Nous ne prévoyons de diminution notable des taux de croissance sur quasiment aucun des marchés émergents. On assistera cependant à une contraction de la croissance car la progression des taux d'intérêt freinera l'activité sur certains secteurs de l'économie. La poussée des taux d'inflation engendrera également une certaine pression sur les marges bénéficiaires des sociétés dans l'incapacité de répercuter les hausses de prix sur le consommateur. Pourquoi n'envisageons-nous aucun fort ralentissement ? Il y a deux raisons à cela : d'un côté, la persistance d'une demande soutenue et les prix durablement élevés des produits de base qui profitent à des pays comme la Russie, l'Afrique du Sud et le Chili. D'un autre côté, nous constatons une forte demande des consommateurs dans des pays tels que la Chine, l'Inde et la région ASEAN (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande, etc.). De plus, les marchés émergents ne sont pas confrontés à des problèmes d'endettement, à la différence des marchés occidentaux. Le taux moyen d'endettement est de 40 %, une tendance à la baisse, alors que pour les marchés développés la tendance est en hausse avec un taux de 100 %.
Les analystes tablent sur une croissance moyenne des revenus de 16 % pour 2011, un chiffre que nous jugeons réalisable.
Comment se situe actuellement l'indice MSCI Marchés Emergents par rapport au MSCI Monde ?
L'indice MSCI Marchés Emergents affiche actuellement un ratio cours/bénéfice de 11,4 pour 2011, ce qui représente une décote par rapport au MSCI Monde (ratio de 12,8 sur la même période)
Du point de vue des investissements, quelles sont les meilleures opportunités en termes géographiques et sectoriels ?
Notre fonds phare, le Raiffeisen-EmergingMarkets-Aktien, est surpondéré sur la Corée du Sud, la Russie et le Brésil. Nous sommes principalement investis dans des sociétés des secteurs des matériaux, de l'industrie et des services aux collectivités. En termes de valorisations, les actions des marchés émergents semblent présenter des valorisations moyennes voire attractives et devraient donc enregistrer à moyen terme des progressions de cours.
Bon nombre de marchés émergents ont plutôt bien tenu le coup face à la crise économique et ont renoué assez vite avec la croissance, essentiellement grâce aux mesures d'incitation adoptées par les gouvernements et à la solidité de la consommation intérieure. Pour rester sur cette dynamique positive et demeurer compétitifs, les marchés émergents devront investir massivement dans les infrastructures au cours des années à venir. Ces investissements se concentreront surtout dans les BRIC mais d'autres pays comme le Mexique, l'Argentine, l'Afrique du Sud et la Corée du Sud continueront également, dans les prochaines années, d'investir des milliards dans les routes, les aéroports, les réseaux ferrés, dans l'expansion des systèmes énergétiques et des systèmes de traitement et d'approvisionnement en eau, dans la construction d'établissements publics tels que des écoles, des universités et des hôpitaux, et dans le développement des réseaux de télécommunication. Cela garantira la stabilité des emplois et des revenus, contribuant à accroître le revenu disponible des ménages. A noter également que la classe moyenne en plein essor des marchés émergents aspire de plus en plus à un niveau de vie calqué sur celui du monde occidental, ce qui génère une énorme demande en biens de consommation. Par exemple, les dépenses totales de consommation des marchés émergents excèdent désormais celles des USA. Autre exemple, le marché de la téléphonie mobile en Inde qui enregistre chaque mois plus de 15 millions de nouveaux abonnés alors que parallèlement le taux de pénétration est toujours inférieur à 50 %. Pour résumer, les programmes d'infrastructure et la demande en biens de consommation constitueront les principaux moteurs de croissance des marchés émergents.
Les mois à venir pourraient-ils sonner le glas de la surperformance des actions des marchés émergents sur les marchés occidentaux ?
Il est très difficile de prévoir comment les marchés se comporteront à court terme. Cependant, nous nous attendons, sur le moyen à long terme, à ce que les marchés émergents continuent de surperformer les marchés développés car ils bénéficieront des mêmes vecteurs de croissance structurelle qu'aujourd'hui :
1- ils connaîtront dans les années à venir également une croissance plus rapide que les marchés développés,
2- leur taux d'endettement est considérablement plus bas que celui des marchés développés, ce qui leur laisse toute latitude pour mettre en place des plans de relance en cas d'essoufflement notable de l'économie,
3- la consommation y augmente très vite car les gens travaillent très dur pour pouvoir s'offrir une voiture ou un appartement pour la première fois de leur vie.
Les marchés émergents sont-ils en train de rattraper les pays développés en termes de PIB par habitant ?
Les marchés émergents qui affichent actuellement les plus forts taux de croissance, comme la Chine, l'Inde etc., sont encore loin de se rapprocher des niveaux des marchés développés. Le PIB par habitant est actuellement d'environ 8000 dollars US au Brésil et en Russie, d'environ 4000 en Chine et de seulement 1000 en Inde. Le PIB par habitant d'un marché développé est normalement supérieur à 20000 dollars US, ce qui voudrait dire dans le cas de la Chine qu'il faudrait quintupler le PIB actuel. Cela prendra donc encore quelques décennies avant que nous ne puissions qualifier de marchés développés des pays comme la Chine et l'Inde.
Source : Raiffeisen Capital Management
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