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Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 14.95%
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R-co Thematic Blockchain Global Equity 12.60%
HMG Globetrotter 12.40%
Sienna Actions Bas Carbone 12.24%
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PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Or, pétrole, matières agricoles : point de vue de deux spécialistes

Quelles répercussions le tremblement de terre japonais a-t-il sur le marché mondial des matières premières ?

Le nucléaire représente 24 % de la production énergétique japonaise. Cette source d’énergie exige 25 millions de livres d’uranium par an, soit 14 % de la production mondiale d’uranium. 20 % des capacités de production d’énergie nucléaire sont actuellement hors d’état de fonctionnement et la visibilité est inexistante quant à une possible date de redémarrage de cette production. L’impact le plus immédiat est la baisse du prix au comptant de l’uranium. Il se négociait à 68 dollars la livre avant l’accident (après avoir augmenté de

67 % depuis juin 2010) et côte aujourd’hui 58 dollars. D’une manière plus générale, l’énergie nucléaire, qui a bénéficié d’un regain de faveur ces dernières années de par la volonté de promouvoir l’indépendance énergétique et son absence d’empreinte carbone, va devenir l’objet d’un débat passionné. Pour compenser la perte d’électricité en provenance des centrales nucléaires, le Japon va devoir se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement. Actuellement, outre le nucléaire, son électricité est produite à partir de charbon thermique (25 %), de gaz (30 %), de pétrole (10 %), d’énergie hydraulique (7 %) et d’autres énergies renouvelables (4 %). Dans l’histoire récente, TEPCO, l’opérateur japonais, avait dû fermer 17 centrales en 2002 suite à un scandale de falsification de documents, et en 2007 un tremblement de terre avait entrainé la fermeture de la plus grande centrale du pays, et à chaque fois la consommation de pétrole et de gaz avait augmenté de 15 à 25% en compensation. Les secteurs du gaz naturel (tout particulièrement le gaz naturel liquéfi é ou GNL) et du charbon thermique devraient bénéficier de cette crise. Le Japon représente également 5 % à 10 % de la consommation mondiale de métaux. A court terme, le tremblement de terre va se traduire par une baisse de la demande. Toutefois, tout comme après le tremblement de terre de Kobe en 1995, le Japon devrait rapidement lancer un vaste programme de reconstruction qui nécessitera de plus grandes quantités de matériaux de base, notamment d’acier et de cuivre.

 

Y a-t-il une remise en cause de l’uranium en tant que source d’énergie et quels seraient les impacts sur le portefeuille ?

L’histoire de l’uranium est marquée par deux événements traumatisants : l’accident nucléaire de Three Mile Island en 1979 et Tchernobyl en 1986. Entre 1972 et 1986, le nombre de centrale nucléaire est passé de 100 à 390. Par la suite, seul 53 nouveaux réacteurs ont été construits, et aucun depuis 10 ans. Le nucléaire représente 14 % en moyenne de la génération d’électricité dans le monde, mais avec de fortes disparités selon les pays (cf graphique ci-dessous). Dans le monde d’aujourd’hui, l’uranium offre des avantages critiques, permettant aux pays de réduire leur dépendance énergétique à l’égard du Moyen-Orient. Il s’agit-là de la seule énergie qui n’a pas de rejets nocifs tel que le CO2 et possédant une forte capacité de charge. Au regard de ces deux composantes, les incidents ont été oubliés et l’uranium a vu sa renaissance poindre depuis quelques années. D’aucuns construisent des centrales, d’autres prolongent leur durée de vie ; la Chine quant à elle, a lancé un programme de construction (27 réacteurs, sur les 72 actuellement en construction dans le monde) si vaste (eu égard à son besoin énergétique très fort) que les constructions lancées se poursuivent, certes, mais les projets eux seront réétudiés et certains seront potentiellement annulés. Ce qui est probable actuellement concernant les pays occidentaux, c’est l’arrêt du renouvellement du nucléaire. Mais le développement économique amène des besoins croissants en génération d’électricité, et il faudra compenser la fermeture des vieilles centrales (143 centrales ont plus de 30 ans et devront fermer d’ici 2030), ce qui sera l’occasion de remettre l’accent sur les autres sources d’énergie pour générer l’électricité, à savoir le gaz, le charbon thermique et les énergies renouvelables. L’essence de Commosphere est d’avoir un univers très large pouvant s’adapter en fonction de l’actualité et des tendances qui se dégagent, se positionnant de façon ad hoc. A moyen terme, le fonds sera impacté positivement par une demande plus forte dans le gaz et le charbon thermique, ce qui devrait bénéficier tout particulièrement à des groupes tels que Chevron, BG Group, Xstrata, BHP Billiton, Rio Tinto, BNK

Petroleum, Encana, Gasfrac, Range Resources où Bandanna Energy parmi d’autres. Pour rappel, 60 % du fonds est exposé au secteur de l’énergie au sens large. A plus long terme, on pourrait assister à un renouveau des énergies renouvelables mais la dépendance de ces dernières aux subventions, leurs faibles rentabilités ainsi que les problèmes de logistique qu’elles créent (capacités faibles et volatiles, transport du courant…), ne représentent pas, pour le moment, un cas d’investissement suffisamment attractif par rapport aux autres sources d’énergie.

 

Les mouvements de révolte en Libye continuent de faire s’envoler le prix du pétrole. Quelle est la gravité de la menace que fait peser cette hausse du prix de l’or noir sur la reprise économique des pays développés et émergents ?

Le prix actuel du pétrole brut (aux alentours de 115 dollars le baril pour le Brent) reste gérable et il ne constitue pas encore une menace pour l’économie mondiale. Comme on a pu le voir au premier semestre 2008, c’est à un niveau supérieur à 120 dollars le baril que le prix du pétrole avait commencé à représenter un danger pour l’économie mondiale. A ce niveau, le prix du brut commence en effet à dépasser 5,5 % du PIB, un seuil qui, historiquement, a vu la croissance mondiale être alors en proie à des difficultés. Les pays émergents sont actuellement plus affectés par la hausse des prix des denrées alimentaires liée à l’augmentation des prix des matières premières agricoles qui fait suite à la faiblesse des récoltes dans de nombreuses zones géographiques.

 

Comment voyez-vous évoluer le cours du pétrole en 2011 ? Quels sont les facteurs qui influeront sur son cours cette année ?

Avant les tensions au Moyen-Orient, nos prévisions tablaient sur un prix oscillant entre 90 et 100 dollars le baril pour cette année, voire temporairement au-delà de cette fourchette au cours des périodes de forte demande saisonnière. Nous n’avons pas modifié nos prévisions pour le moment, mais le risque est clairement haussier. Le principal risque entourant ce scénario sera, tout d’abord, la durée de la crise libyenne et, deuxièmement, le risque de propagation de cette crise à d’autres pays producteurs de pétrole tels que l’Algérie, l’Iran ou même l’Arabie Saoudite. Si tel devait être le cas, le prix du pétrole pourrait s’envoler à 150 ou 200 dollars le baril et ferait replonger la planète dans une nouvelle récession. La production de la Libye représente 1,7 millions de barils par jour et on estime que 3/4 de cette production font actuellement défaut. Contrairement à 2008, la capacité de l’offre à réagir est moins limitée. Les capacités de production inutilisées de l’OPEP sont en théorie de 5,1 millions de barils par jour (graphique ci-dessous). Cependant, si l’on exclut les capacités disponible de l’Iraq, du Venezuela, de la Libye et du Nigeria, ces capacités ne sont plus que de 4,1 millions de barils par jour ; ce qui se compare à une consommation de 89 millions de barils par jour. En théorie, les pays de l’OPEP sont encore à même de compenser toute nouvelle interruption de la production de pétrole, mais la marge de manœuvre se rétrécie rapidement. Par ailleurs, pour le moment, et même s’ils ont baissé au cours des 6 derniers mois, les stocks représentent 58 jours de consommation pour les pays de l’OCDE, un niveau qui reste satisfaisant.

 

Le prix de l’or s’est hissé à un niveau record à la faveur de l’augmentation des fl ux de capitaux à destination des métaux précieux. Pensez-vous que le métal jaune va poursuivre sa hausse ou, au contraire, que cette tendance va s’inverser ?

Nous pensons que les fondamentaux de l’or (hausse de la demande d’investissement et de bijoux, potentiel de croissance limité pour la production minière) sont suffisamment solides pour permettre une hausse de 10 % à 15 % en moyenne chaque année. Mais, l’or est également une valeur refuge et le monde n’est certainement pas aussi sûr que nous l’avions jusque-là pensé. L’or agit comme une éponge qui absorbe tous les risques perçus sur la planète, qu’ils soient d’ordre financier ou géopolitique. De plus, l’inflation fait son retour, un autre élément de soutien du prix du métal jaune. S’agissant de l’or, la principale crainte des investisseurs est une hausse des taux d’intérêt. Même si nous doutons de la possibilité de voir des taux d’intérêt élevés compte tenu de niveaux d’endettement public excessifs, le résultat final est que les taux d’intérêt réels ont toutes les chances de demeurer bas, voire négatifs comme c’est actuellement le cas aux Etats-Unis, en Europe ou en Chine, et il s’agit là d’un environnement qui s’est toujours révélé favorable pour le prix de l’or.

 

En règle générale, pensez-vous que les investisseurs vont renforcer leur exposition aux matières premières ? Quels sont vos conseils d’investissement en matière d’allocation d’actifs ?

Compte tenu de la thèse à long terme d’une hausse de la demande de matières premières liée à l’urbanisation et l’industrialisation de la Chine à l’heure actuelle, et prochainement de l’Inde, nous pensons que, dans un monde limité en ressources naturelles, les investisseurs devraient tirer parti de de toute correction du secteur à court terme afin d’initier une exposition, ou de la renforcer. L’exposition à l’or en particulier devrait être de l’ordre de 5 % à 10 %, en fonction de la saisonnalité de la demande et de l’aversion au risque. L’exposition aux autres matières premières devrait être supérieure à 10 %. Nous recommandons également une exposition par l’intermédiaire des sociétés, qu’elles soient en production ou simplement en phase d’exploration, plutôt qu’une exposition directe (en physique ou en futures) aux matières premières en question. Les actions des producteurs de matières premières offrent un meilleur effet de levier aux prix des matières premières, tout particulièrement dans le cas de sociétés en mesure d’augmenter leurs ressources et leur production. Les fusions et acquisitions constituent également une thématique importante dans le secteur et permettent d’améliorer les performances.

 

Pensez-vous que l’on va assister au développement des produits liés aux matières premières, tels que les trackers sur l’or, en raison de la volatilité des conditions de marché ?

Le problème avec les ETF sur les matières premières, c’est qu’ils sont de plus en plus souvent adossés à des stocks physiques. Si le marché de l’or est modeste (4 000 tonnes par an), il est extrêmement «profond» grâce aux stocks détenus par les banques centrales, sous la forme de lingots et de pièces, ou encore dans le secteur de la bijouterie. L’or étant une matière première particulièrement dense, il ne nécessite ainsi qu’un espace limité pour être entreposé. Des ETF liés à d’autres matières premières seraient quant à eux plus problématiques. Premièrement, parce qu’ils exigeraient des capacités de stockage plus importantes. Et deuxièmement, ils supprimeraient de l’offre physique sur le marché, entraînant ainsi une possible hausse supplémentaire du prix de la matière première en question et empêchant les utilisateurs industriels d’avoir accès à cette même matière première. Il est possible que nous assistions à un essor des trackers liés aux matières premières, mais ce serait alors une tendance que nous estimerions négative pour l’équilibre entre l’offre et la demande de ces matières premières. En effet, les prix seraient sans doute tirés vers le haut et plus volatiles qu’aujourd’hui.

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