CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7981.07 +0.34% +8.13%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 95.70%
Jupiter Financial Innovation 22.33%
Piquemal Houghton Global Equities 20.63%
GemEquity 18.51%
Candriam Equities L Oncology 17.44%
Aperture European Innovation 17.29%
Digital Stars Europe 15.37%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 15.05%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 14.95%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 13.48%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 12.60%
HMG Globetrotter 12.40%
Sienna Actions Bas Carbone 12.24%
Auris Gravity US Equity Fund 11.72%
Groupama Global Disruption 9.79%
Athymis Industrie 4.0 9.60%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 8.96%
AXA Aedificandi 8.24%
Sycomore Sustainable Tech 8.13%
Groupama Global Active Equity 7.89%
Square Megatrends Champions 7.78%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.09%
EdRS Global Resilience 6.45%
R-co Thematic Real Estate 6.24%
Fidelity Global Technology 5.47%
JPMorgan Funds - US Technology 4.83%
Eurizon Fund Equity Innovation 4.56%
Sienna Actions Internationales 4.52%
Pictet - Digital 4.43%
ODDO BHF Artificial Intelligence 3.92%
GIS Sycomore Ageing Population 3.84%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 3.67%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 3.56%
JPMorgan Funds - Global Dividend 2.99%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.90%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 2.75%
Russell Inv. World Equity Fund 2.31%
Mandarine Global Transition 1.91%
Palatine Amérique 1.61%
Franklin Technology Fund 1.58%
Covéa Ruptures 1.53%
Thematics AI and Robotics 1.34%
CPR Invest Climate Action 1.07%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 0.96%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.56%
Echiquier Global Tech 0.03%
Mirova Global Sustainable Equity -0.15%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.65%
Claresco USA -0.83%
Covéa Actions Monde -1.34%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -1.60%
JPMorgan Funds - America Equity -1.81%
EdR Fund Healthcare -2.15%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -2.18%
Ofi Invest Grandes Marques -2.28%
Thematics Water -2.61%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -2.67%
MS INVF Global Opportunity -2.83%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -3.75%
CPR Global Disruptive Opportunities -3.91%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -3.93%
BNP Paribas US Small Cap -5.95%
Athymis Millennial -6.26%
ODDO BHF Global Equity Stars -6.34%
Pictet - Security -6.56%
Thematics Meta -7.33%
AXA WF Robotech -7.48%
Franklin U.S. Opportunities Fund -8.24%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -9.97%
Franklin India Fund -12.42%
MS INVF Global Brands -12.89%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

«...si la circulation s’arrête les centres vitaux sont paralysés et la mort survient. Rien de moins !» Philippe Delienne, (Convictions AM)

Chers Investisseurs,

La crise de la zone euro ne faiblit pas, en un mot chaque jour qui passe rend la situation un peu plus intenable. Elle atteindra nécessairement son paroxysme un de ces jours prochains puis diminuera d’intensité… certes mais quand, comment et avec quelles conséquences ?

Les pays européens ne peuvent pas « fonctionner » avec des taux d’intérêt aussi élevés : 7% en Italie et en Espagne, 5% en Belgique. Leur refinancement devient de plus en plus problématique, la charge de la dette ne sera plus supportable et cela d’autant que l’Europe rentre en récession. Cela implique d’une part de moindres recettes fiscales pour les Etats et d’autre part une montée en puissance de leurs charges pour faire face aux dégâts sociaux qu’occasionnera l’accroissement du chômage.

Les négociations du dernier sommet européen des 26 et 27 octobre nous ont semblé donner dans un premier (et très court) temps une ébauche de solution : la BCE pouvait continuer de racheter (en catimini) des dettes européennes pour soulager la pression sur les taux d’intérêt des pays « faibles », le FESF sera mis en place avec une possibilité de levier via un véhicule d’investissement ad hoc auquel devaient participer des bailleurs de fonds réputés « riches » : Chinois, Brésiliens, etc. il n’en a rien été, le FESF ne se refinancera pas comme une banque pourrait le faire, les grands investisseurs à même de participer au FESF se sont défilés les uns après les autres en ayant souvent des propos très tranchés sur l’incapacité des Européens à prendre en main leur destin alors que le continent est le plus riche de la planète !

Enfin, le « coup » du référendum du Premier ministre grec a donné cette fois-ci le coup de grâce à la confiance des uns et des autres (gouvernants, économistes, gérants, investisseurs …), les marchés de taux se sont emballés, les spreads se sont écartés car le G20 du 3 novembre n’a rien proposé de concret.

Le problème se porte à nouveau sur le système financier et bancaire principalement, la crise de liquidité s’installe, mortelle à terme. Les banques et les assureurs détiennent des quantités importantes de dettes souveraines européennes dont la qualité se dégrade entrainant à son tour une dégradation des banques. Contrairement aux pays anglo-saxons nous n’avons pas de fonds de pension qui pourraient concourir au financement de l’économie. La fragilité des banques illustrée par la remontée de leurs coûts de financement se répercute immanquablement sur le coût du crédit aux entreprises et aux ménages, accentuant encore la récession.

Et enfin des normes comptables (Bâle III) qui loin d’arranger la situation, forcent les établissements bancaires à vendre les obligations qu’elles détiennent au pire moment accentuant la chute des cours, et prouvant encore une fois le caractère auto-réalisateur des crises financières.

Les récentes déclarations allemandes à propos d’une possibilité de faillite d’un Etat de la zone euro ont provoqué un risque de crédit (hausse des taux longs de certains pays faibles). Puis les déclarations mentionnant la possibilité pour un Etat de sortir de la zone de sa propre initiative ont déclenché un risque de change (qui s’est traduit par la hausse des taux à deux ans). Il n’y aura pas de répit sur les marchés tant que ces deux hypothèques ne seront pas levées.

 

Alors aujourd’hui nous avons trois solutions devant nous :

- Soit la crise se résout par « le haut » ; la gouvernance européenne progresse ce qui pourra amener l’Allemagne à accepter que la BCE rachète massivement des dettes des pays européens, que le FESF soit doté de plus de 2000 milliards d’euros pour être un rempart efficace à la spéculation. La contrepartie en sera une perte de souveraineté économique pour les pays de la zone euro. C’est notamment ce dernier point qui est un enjeu de discussions avec l’Allemagne (réforme du pacte de stabilité renforcé).

Le signe d’un succès dans ce domaine sera un retour des taux italiens à 5% pour permettre un retour de la compétitivité et de la croissance.

- Soit certains pays « faibles » sortent de la zone euro, temporairement ou définitivement. Cela leur permettrait de dévaluer fortement et de retrouver une compétitivité, d’enclencher un cercle vertueux, de relancer leur économie puis d’avoir de nouveau des recettes fiscales…

- Enfin, la dernière hypothèse est une disparition pure et simple de l’euro. Chaque pays revient à sa monnaie d’origine. Des dévaluations fortes et nécessaires interviendront, les taux d’intérêt s’envoleront. La situation économique n’en sera pas plus agréable, le coût de la vie augmentera sans pour autant que l’inflation s’installe.

Quoi qu’il en soit ces scénarios doivent permettre le retour de la liquidité sur le marché. La liquidité a ceci de comparable au sang dans l’organisme humain : si la circulation s’arrête les centres vitaux sont paralysés et la mort survient. Rien de moins !

Il faut évidemment garder l’espoir que le sommet des Chefs d’Etats européens du 9 décembre apporte une solution crédible, mais dans le doute, gérons nos fonds comme si le pire devait arriver !

Nous avons été sévèrement pris à contrepied à deux reprises (août et novembre) par un retournement de l’actualité politique. Nous nous sommes trompés sur le timing. L’horizon n’étant pas plus dégagé, pour faire face aux 3 scenarios évoqués plus haut, nous avons décidé de bâtir un portefeuille défensif.

- La part investie en cash est de 60%.

Nous n’avons sélectionné que des titres allemands (Bund) et des titres américains (T-bills) dont la maturité restant à courir est inférieure à 6 mois. Ainsi, dans l’hypothèse de la sortie d’un ou plusieurs pays de la zone euro et a fortiori d’une disparition de l’euro, cette partie de notre allocation devrait s’apprécier fortement. Nous pouvons résumer cela en disant que si chaque pays revient à sa monnaie, il faudra mieux détenir du mark et du dollar…

- la part investie en obligations représente 40%.

Ce portefeuille est diversifié ; nous détenons des obligations bancaires européennes pour 15%, des obligations espagnoles pour 2.6% et italiennes pour 1.1%, du crédit corporate européen (13%) et du High yield US pour 4% et enfin un peu de dettes émergentes (Pologne et Indonésie) pour 3%.

L’objectif de ce portefeuille obligataire est d’une part, de bénéficier d’un portage significatif et d’autre part, de présenter un profil de performance dans l’hypothèse d’une sortie de crise par le haut, puisque dans ce scénario les taux doivent baisser et les spreads se réduire significativement.

Comme vous pourrez le constater, devant l’incertitude quant au dénouement de la crise actuelle le portefeuille du fonds Convictions Premium doit pouvoir faire face aux différents cas de figure. La gestion est délicate dans un environnement de volatilité très élevée qui nous a conduits à exclure momentanément les actions de notre allocation stratégique (au-dessus d’une volatilité de 30%, il n’est pas possible d’allouer sur les actions).

La performance de cette année est décevante pour nos investisseurs, et particulièrement pour ceux qui nous accompagnent et nous font confiance depuis maintenant 8 ans et qui ont en mémoire la performance de notre fonds au cours de l’année 2008. Mais aujourd’hui la crise est beaucoup plus grave et complexe. Nous en sommes pleinement conscients, et étant nous-mêmes investis dans notre fonds nous avons les mêmes intérêts et préoccupations que nos clients.

Je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations les plus respectueuses et de croire à mon dévouement et à celui de mes équipes pour vous apporter la satisfaction et le service que vous méritez.

 

Philippe DELIENNE, Président de Convictions AM

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Groupama Opportunities Europe 21.01%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 20.55%
Uzès WWW Perf 19.46%
IDE Dynamic Euro 18.55%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 17.50%
Quadrige France Smallcaps 16.18%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 15.78%
Tocqueville Euro Equity ISR 14.17%
Ecofi Smart Transition 13.69%
VALBOA Engagement ISR 13.23%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 12.80%
Tikehau European Sovereignty 12.06%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 11.42%
Sycomore Sélection Responsable 10.83%
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Fidelity Europe 6.53%
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Norden SRI 2.89%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 2.84%
VEGA France Opportunités ISR 2.81%
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Dorval Drivers Europe 1.76%
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OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.42%
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IVO Global High Yield 6.39%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.09%
Carmignac Portfolio Credit 6.03%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.84%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.28%
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Lazard Credit Fi SRI 5.22%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.04%
Income Euro Sélection 4.98%
Omnibond 4.84%
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La Française Credit Innovation 4.07%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.82%
Tikehau European High Yield 3.78%
Ofi Invest High Yield 2029 3.72%
Ostrum SRI Crossover 3.72%
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Hugau Obli 1-3 3.52%
Hugau Obli 3-5 3.37%
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BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.31%
Tikehau 2029 3.28%
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