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DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
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CM-AM Global Gold 86.63%
Jupiter Financial Innovation 20.29%
Piquemal Houghton Global Equities 19.23%
GemEquity 19.13%
Aperture European Innovation 17.97%
Candriam Equities L Oncology 17.53%
Digital Stars Europe 16.27%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 13.23%
Sienna Actions Bas Carbone 12.58%
HMG Globetrotter 12.45%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 12.22%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 11.30%
Auris Gravity US Equity Fund 9.99%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 9.07%
Groupama Global Disruption 8.01%
Athymis Industrie 4.0 7.91%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.83%
AXA Aedificandi 7.46%
Sycomore Sustainable Tech 6.98%
Groupama Global Active Equity 6.88%
Square Megatrends Champions 6.57%
EdRS Global Resilience 5.69%
R-co Thematic Real Estate 5.61%
Fidelity Global Technology 4.89%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 4.51%
GIS Sycomore Ageing Population 4.34%
Sienna Actions Internationales 3.81%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 3.67%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 3.10%
Eurizon Fund Equity Innovation 2.93%
ODDO BHF Artificial Intelligence 1.96%
Franklin Technology Fund 1.69%
Russell Inv. World Equity Fund 1.51%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 1.51%
JPMorgan Funds - Global Dividend 1.47%
Mandarine Global Transition 0.91%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.90%
Thematics AI and Robotics 0.78%
CPR Invest Climate Action 0.27%
Pictet - Digital 0.20%
Covéa Ruptures 0.17%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 0.10%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 0.01%
Palatine Amérique -0.06%
Mirova Global Sustainable Equity -0.84%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -1.08%
Thematics Water -1.14%
EdR Fund Healthcare -1.70%
Covéa Actions Monde -1.74%
JPMorgan Funds - US Technology -1.97%
Claresco USA -2.12%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -2.21%
Echiquier Global Tech -2.26%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -3.08%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance -3.17%
Ofi Invest Grandes Marques -3.17%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.33%
JPMorgan Funds - America Equity -4.33%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -4.59%
BNP Paribas US Small Cap -5.95%
AXA WF Robotech -6.02%
CPR Global Disruptive Opportunities -6.09%
MS INVF Global Opportunity -6.13%
Thematics Meta -6.38%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -7.00%
ODDO BHF Global Equity Stars -7.06%
Franklin U.S. Opportunities Fund -7.56%
Athymis Millennial -8.17%
Pictet - Security -9.88%
Franklin India Fund -12.75%
MS INVF Global Brands -13.08%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Stratégie de consolidation dans la gestion de patrimoine : le débat !

⏱️ Si vous n’avez que 30 secondes
Quelques points à retenir de la table-ronde modérée par Eric Gaillat qui réunissait Emmanuel Angelier (La Financière d'Orion), Meyer Azogui (Cyrus Herez), Olivier Farouz (Groupe Premium), Benoist Lombard (Crystal / Laplace) et Malcolm Vincent (Astoria Finance) :
📌 Avant, l'indépendance suffisait. Aujourd'hui, grandir est une nécessité dans un métier de plus en plus régulé.
📌 Ardian, Bridgepoint, Blackstone, Goldman Sachs, Seven2, Naxicap Partners... Les 5 structures présentes ont actuellement des fonds d'investissement à leur capital.
📌 Quelle sortie pour ces derniers ? 3 possibilités : 1/ D'autres fonds prennent la suite, 2/ l'introduction en bourse, 3/ la reprise par un industriel (assureur ? banque ?). Cette 3ème option semble privilégiée.
📌 Faut-il craindre une survalorisation des cabinets rachetés ? C'est une question d'offre et de demande, affirment les intervenants. Ils considèrent que le potentiel d'upside reste important compte tenu de la part de marché encore modeste des CGP (10/12%) et d'un développement à l'international difficile mais envisageable.
📌 Intégrer une société de gestion est complémentaire à l'activité du CGP, à condition de déléguer cela à des spécialistes.
📌 La plupart des acheteurs prennent la majorité ou la totalité du capital des cabinets, soit en conservant les marques, soit en les regroupant sous une même bannière (dans le cas de Crystal). L'important étant de respecter la dimension humaine mais d'uniformiser les process et les outils.
📌 Il faut absolument conserver le modèle de rétrocessions afin de maintenir le conseil auprès de tous les segments d'épargnants.

 


Pourquoi cette accélération de la consolidation du secteur ?

Pour l’industrie, grossir est devenu une nécessité. Avant, l’indépendance suffisait, mais aujourd’hui, c’est une véritable course à la taille qui s’opère. « On n’a pas d’autre solution que d’avoir des volumes importants », affirme Meyer Azogui. D’une part, pour recruter des talents, d’autre part, pour faire face aux problématiques de compliance dans un métier de plus en plus régulé. « Le digital est également nécessaire. Il nous fallait un outil commun qui allait nous survivre et même nous sublimer », ajoute Benoist Lombard.

Particularité de ce mouvement de consolidation, les structures de taille importante sont particulièrement ciblées. « On passe autant de temps à analyser un cabinet qui fait 100M€ que 500M€ d’encours », explique Olivier Farouz. Et les grosses cibles vont elles-mêmes acquérir de plus petits cabinets qui entrent de fait dans Premium. La Financière d’Orion apporte néanmoins une voix dissonante. « De part notre provincialité, on a la capacité à aller chercher des petits portefeuilles de 20, 30 ou 50 M€ », indique Emmanuel Angelier.

 

Seulement un début ?

Pour autant, les intervenants estiment que nous n’en sommes qu’au début.

Premièrement, les mentalités ont évolué et cela facilite la consolidation. « Il y a 13 ans, on devait expliquer pourquoi on devait racheter un cabinet. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin puisque tous les CGP se posent la question à un moment de la possibilité de vendre », souligne Malcolm Vincent.

Deuxièmement, le vivier reste toujours profond et même plus important en nombre avec désormais 6700 CIF. « En 6 ans, la population a augmenté de 25% Elle se régénère par l’arrivée de nouveaux acteurs », note Benoist Lombard.

Enfin, le segment de marché adressé reste encore peu concurrentiel. « Les banques privées ont délaissé la clientèle entre 400k€ et 5M€ de patrimoine », poursuit le dirigeant de Crystal / Maison Laplace. C’est la théorie du sablier, avec une partie intermédiaire des épargnants totalement délaissée. « Il y a un boulevard ! » se réjouit Emmanuel Angelier. Cependant, « il faudra garder son âme pour ne pas être des banques et continuer à être lié aux Hommes plutôt qu’à un système », prévient Meyer Azogui.

 

Peut-on parler de survalorisation des cabinets ?

Emmanuel Angelier le reconnaît, son actionnaire Ardian pense qu’il y a une légère surchauffe en raison du nombre d’acteurs qui concentrent le marché. « Une survalorisation de 20% n’est pas inaudible » selon lui.

Un avis balayé par ses confrères, pour qui il s’agit d’une question d’offre et de demande. « Un cabinet reçoit en moyenne 7 à 8 offres », relate Meyer Azogui. « On a eu le débat 1000 fois avec des multiples qui ne veulent rien dire. A la fin, tous les systèmes d’audit c’est un peu bullshit. Une boîte c’est avant tout de l’humain. J’ai conclu un deal avec un CGP qui avait pourtant reçu une offre 40% au-dessus de la nôtre », renchérit Olivier Farouz. D’après ce dernier, il vaut donc mieux investir dans une boîte moyenne avec un très bon management que l’inverse.

 

Quelle sortie pour les fonds d’investissement ?

Si les fonds d’investissement sont massivement rentrés dans l’industrie de la gestion de patrimoine, cela n'en fait pas des unions d’amour. « C’est un mariage qui se résume en 3 lettres : TRI », rappelle Meyer Azogui.

D'après la table-ronde, il n’y a que 3 possibilités de sortie :

  1. D'autres fonds d’investissement prennent la suite
  2. Une introduction en bourse
  3. La reprise par un industriel

Cette 3ème option semble privilégiée. « Les banques peuvent avoir une envie de diversification sur la clientèle mass affluent », considère Olivier Farouz. De son côté, Malcolm Vincent pense que cela passera d’abord par les assureurs. « Il ne faut pas oublier qu’ils ont historiquement abandonné leur distribution », pointe le directeur général d’Astoria, en envisageant la reprise par des acteurs non bancaires, avec des marques fortes et des synergies, « quand on représentera une centaine de milliards € ». Il n’exclue donc pas que de très gros cabinets se rapprochent encore d’ici là.

Autre argument qui rendrait attractifs les cabinets, le marché des CGP ne pèse que 10% à 12% avec un upside et la capacité à aller chercher une clientèle qui ne leur appartient pas actuellement. De plus, cela peut être renforcé par l’internationalisation. « Le modèle français est extrêmement compétitif et bien régulé. Le statut CIF a du sens et peut s’expatrier », assure Benoist Lombard.

Un point sur lequel insistent les intervenants, il faut davantage regarder la tendance sur les encours plutôt que les stocks. « On parle de milliards d’euros d’encours, mais ce qui m’intéresse, c’est la collecte », indique Olivier Farouz. Le Président de Groupe Premium annonce à ce sujet une collecte de 3,8 milliards € l’année dernière sur les 15 milliards €. « C’est ce que les grands groupes bancaires regarderont, car l’encours sous gestion est tellement insignifiant », relativise-t-il.

 

Demain, tous CGP… et gérants de fonds ?

Plusieurs structures ont intégré une activité de gestion de portefeuilles ces dernières années (Cyrus avec Amplegest, Groupe Premium avec Flornoy Ferri, Astoria avec Sapienta, Witam avec Wiséam puis Crystal avec Zenith AM…). Cela pose forcément des questionnements dans un contexte qui tend vers un oligopole. Les structures vont-elles uniquement proposer des fonds maisons ? Pour Cyrus, l’architecture ouverte fait partie des piliers. « Je ne vais pas me faire de copains. Mais les CGP ont parfois cru qu’ils étaient des gérants parce qu’ils ont fait quelques petits déjeuners et qu’ils sont monté sur un bateau… la gestion, ça se délègue à des spécialistes ! » tance Meyer Azogui.

Celui-ci fait même le parti que d’ici quelques années, la plupart des gros acteurs auront leur société de gestion. Car il juge le mariage de la production et de la distribution comme indissociable. « Il y a 10 ans, si on supprimait les rétrocessions on était morts. Aujourd’hui, on gagnera juste moins d’argent », tempère-t-il. Le pari des cabinets, apporter du complément à l’activité historique : « polariser sur qualité de service » (Emmanuel Angelier) ou encore l’utiliser « outil de fund picking » (Benoist Lombard). « Dire que l’on va confier l’intégralité du patrimoine d’un client à notre société de gestion est une aberration », rassure Olivier Farouz.

 

Les clés d'un rachat réussi

Enfin, le panel a partagé les points importants permettant le succès d’un rachat. Tout d’abord, l’accent est mis sur l’aspect humain de ces opérations. « On ne fait pas d’économies d’échelle, mais on cherche à faire de la croissance et de la collecte en passant par les Hommes. Il faut surtout former les équipes sur les nouveaux process, il n’y pas de synergies de coûts en supprimant des postes », explique Malcolm Vincent. Un positionnement partagé par Meyer Azogui, pour qui la synergie de coût est « un fusil à un coup », préférant donc une synergie des revenus. Ainsi, il laisse les cabinets rachetés à 100% en filiale, tout en intégrant les outils Cyrus – Herez. « Il faut renforcer les fondations avant de faire un jacuzzi en terrasse, sinon on prend l’eau », illustre le dirigeant.

C’est d’autant plus important sur des métiers où la relation avec le client est aussi prégnante. « On doit être très vigilant sur la psychologie du dirigeant. Il y a la peur de croiser ses clients au marché. Il faut donc qu’il intègre une structure de manière efficace et respectueuse, tout en gardant son âme », suggère Emmanuel Angelier. En revanche, les méthodes divergent dans la pratique. Si plusieurs groupes maintiennent à la fois les noms des cabinets et prennent une partie du capital, Crystal favorise des rachats à 100% avec des CGP regroupés sous une même marque puissante, à savoir Maison Laplace.

ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 50.94%
Alken Fund Small Cap Europe 47.86%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 37.43%
Tailor Actions Avenir ISR 28.22%
Tocqueville Value Euro ISR 25.24%
JPMorgan Euroland Dynamic 23.31%
Groupama Opportunities Europe 21.40%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 20.80%
Uzès WWW Perf 19.38%
IDE Dynamic Euro 18.89%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 17.69%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 15.49%
Quadrige France Smallcaps 14.81%
Tocqueville Euro Equity ISR 14.49%
Ecofi Smart Transition 14.21%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 13.15%
VALBOA Engagement ISR 12.65%
Tikehau European Sovereignty 12.61%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 11.68%
Sycomore Sélection Responsable 11.20%
Mandarine Premium Europe 11.19%
Covéa Perspectives Entreprises 10.41%
EdR SICAV Tricolore Convictions 10.32%
Lazard Small Caps Euro 9.59%
Sycomore Europe Happy @ Work 9.52%
Europe Income Family 8.23%
Mandarine Europe Microcap 7.40%
Fidelity Europe 7.03%
Groupama Avenir PME Europe 6.71%
Gay-Lussac Microcaps Europe 6.37%
HMG Découvertes 5.95%
ADS Venn Collective Alpha Europe 5.84%
Mirova Europe Environmental Equity 5.80%
Norden SRI 3.31%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 3.21%
Tocqueville Croissance Euro ISR 3.12%
VEGA France Opportunités ISR 2.73%
Mandarine Unique 2.51%
CPR Croissance Dynamique 2.13%
Dorval Drivers Europe 1.98%
VEGA Europe Convictions ISR 1.02%
LFR Euro Développement Durable ISR 0.80%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance -0.21%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.51%
Eiffel Nova Europe ISR -6.82%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -7.11%
DNCA Invest SRI Norden Europe -9.04%
ADS Venn Collective Alpha US -10.33%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 29.02%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.07%
IVO Global High Yield 6.48%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.16%
Carmignac Portfolio Credit 6.11%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.92%
Lazard Credit Fi SRI 5.35%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.32%
LO Fallen Angels 5.26%
Income Euro Sélection 5.09%
Omnibond 5.01%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 4.99%
Lazard Credit Opportunities 4.84%
Jupiter Dynamic Bond 4.81%
EdR SICAV Financial Bonds 4.81%
Schelcher Global Yield 2028 4.51%
Axiom Short Duration Bond 4.42%
DNCA Invest Credit Conviction 4.16%
La Française Credit Innovation 4.11%
Tikehau European High Yield 3.91%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.89%
Ofi Invest High Yield 2029 3.80%
Ostrum SRI Crossover 3.79%
R-co Conviction Credit Euro 3.71%
Hugau Obli 1-3 3.58%
Auris Investment Grade 3.43%
Hugau Obli 3-5 3.41%
Ofi Invest Alpha Yield 3.39%
Tikehau 2029 3.38%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.37%
La Française Rendement Global 2028 3.28%
Tikehau 2027 3.27%
Alken Fund Income Opportunities 3.24%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.23%
EdR SICAV Millesima 2030 2.97%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.90%
Auris Euro Rendement 2.80%
M All Weather Bonds 2.70%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 2.66%
Tailor Credit 2028 2.63%
EdR Fund Bond Allocation 2.62%
Eiffel Rendement 2028 2.44%
Mandarine Credit Opportunities 2.12%
Sanso Short Duration 1.44%
Epsilon Euro Bond 0.93%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.78%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.14%
Amundi Cash USD -6.41%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.50%