| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 8168.06 | +1.4% | +10.6% |
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| Pictet TR - Atlas Titan | 11.36% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 9.30% |
| H2O Adagio | 8.17% |
| RAM European Market Neutral Equities | 7.49% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 6.75% |
| Sienna Performance Absolue Défensif | 6.63% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 6.44% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 6.18% |
| Pictet TR - Atlas | 6.08% |
| BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.42% |
DNCA Invest Alpha Bonds
|
4.99% |
| Cigogne UCITS Credit Opportunities | 4.36% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 3.87% |
| Exane Pleiade | 3.64% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 2.21% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
|
0.97% |
Une vue de marché plutôt tranchée...

« Le manque de visibilité est tel qu’il empêche de conduire une allocation d’actifs » selon Benjamin Melman directeur de l'investissement d'Edmond de Rothschild Asset Management.
Mi-mars, les marchés étaient totalement disloqués, même les emprunts d’Etat manquaient de liquidité. L’intervention massive des banques centrales, tant sur les marchés de la dette souveraine que sur les obligations d’entreprises, ont plus que changé la donne. Aujourd’hui, trois points retiennent l’attention de la gestion.
- Le retour de la liquidé sur la dette souveraine : Les mesures ont été si fortes que même les marchés Investment Grade en ont profité. Ainsi aujourd’hui, une importante partie du marché obligataire est revenu à la normale. Les banques centrales ont repris le contrôle. Le segment du High Yield et celui de la dette émergente restent tout de même à l’écart. Ce mouvement de normalisation est l'une des conditions nécessaires (mais pas suffisante) au scénario de réinvestissement des experts d’Edmond de Rothschild.
- La mentalité des banques centrales : Elle surprend positivement le gérant. Leur angle d’attaque « whatever it takes » est plus qu’appréciable, car indispensable. La FED notamment, après avoir annoncé le plus important plan de relance de son histoire, en évoque déjà un nouveau. Ce soutien sans faille est une vraie bonne nouvelle affirme Benjamin Melman.
- La date du pic épidémiologique : Il est possible d’apercevoir des signes positifs dans certains pays d’Europe, ainsi, la date fatidique du pic se précise, bien qu’elle soit encore trop floue aujourd’hui.
Par ailleurs, le gérant évoque le coût du confinement qu’il juge « monstrueux ». Selon une récente étude de l’INSEE, le PIB français tournerait à 65% de son régime. Ainsi, chaque mois de confinement coûterait 3 points de PIB. Le coût serait le double en Italie où l’activité est encore davantage enrayée. Cette possibilité grandissante de quantifier le coût du confinement met en perspective les mesures de relance. En réalité, la somme annoncée par l’Italie, par exemple, couvre « seulement » 5 semaines de confinement. Ainsi, le confinement s’il venait à durer, pourrait facilement absorber les mesures de soutien.
Autre interrogation majeure souvent oubliée, la période post-confinement. On observe un retour de l’activité progressif en Chine. En effet, des mesures inévitables de distanciation sociale ralentissent la reprise. Par ailleurs, les frontières pourraient bien tarder à se rouvrir.
Enfin, Benjamin Melman assume une idée forte : l’équipe de gestion d’Edmond De Rothschild n’adhère pas à la thèse du retour de l’inflation. C’est d’ailleurs la seule certitude qu’a la gestion aujourd’hui, martèle le gérant. Oui, les banques centrales font du Quantitative Easing et facilitent l’endettement des États mais non, ce n’est pas un problème car « la dette sera remboursée et les déficits seront réduits » précise-t-il. Ainsi, il n’y a pas lieu d’évoquer la monétisation de la dette à proprement parler. Par ailleurs, lorsque le contexte était bien meilleur en début d’année, l’inflation ne parvenait pas à repartir, les gérants n’imaginent donc pas que cela se produise dans le climat actuel avec entre autres, un taux de chômage très fort.
Le constat est donc le suivant : le manque de visibilité demeure encore important et est contraignant dans les choix d’allocation d’actifs.
Ainsi, la gestion reste neutre sur le marché actions et légèrement sous-pondéré sur le crédit. La gestion a mis un terme à la surpondération des emprunts d’État car les taux longs ont très fortement baissé, et se repositionne sur les obligations Investment Grade européennes et américaines car mieux rémunérées et très protégées par les banques centrales.
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