CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7950.18 -0.18% +7.72%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 80.36%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 25.22%
Jupiter Financial Innovation 25.02%
GemEquity 22.60%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 20.59%
Aperture European Innovation 19.62%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 19.50%
Piquemal Houghton Global Equities 18.48%
Digital Stars Europe 16.70%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 16.65%
Sienna Actions Bas Carbone 13.99%
Auris Gravity US Equity Fund 13.55%
Sycomore Sustainable Tech 13.21%
Athymis Industrie 4.0 12.68%
HMG Globetrotter 12.14%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 10.46%
Square Megatrends Champions 9.88%
Candriam Equities L Oncology 9.42%
Groupama Global Active Equity 9.37%
Groupama Global Disruption 9.33%
AXA Aedificandi 8.78%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 8.56%
EdRS Global Resilience 8.49%
Franklin Technology Fund 7.44%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 7.34%
ODDO BHF Artificial Intelligence 7.32%
Fidelity Global Technology 7.26%
R-co Thematic Real Estate 6.97%
Eurizon Fund Equity Innovation 6.87%
Sienna Actions Internationales 5.75%
Thematics AI and Robotics 5.56%
JPMorgan Funds - US Technology 5.38%
Pictet - Digital 5.32%
GIS Sycomore Ageing Population 4.68%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 4.58%
Mandarine Global Transition 4.56%
Palatine Amérique 4.41%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 4.20%
Echiquier Global Tech 3.66%
Russell Inv. World Equity Fund 3.23%
CPR Invest Climate Action 2.97%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 2.90%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 2.53%
JPMorgan Funds - Global Dividend 2.36%
Covéa Ruptures 2.24%
DNCA Invest Beyond Semperosa 2.10%
Claresco USA 1.15%
Mirova Global Sustainable Equity 0.84%
Covéa Actions Monde 0.58%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 0.34%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -0.15%
CPR Global Disruptive Opportunities -0.25%
Thematics Water -0.39%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -0.40%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -0.91%
Ofi Invest Grandes Marques -1.25%
AXA WF Robotech -2.10%
MS INVF Global Opportunity -2.46%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -3.19%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.27%
JPMorgan Funds - America Equity -3.49%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -3.74%
BNP Paribas US Small Cap -4.16%
ODDO BHF Global Equity Stars -4.58%
Franklin U.S. Opportunities Fund -4.97%
Athymis Millennial -5.24%
Thematics Meta -5.29%
Pictet - Security -5.42%
EdR Fund Healthcare -5.56%
MS INVF Global Brands -12.77%
Franklin India Fund -13.55%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

🤔 Pourquoi les marchés sont revenus à leur niveau d'avant-guerre ?

 

Après avoir fortement corrigé entre le 22 février et le 8 mars, avec une baisse de 9% de l’indice STOXX Europe 600 et 12,2% de l’indice Euro Stoxx 300, les marchés ont depuis fortement rebondi.

 

Sur la période du 22 février dernier, veille de l’invasion de l’Ukraine, au 22 mars, le MSCI World affiche une hausse de 3,7% en devises locales et de 6% en euros. Les États-Unis progressent de 7,8% en euros, quand l’Europe se trouve quasiment à l’équilibre et la Zone euro en léger retrait. Depuis le début de l’année, la baisse de l’indice mondiale (MSCI World) se limite à 5,2% en devises locales et 3% en euros. La situation diffère quelque peu pour les marchés de taux, avec de nouveaux reculs sur la période récente qui accentuent la baisse observée depuis le début d’année, pour s’établir à -5,5% pour les obligations crédit (iBoxx EUR Corporates), -4,9% pour les obligations d’État et -5,1% pour le segment High Yield (ICE BofA Euro High Yield Indice).

 

Comment justifier ce rebond ?

 

L’effacement de la quasi-intégralité des pertes subies depuis début mars peut s’expliquer, en partie, par le contexte géopolitique ; alors que l’on constate un enlisement de la situation en Ukraine, le marché semble tabler sur l’éventualité d’un aboutissement du processus de négociation. Par ailleurs, l’absence de sanction susceptible d’entraîner une coupure d’approvisionnement en hydrocarbures en provenance de Russie semble, pour le moment, exclue. Si les États-Unis, voire la Grande-Bretagne, auraient souhaité accroître la pression sur Vladimir Poutine en lui supprimant les revenus issus de la vente de ces ressources, la dépendance de certains pays européens, comme l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, et l’absence d’alternative empêche, pour l’heure, la mise en place de telles mesures. Dès lors, un mouvement de baisse a pu être observé sur les prix des matières premières par rapport au pic atteint le 8 mars dernier, en particulier sur le gaz dont le prix a été divisé par deux, et bien que le pétrole reste très volatil.

 

En Chine, alors que la chute des marchés s’était accélérée, notamment dans le secteur de la technologie, avec un recul de 41% du Nasdaq Golden Dragon China Index au plus fort de la crise, la volonté affichée par les autorités chinoises d’endiguer ce qui commençait à s’apparenter à un crash a eu pour effet de juguler l’hémorragie.

 

Enfin, paradoxalement, et contrairement à ce qui avait été anticipé, l’attitude des banques centrales demeure inchangée malgré la crainte que la guerre vienne entraver la croissance. La Fed, avec un ton particulièrement hawkish, a confirmé son intention de relever durablement ses taux sans écarter l’hypothèse de hausse pouvant atteindre 50 points de base (pdb), un niveau inhabituellement élevé. Cette posture a entraîné un fort mouvement haussier, en particulier sur les taux à 2 ans qui ont progressé de 45 pdb depuis le début du conflit et 140 pdb depuis le début d’année. Les répercussions ont été plus modérées sur les plus longues échéances, le taux à 30 ans ne progressant que, respectivement, de 30 pdb et 60 pdb.

 

Cet aplatissement de la courbe des taux peut être interprété de deux manières. La plus pessimiste, conformément à ce que l’on a pu observer dans le passé, se présente comme le prélude d’une entrée en récession de l’économie américaine. La seconde, plus optimiste, incite à estimer que la Fed, après avoir considéré l’inflation comme un phénomène transitoire, mobilise désormais tous les moyens à sa disposition pour prévenir l’amorce d’une inextricable spirale prix-salaires. Cette action permet également de maintenir les taux longs, bien qu’en légère hausse, à des niveaux relativement bas au regard de l’inflation, tandis que les taux réels demeurent en territoire négatif, soutenant ainsi les niveaux de valorisation des actions. Les sept hausses de taux actuellement anticipées par le marché permettent, par ailleurs, d’éviter à la Banque centrale américaine de se retrouver dans l’obligation d’accélérer le mouvement à plus longue échéance.

 

Comment a évolué l’environnement macroéconomique ?

 

Les dynamiques d’inflation diffèrent nettement de part et d’autre de l’Atlantique. Aux États-Unis, elle résulte essentiellement de hausses de salaire pour les tranches de revenus les plus basses, +11%, contre +4% pour les tranches supérieures. L’épargne accumulée par ces dernières leur permet néanmoins de compenser une potentielle perte de pouvoir d’achat, limitant ainsi l’impact sur la consommation. En Zone euro, nous n’observons pas de hausse de salaire similaire mais l’épargne n’en reste pas moins abondante.

 

Cette perte de pouvoir d’achat a amené les instituts de prévision macroéconomique à réviser leurs perspectives de croissance à la baisse. Si ces révisions s’avèrent modestes au niveau mondial, elles se révèlent bien plus significatives pour la Zone euro. L’OCDE considère, en effet, que sa croissance sera inférieure de 1,4% par rapport à ses estimations de début d’année, quand la BCE envisage -0,6%, pour s’établir à +2,8% pour 2022. Néanmoins, ces prévisions n’entament, pour l’instant, que modérément les anticipations de résultats des entreprises. En Europe, le recul serait de l’ordre 4% par rapport à ce qui était attendu en début d’année, alors qu’aux États-Unis, elles ont encore progressé de 5%.

 

Par ailleurs, les investisseurs avaient d’ores et déjà “capitulé” lors de la semaine du 7 mars dernier avec un pic historique de rachats sur les fonds actions européens estimé à 13,5 milliards d’euros.

 

Si nous avions fait observer dans notre Flash Spécial du 25 février 2022 que, sur les 19 événements géopolitiques majeurs survenus depuis 1945, dans 78% des cas, les marchés effaçaient leurs pertes au bout de trois mois, nous convenons aisément que, cette fois, le mouvement s’est révélé encore plus rapide.

 

À quoi peut-on s’attendre au cours des prochaines semaines ?

 

Il nous semble que la situation actuelle reflète une certaine complaisance dans un contexte toujours incertain quant à l’issue du conflit russo-ukrainien et face à la potentielle mise en place de nouvelles sanctions de nature à bloquer l’approvisionnement en hydrocarbures russes. Toutefois, dans un environnement où, en dépit de la hausse des taux de la Fed, le coût de l’argent reste extrêmement bas, les investisseurs disposent encore de liquidités abondantes. En conséquence, dès qu’une éclaircie se présentera, ils devraient se montrer enclins à revenir sur les actifs qui leur procurent, sur la base des bénéfices 2022, des rendements aux dividendes et aux bénéfices nettement supérieurs à toutes les autres classes d’actifs.

 

D’autre part, au-delà du contexte géopolitique, les marchés évoluent sur une ligne de crête. La tendance inflationniste, liée principalement au prix des matières premières, se voit en grande partie supportée par les ménages au travers de hausse de prix et, partiellement, par l’érosion des marges des entreprises qui restent, pour autant, très élevées. Cet équilibre précaire peut néanmoins se maintenir tant que les taux longs restent bas, permettant ainsi d’éviter une récession engendrée par un effet de richesse négatif, en particulier sur l’immobilier.

 

Quelles perspectives pour le marché d’actions dans ce contexte ?

 

Les marchés vont rester volatils, suspendus à l’évolution du conflit mais, plus encore, aux fluctuations de prix des matières premières. Leur cours est effectivement considéré comme la principale courroie de transmission des conséquences de cette guerre sur les économies développées, la Russie ayant un poids négligeable dans la balance mondiale et l’exposition au risque russe des établissements financiers étant relativement limitée, contrairement à ce qui prévalait en 1998. Tout dépendra donc de l’ampleur de la hausse du prix du baril de pétrole, de sa durée et de la capacité à trouver des sources de substitution (Iran ?, réserves stratégiques). Le fait que ces évènements arrivent à un moment où les économies américaines et européennes sont bien orientées et que la Chine manifeste des signes d’amélioration permettra d’amortir le choc. En revanche, cet environnement accroît les craintes inflationnistes.

 

Toutefois, gardons à l’esprit que l’évolution des marchés au cours des derniers jours révèle une anticipation de stagflation, pouvant paraître excessive à ce stade. La baisse de 15% des marchés de la Zone euro annule les deux tiers de leur hausse de 2021 et ramène les indices à leur niveau de fin 2020 alors que, dans le même temps, les bénéfices ont augmenté de 20%. En conséquence, les valorisations sur les marchés d’actions européens sont devenues plus attrayantes, avec des primes de risque en net rebond, conséquence de la baisse conjuguée des taux et des marchés. Le marché actions américain reste, quant à lui, moins vulnérable.

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 51.62%
Alken Fund Small Cap Europe 48.74%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 37.75%
Tailor Actions Avenir ISR 29.72%
Tocqueville Value Euro ISR 25.69%
JPMorgan Euroland Dynamic 24.49%
Uzès WWW Perf 22.10%
Groupama Opportunities Europe 21.61%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 21.07%
IDE Dynamic Euro 19.91%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 18.71%
Tocqueville Euro Equity ISR 16.52%
Quadrige France Smallcaps 16.32%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 16.04%
Ecofi Smart Transition 15.64%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 14.64%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 13.51%
VALBOA Engagement ISR 13.41%
Tikehau European Sovereignty 13.31%
Mandarine Premium Europe 12.40%
Sycomore Sélection Responsable 12.38%
Covéa Perspectives Entreprises 10.97%
EdR SICAV Tricolore Convictions 10.66%
Sycomore Europe Happy @ Work 10.46%
Lazard Small Caps Euro 9.65%
Europe Income Family 9.34%
Mandarine Europe Microcap 8.85%
Groupama Avenir PME Europe 8.41%
Fidelity Europe 8.22%
Mirova Europe Environmental Equity 7.34%
ADS Venn Collective Alpha Europe 7.28%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.08%
HMG Découvertes 4.99%
Tocqueville Croissance Euro ISR 4.64%
CPR Croissance Dynamique 4.44%
Norden SRI 4.33%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 4.21%
Dorval Drivers Europe 4.01%
Mandarine Unique 3.87%
VEGA France Opportunités ISR 3.64%
LFR Euro Développement Durable ISR 3.25%
VEGA Europe Convictions ISR 2.83%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 0.67%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.33%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -5.10%
Eiffel Nova Europe ISR -7.12%
DNCA Invest SRI Norden Europe -7.30%
ADS Venn Collective Alpha US -7.50%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.87%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.85%
IVO Global High Yield 6.36%
Carmignac Portfolio Credit 6.15%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.08%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.07%
Lazard Credit Fi SRI 5.52%
LO Fallen Angels 5.37%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.26%
Income Euro Sélection 5.10%
Jupiter Dynamic Bond 5.08%
EdR SICAV Financial Bonds 4.97%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 4.94%
Lazard Credit Opportunities 4.88%
Omnibond 4.65%
DNCA Invest Credit Conviction 4.59%
Axiom Short Duration Bond 4.48%
Schelcher Global Yield 2028 4.44%
La Française Credit Innovation 4.20%
Tikehau European High Yield 4.05%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.94%
R-co Conviction Credit Euro 3.93%
Ofi Invest High Yield 2029 3.91%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.89%
Ostrum SRI Crossover 3.84%
Alken Fund Income Opportunities 3.77%
Ofi Invest Alpha Yield 3.65%
Hugau Obli 1-3 3.61%
Tikehau 2029 3.58%
Hugau Obli 3-5 3.51%
La Française Rendement Global 2028 3.40%
M All Weather Bonds 3.36%
Auris Investment Grade 3.33%
EdR SICAV Millesima 2030 3.25%
Tikehau 2027 3.20%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.19%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.06%
Tailor Crédit Rendement Cible 3.06%
Auris Euro Rendement 2.98%
EdR Fund Bond Allocation 2.84%
Tailor Credit 2028 2.74%
Eiffel Rendement 2028 2.39%
Mandarine Credit Opportunities 2.19%
Sanso Short Duration 1.54%
Epsilon Euro Bond 1.46%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.66%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.87%
Amundi Cash USD -7.12%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -8.06%