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SRI

Onde de choc de la dissolution : l'analyse de Rothschild & Co AM...

 

 

Alors que l’onde de choc de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République française a créé la surprise au soir des élections européennes, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Quelles conséquences de cette situation inattendue sur les marchés financiers ? Les scénarii envisagés par Didier Bouvignies, Associé-Gérant et Responsable des gestions.

 

Une carte politique française redessinée mais pas au niveau européen

 

Du résultat des élections européennes du 9 juin dernier, un paradoxe se dégage : si les estimations des instituts de sondage ont globalement visé juste, aucun bouleversement majeur dans la composition du Parlement européen n’est, pour autant, à envisager.

 

Certes, les partis d’extrême droite progressent, mais Identité & Démocratie ne gagne que neuf sièges, alors que les Conservateurs et Réformistes européens en conquièrent seulement quatre. Le parti centriste Renew et les Verts perdent respectivement vingt et dixhuit sièges. Toutefois, il semble très probable que la grande coalition (socialiste, centriste et PPE) demeure la seule force politique européenne à même de former une majorité, favorisant ainsi la réélection de Ursula Von der Leyen. Les partis de droite radicale ne sont, quant à eux, pas en mesure de constituer une minorité de blocage.

 

Une réaction politique rapide en France

 

La réelle surprise de ces élections reste l’effondrement des partis au pouvoir au sein des deux plus grand pays de l’Union. En France, la liste macroniste (libéraux), réalise moins de la moitié du score du Rassemblement National (extrême droite) quand, en Allemagne, le SPD (social-démocrate) mené par Olaf Scholz, s’affiche seulement en troisième position, derrière l’AfD (extrême droite) et largement distancé par la CDU/CSU (droite). Ce revers électoral a incité le Président français à dissoudre l’Assemblée nationale et convoquer de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochains. Le Chancelier allemand semble, de son côté, avoir choisi de ne pas s’engager dans cette voie, écartant le risque, pour l’instant, d’un scrutin anticipé outre-Rhin.

 

Les motivations derrière cette décision restent difficiles à cerner, d’autant qu’elle a pris de court la majorité des analystes. Il est toutefois permis de supposer que, confronté à un échec cuisant et au risque d’une motion de censure à l’occasion du vote du projet de sousindexation des retraites sur l’inflation à la rentrée, le Président français, désireux de rester « maître des horloges », ait préféré prendre l’initiative. Ce pari, aussi surprenant qu’hasardeux, masque autant l’espoir de remporter la mise que de mettre les électeurs face à leur responsabilité, voire de chercher à confronter le Rassemblement National à ses incohérences pour le mettre en difficulté une fois à l’épreuve du pouvoir.

 

Même s’il est toujours difficile de faire des pronostics en matière de politique, en l’état actuel des choses et face à cette situation, quels sont les scénarii envisageables ? Une majorité absolue de Renaissance semble peu envisageable, alors qu’une majorité relative serait synonyme de retour à la case départ. Plus probable, l’obtention par le Rassemblement national d’une majorité, difficilement absolue mais vraisemblablement relative. Dans l’une de ces deux dernières hypothèses, les Français seraient amenés à revivre une quatrième cohabitation sous la Vème République. Cette dernière se révèlerait toutefois inédite par sa composition et interroge quant à la pratique du pouvoir par le parti de Marine Le Pen.

 

Dans un tel cas de figure, le Président conserverait la main sur les affaires internationales, mais ne pourrait s’opposer aux projets d’un Gouvernement soutenu par l’Assemblée nationale sur le plan domestique. Il ne disposerait alors que de quelques éléments techniques pour retarder l’application des décisions. La formation d’une majorité relative pour le Rassemblement National pourrait également conduire à une coalition instable avec un parlement fragile contraint de négocier au cas par cas au gré des projets portés par les différents ministres. Cette situation n’offrirait que peu de visibilité et s’apparenterait à la situation rencontrée sous la IVème République.

 

En revanche, en cas de majorité absolue, la politique économique du Rassemblement national peut susciter des inquiétudes. Même si, le parti de Marine Le Pen a abandonné ses positions les plus radicales, notamment la sortie de l’euro, son programme se révèle davantage inspiré par des mesures à caractère inflationniste, et non financées, telles que le soutien du pouvoir d’achat, l’encadrement des prix et les hausses de salaire exemptées de charges sociales et de taxes diverses. Toutefois, une fois au pouvoir, le Rassemblement National peut-il s’inspirer de l’exemple de Giorgia Meloni en Italie ? Au niveau de l’Union Européenne, bien que l’alliance de coalition pro Von Der Leyen demeure majoritaire au sein du Parlement européen, il est probable que, comme on le percevait depuis plusieurs mois, la tendance plus protectionniste et moins écologiste se renforce.

 

Quels impacts sur les marchés ?

 

À l'accoutumée, les marchés financiers ne font pas de politique et, lorsqu’ils s’y mettent, généralement ils se trompent (cf. l’élection de F. Mitterrand en 1981, la Guerre du Golfe en 1990, le Brexit et l’élection de D. Trump en 2016, le confit russo-ukrainien en 2022). Ce contexte géopolitique génère cependant une incertitude que les investisseurs n’apprécient pas. Le flou autour de la politique du deuxième plus grand pays de la Zone euro conduit, en effet, à un écartement des taux de la France avec l’Allemagne, en premier lieu, mais aussi de l’Italie et de l’Espagne. La hausse de l’OAT 10 ans, portant le « spread» avec le 10 ans allemand à 60 points de base, semble justifiée par l’incertitude évoquée précédemment et son niveau jusqu’alors faible au regard des déséquilibres budgétaires. Néanmoins, ces écartements restent très mesurés en comparaison à ceux observés en 2011-2012 lors de la crise de la dette de la Zone euro. Cette incertitude politique, susceptible d’impacter modérément la croissance française, pourrait toutefois compliquer les décisions de politique monétaire. Si la BCE clame depuis plusieurs mois être « data dependent », au-delà des données économiques, s’ajoutent la dimension « politic dependent ».

 

Pour autant, il semble peu envisageable que cette secousse survenue en France se diffuse à l’ensemble des marchés de la Zone. Évidemment, ces derniers n’ont pas manqué de réagir, notamment via les secteurs potentiellement impactés par le programme du Rassemblement National. Ainsi, parmi les valeurs bancaires, Société Générale et BNP Paribas font désormais face aux craintes d’imposition de nouvelles taxes sur les profits et les deux titres ont enregistré des reculs importants au lendemain des élections, les faisant basculer en territoire négatif depuis le début de l’année. Cette situation contraste avec la bonne tenue du secteur au sein de la Zone depuis le début d’année. Plus globalement, le contexte politique français engendre une sous-performance importante du CAC 40 depuis déjà deux mois, ramenant la performance de l’indice hors dividendes à 3,4 % depuis le début de l’année, contre près de 10 % pour l’Euro Stoxx 50.

 

 

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