CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
8232.49 -0.11% +11.54%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 100.14%
Jupiter Financial Innovation 28.77%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 23.61%
Piquemal Houghton Global Equities 23.15%
GemEquity 22.87%
Aperture European Innovation 22.67%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 21.62%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 20.18%
Digital Stars Europe 19.26%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 17.45%
Sienna Actions Bas Carbone 17.41%
Candriam Equities L Oncology 15.74%
Auris Gravity US Equity Fund 15.48%
Athymis Industrie 4.0 13.87%
Sycomore Sustainable Tech 13.74%
HMG Globetrotter 12.72%
Groupama Global Disruption 12.12%
Square Megatrends Champions 11.73%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 11.70%
Groupama Global Active Equity 11.25%
AXA Aedificandi 10.14%
EdRS Global Resilience 9.46%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 9.32%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 9.22%
Fidelity Global Technology 8.94%
Franklin Technology Fund 8.67%
R-co Thematic Real Estate 8.47%
Eurizon Fund Equity Innovation 8.39%
ODDO BHF Artificial Intelligence 8.06%
Sienna Actions Internationales 8.05%
GIS Sycomore Ageing Population 7.81%
Thematics AI and Robotics 6.69%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 6.67%
Pictet - Digital 6.54%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 6.50%
Palatine Amérique 6.20%
JPMorgan Funds - US Technology 5.33%
Russell Inv. World Equity Fund 5.18%
CPR Invest Climate Action 5.08%
Covéa Ruptures 4.83%
DNCA Invest Beyond Semperosa 4.73%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 4.73%
Mandarine Global Transition 4.48%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 4.25%
JPMorgan Funds - Global Dividend 4.11%
Echiquier Global Tech 3.87%
Claresco USA 3.51%
Mirova Global Sustainable Equity 2.82%
Covéa Actions Monde 2.31%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.59%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance 1.00%
Ofi Invest Grandes Marques 0.77%
Thematics Water 0.73%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 0.69%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.52%
CPR Global Disruptive Opportunities 0.50%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -0.45%
MS INVF Global Opportunity -0.73%
AXA WF Robotech -0.78%
EdR Fund Healthcare -1.37%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.85%
BNP Paribas US Small Cap -1.90%
JPMorgan Funds - America Equity -2.25%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -3.13%
ODDO BHF Global Equity Stars -3.51%
Athymis Millennial -3.53%
Franklin U.S. Opportunities Fund -3.78%
Thematics Meta -3.86%
Pictet - Security -5.09%
MS INVF Global Brands -11.44%
Franklin India Fund -12.77%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac Risk Managers : « What Else ? »

 

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Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement de Carmignac Risk Managers

 

 

Les élections françaises s’étant gardées d'asséner le coup de grâce à la construction européenne, les marchés financiers devraient pouvoir afficher quelques temps encore une certaine exubérance. En effet, aux liquidités toujours abondantes (plus de 1000 milliards de dollars de « Quantitative easing » encore apportés globalement depuis le début de l'année), s'ajoute un cycle économique global en expansion modérée, un dollar faible, des taux d'intérêt toujours bas, et un prix du pétrole stabilisé.

 

Que demander de plus ?

 

Cette conjonction favorable des conditions de marchés profite largement depuis le début de l'année aux grandes valeurs de croissance globale. Dans cette catégorie, les acteurs technologiques dominants s'accaparent plus que jamais la part du lion grâce à des résultats encore très solides au premier trimestre.Le cycle économique se diffusant progressivement, les marchés européens et surtout, émergents font largement jeu égal depuis le début de l’année avec l'indice américain S&P 500.

 

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Quant aux marchés obligataires, ils progressent aussi de nouveau, en moyenne de 4%, grâce à des banques centrales rassurées par la tempérance continue des indicateurs d'inflation.

 

Sur ce chemin pavé de bonnes inflexions, il faut se réjouir du retour de la primauté de l'économie sur les marchés. Mais à l'orée du second semestre, il est peut être aussi utile de rafraichir notre compréhension du phénomène de réflexivité toujours à l'œuvre entre l'économique et le politique (voir notre Note de mars), ainsi que notre perception de la dynamique des marchés aux niveaux actuels.

 

 

Jusqu'ici tout va bien...

 

A ce jour, les analystes peuvent ancrer dans le réel le relèvement régulier de leurs estimations des résultats d'entreprises pour 2017.

 

Au premier trimestre, les entreprises japonaises ont décroché la timbale en affichant des résultats en progression de +28% par rapport à l'année précédente, suivies des entreprises européennes (+23%), et américaines (+14%). Fait notable, la hausse des chiffres d'affaires a aussi été solide, témoignant d'une croissance en volume accompagnée d'une fermeté des prix retrouvée. Sur ce critère du niveau d'activité, c'est d'ailleurs l'Europe qui a mené le train (+10%), suivie des Etats-Unis (+8%) et du Japon (+4%). Forts de ce très bon début d’année, les analystes en moyenne attendent désormais pour 2017 des résultats en hausse de 15% en zone euro, 13% au Japon, et 10% aux Etats-Unis.

 

Les résultats d'entreprises au second trimestre devraient continuer de bénéficier de l'amélioration des fondamentaux économiques. Et la zone euro devrait de nouveau faire particulièrement bonne figure : la confiance des consommateurs dans la région, telle que calculée par la Commission européenne, a atteint en mai son plus haut niveau depuis juillet 2007.

 

Et cette vague d'optimisme n'a commencé à se former qu'à l'automne dernier. Elle devrait par conséquent avoir encore de beaux mois devant elle. D'autant que la locomotive allemande demeure puissante, avec un indice IFO du sentiment des entreprises qui culmine aujourd'hui à son maximum depuis la réunification de 1991.

 

C'est en portant son regard au-delà des tous prochains mois qu’on distingue quelques freins à l'euphorie générale.

 


Réflexivité


Pour l'instant, les vainqueurs des scrutins électoraux des douze derniers mois peuvent se vanter non seulement de leur victoire, mais aussi de leur bonne étoile. De Londres à Washington et de Paris à Séoul, les nouveaux dirigeants ont l'heur de débuter leur mandat en profitant d'un vent arrière économique inespéré. Et, comme on l'a vu, l'économie prime pour les investisseurs.

 

Toutefois, on ne saurait ignorer le processus de « réflexivité », à l'œuvre entre politique et économie, c’est-à-dire l’émergence d’interactions en boucles entre causes et conséquences. La faiblesse de la croissance économique globale depuis la sortie de la grande crise financière, le contraste entre cette médiocrité et la progression spectaculaire des indices boursiers depuis 2009, l'impuissance des politiques à réduire les inégalités sociales entre simples salariés et bénéficiaires de cette inflation des actifs financiers dopés au « Quantitative easing », toutes ces sources profondes de mécontentement ont provoqué des ruptures politiques majeures. En retour, ces ruptures auront des conséquences économiques, que les marchés refléteront


Ainsi aux Etats-Unis, la politique économique du Président Trump risque au final d'être moins disruptive que celle trompétée par le candidat. Les contraintes budgétaires, l'indiscipline (heureuse peut-être) de la majorité républicaine au Congrès, les imbroglios judiciaires, risquent bien d'avoir raison du grandiose projet de réforme fiscale qui avait fait saliver les marchés jusqu'en fin d'année 2016 et relever le cours du dollar. Le cycle économique américain devra probablement se résigner bientôt à subir son vieillissement naturel.

 

A contrario, le « Brexit », lui, aura bien lieu. Et en respectant à la lettre le choix politique exprimé par les citoyens britanniques en juin 2016, la sortie de l'Union Européenne risque d'infléchir considérablement la trajectoire économique du Royaume-Uni (voir notre Note d’avril). Le rythme d'inflation, alimenté par l’affaiblissement de la livre sterling, a déjà atteint 2,5% en moyenne sur mars et avril, précipitant la décrue des salaires réels au rythme le plus rapide depuis 2014. Sur le mois d'avril, cette ponction sur le pouvoir d'achat s'est traduite dans des ventes au détail décevantes. La croissance de l'économie britannique est déjà en net ralentissement au premier trimestre (+0,3% contre + 0,7% au dernier trimestre 2016). La monnaie britannique risque de demeurer la variable d’ajustement principale d’une économie qui affiche un fort déficit courant et que l’incertitude du Brexit rendra de plus en plus difficile à financer.

 

En revanche en zone euro, les électeurs français n'ont pas cédé aux sirènes des solutions magiques. La possibilité d'un cycle de réformes créatrices de valeur s'est donc renforcée, même si leur mise en œuvre sera difficile. La volonté d'une convergence des trajectoires économiques entre France et Allemagne est également une avancée majeure pour la survie politique de la construction européenne, via davantage de fédéralisme. Cette perspective pourrait élever la zone euro au statut d’alternative crédible aux Etats-Unis comme région économique sûre et en croissance. Mais ce rééquilibrage, qui serait d’importance historique, ne pourra présenter de signaux concrets, au mieux, qu'après les élections de septembre outre-Rhin.

 


Fragilité accrue des marchés

 

Il y a un peu plus d’un an, les indicateurs économiques globaux, le prix des matières premières et l’inflation amorçaient leur rebond. La Chine en particulier lançait tout juste son plan de relance économique par le crédit. Aujourd’hui, se pose la question de la prochaine phase du cycle.

 

La Chine a commencé à resserrer le rythme de croissance des prêts bancaires. Plus globalement, la question du durcissement des conditions financières toujours extrêmement accommodantes va refaire surface, maintenant qu’elle ne peut plus guère être escamotée par l'aléa politique. Si la croissance nominale globale (croissance en volume plus inflation) continue son ascension, fût-elle modérée, les banques centrales devront alors accélérer la normalisation de leurs politiques monétaires au second semestre, opposant ainsi un frein à la valorisation des actifs financiers. La Fed s'y emploiera, et la Banque centrale chinoise aussi. La BCE devra quant à elle clarifier ses intentions.

 

Les secteurs cycliques, qui ont beaucoup progressé, ne sont pas les seuls exposés à cette perspective : les valeurs technologiques ont affiché une performance qui les a portées sur des niveaux de primes par rapport à la moyenne du marché qu'on n'avait précédemment connu qu'à l'époque de la bulle TMT de l'année 2000.

 

Les valorisations des marchés ne constituent en elles-mêmes qu'un constat, et non pas un facteur déclenchant d'inversion de tendances. Mais ce constat est bien un facteur de fragilité. Il renforce le potentiel de sur-réaction à des chocs externes ou des déceptions, plausibles au second semestre.

 


En conclusion, le retour de la primauté de l'économie sur les marchés renforce la légitimité de l'analyse fondamentale. Celle-ci nous rappelle aujourd'hui que les marchés progressent depuis un an sur la base d'un cycle économique global, nourri par la relance chinoise, l'espoir de politiques économiques expansionnistes et des régimes monétaires très favorables. Elle nous rappelle du même coup que les cycles ne sont pas éternels, et qu'il faut désormais scruter avec beaucoup de vigilance les signaux d'inflexion.

 

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 55.25%
Alken Fund Small Cap Europe 51.07%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 39.98%
Tailor Actions Avenir ISR 32.92%
Tocqueville Value Euro ISR 30.26%
JPMorgan Euroland Dynamic 28.63%
Groupama Opportunities Europe 24.94%
Uzès WWW Perf 24.83%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 24.17%
IDE Dynamic Euro 22.51%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 22.23%
Tocqueville Euro Equity ISR 19.63%
Ecofi Smart Transition 18.88%
Quadrige France Smallcaps 18.14%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 17.98%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 17.94%
Tikehau European Sovereignty 15.80%
VALBOA Engagement ISR 15.37%
Sycomore Sélection Responsable 15.12%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.03%
Mandarine Premium Europe 14.34%
EdR SICAV Tricolore Convictions 14.03%
Covéa Perspectives Entreprises 13.23%
Sycomore Europe Happy @ Work 13.13%
Europe Income Family 12.34%
Lazard Small Caps Euro 11.08%
Fidelity Europe 10.67%
Mandarine Europe Microcap 10.18%
ADS Venn Collective Alpha Europe 9.91%
Groupama Avenir PME Europe 9.55%
Mirova Europe Environmental Equity 9.17%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.54%
Norden SRI 7.47%
Tocqueville Croissance Euro ISR 7.09%
VEGA France Opportunités ISR 6.48%
HMG Découvertes 6.38%
Dorval Drivers Europe 6.05%
Mandarine Unique 5.93%
CPR Croissance Dynamique 5.82%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.76%
VEGA Europe Convictions ISR 5.53%
LFR Euro Développement Durable ISR 5.03%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 2.63%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.24%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -2.90%
Eiffel Nova Europe ISR -4.06%
ADS Venn Collective Alpha US -5.96%
DNCA Invest SRI Norden Europe -5.99%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 28.13%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 7.06%
IVO Global High Yield 6.50%
Carmignac Portfolio Credit 6.35%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.20%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.16%
Lazard Credit Fi SRI 5.59%
LO Fallen Angels 5.57%
Jupiter Dynamic Bond 5.44%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.36%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.24%
Income Euro Sélection 5.11%
EdR SICAV Financial Bonds 5.04%
Omnibond 4.97%
Lazard Credit Opportunities 4.84%
DNCA Invest Credit Conviction 4.67%
Schelcher Global Yield 2028 4.54%
Axiom Short Duration Bond 4.49%
La Française Credit Innovation 4.38%
Tikehau European High Yield 4.14%
Alken Fund Income Opportunities 3.99%
Ofi Invest High Yield 2029 3.98%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.97%
R-co Conviction Credit Euro 3.93%
Ostrum SRI Crossover 3.86%
Hugau Obli 1-3 3.64%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.60%
Auris Investment Grade 3.57%
Tikehau 2029 3.54%
Hugau Obli 3-5 3.54%
Ofi Invest Alpha Yield 3.53%
La Française Rendement Global 2028 3.51%
EdR SICAV Millesima 2030 3.31%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.31%
Tikehau 2027 3.28%
M All Weather Bonds 3.18%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.15%
Tailor Crédit Rendement Cible 3.08%
EdR Fund Bond Allocation 2.94%
Auris Euro Rendement 2.91%
Tailor Credit 2028 2.75%
Eiffel Rendement 2028 2.66%
Mandarine Credit Opportunities 2.11%
Epsilon Euro Bond 1.73%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 1.58%
Sanso Short Duration 1.53%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.82%
Amundi Cash USD -7.60%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.20%