CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7560.69 | -0.73% | +2.44% |
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RAM European Market Neutral Equities | 7.51% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.95% |
H2O Adagio | 5.71% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.06% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.84% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.72% |
Pictet TR - Atlas Titan | 4.08% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.65% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.15% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.05% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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2.92% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 2.59% |
Exane Pleiade | 2.59% |
Pictet TR - Atlas | 2.43% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.59% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.58% |

Lazard Frères Gestion, LBPAM et Candriam : 3 CIOs débattent des perspectives de marché
H24 était présent lors du débat des CIOs à Bruxelles. Nicolas Forest de Candriam, Guillaume Lasserre de LBP AM et Julien-Pierre Nouen, CFA de Lazard Frères Gestion se sont ainsi réunis afin de débattre de l’environnement actuel. Ce qu'il fallait retenir de la conférence Experts... |
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📌 3 CIOs de grandes sociétés de gestion se sont réunis à Bruxelles afin de débattre de l’environnement actuel.
📌 L’environnement macro reste incertain, mais les marchés résistent grâce aux résultats d’entreprises et à la désinflation.
📌 La sélectivité reste clé, tant en actions qu’en crédit, dans un marché jugé complaisant.
📌 Les gérants adaptent leurs expositions en fonction de scénarios prudents mais restent investis.
📌 L’ Europe attire de nouveau l’intérêt grâce à ses valorisations et ses mesures de soutien.
Trois experts de renom ont débattu à Bruxelles de l’environnement économique et de leurs allocations : Julien-Pierre Nouen (Lazard Frères Gestion), Guillaume Lasserre (LBPAM) et Nicolas Forest (Candriam). Si l’incertitude reste omniprésente, leurs réponses illustrent une conviction commune : il est plus risqué de rester en dehors du marché que d’y être exposé sélectivement.
Croissance sous pression, États-Unis et Chine scrutés de près
Pour Julien-Pierre Nouen, la croissance mondiale évolue à l’un des rythmes les plus faibles depuis deux décennies, en dehors de la parenthèse de 2020. Il pointe les tensions persistantes sur le marché immobilier américain, étranglé par des taux hypothécaires à 7 %, et une consommation fragile en Chine, toujours plombée par le secteur immobilier. L’Europe, en revanche, bénéficie d’une dynamique plus favorable grâce à la hausse des investissements publics. « Il y a une succession de bonnes nouvelles, notamment en Allemagne avec les plans de défense et d’infrastructure », précise-t-il.
Guillaume Lasserre : « La fin de la mondialisation est un choc structurel »
Guillaume Lasserre met l’accent sur une transformation de fond. Selon lui, l’ère de l’optimisation des chaînes de production globales est révolue. « Ce changement de paradigme impose une nouvelle lecture des risques », prévient-il, tout en relativisant les effets immédiats des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Le CIO de LBPAM insiste sur l’importance de scénarios alternatifs : « C’est peut-être la première fois que nos scénarios secondaires pèsent aussi lourd que le scénario central. »
Nicolas Forest : « Le principal risque, c’est de ne pas être investi »
Avec une lecture plus optimiste, Nicolas Forest rappelle que « les chiffres économiques sont bons, même si les indicateurs de confiance ne le montrent pas ». Il place son exposition aux actifs risqués entre 5 et 6 sur 10, soulignant que les marchés sont portés par la baisse de l’inflation et des résultats d’entreprises globalement solides. À court terme, il ne prévoit pas de rupture mais reste attentif à la fin d’année, où la croissance pourrait s’essouffler.
Quelle allocation aujourd’hui ?
Les réponses à la question « sur une échelle de 1 à 10, où vous situez-vous en termes d’appétit pour le risque ? » reflètent des philosophies différentes. Julien-Pierre Nouen se positionne à 4, Nicolas Forest à 5-6, Guillaume Lasserre à 3 (sur les actions mais 7-8 sur le crédit). Tous s’accordent toutefois sur la nécessité de rester exposé, en sélectionnant rigoureusement les segments.
Focus sur les obligations : sélectivité et prudence
Le volet obligataire a suscité plus de consensus. Guillaume Lasserre rappelle que les obligations restent un outil essentiel dans un scénario de ralentissement, même si le rôle de parachute pourrait être cassé aux US. Nicolas Forest insiste sur l’intérêt renouvelé du crédit, notamment dans un environnement de taux plus stabilisé. « Il faut rappeler que le crédit reste un bon vecteur de rendement, surtout en période de normalisation monétaire », souligne-t-il.
Julien-Pierre Nouen, de son côté, met en avant une préférence marquée pour les obligations d’entreprises de qualité : « C’est un moyen efficace de générer du rendement avec un niveau de risque mesuré. » Cette classe d’actif retrouve ainsi une place stratégique au sein des portefeuilles diversifiés
Europe ou États-Unis ? Le secteur avant la géographie
À la question « Europe ou US ? », les gérants nuancent. Nicolas Forest opte pour les États-Unis mais c’est plus la technologie US qu’il aime plutôt que le simple critère géographique. « L’IA, la cybersécurité et le cloud sont des moteurs de croissance de long terme. » Il évoque aussi la Chine, dont certaines valeurs technologiques affichent 40 % de décote.
Guillaume Lasserre et Julien-Pierre Nouen préfèrent l’Europe. Le premier cite « un soutien politique et budgétaire plus marqué », tandis que le second pointe des attentes de bénéfices plus raisonnables et des valorisations attractives. « Sur le S&P, les révisions bénéficiaires sont en baisse, alors que l’Europe reste plus stable », précise Julien-Pierre Nouen.
Malgré une incertitude géopolitique et économique persistante, les trois gérants soulignent qu’un portefeuille bien construit reste le meilleur rempart contre les aléas. Valorisation, qualité des bilans et diversification restent les maîtres-mots. Et comme l’a résumé Nicolas Forest : « Le risque, ce n’est pas la volatilité. Le risque, c’est de ne pas être là quand le marché repart. »
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