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« Natixis avait finalement un trou dans la raquette en matière d’actions européennes » explique Eric Franc, Directeur Général de DNCA
Grégoire Favet (Journaliste BFM Business) : Quel est le sens de cet accord que vous vous apprêtez à signer avec les équipes de Natixis ?
Eric Franc : On a eu dans la vie de DNCA plusieurs étapes :
- Une première étape de 2000 à 2006 où le capital était intégralement détenu par les fondateurs.
- Une deuxième étape entre 2006 et 2011 avec un gros actionnaire qui nous a donné accès au marché italien qui était Banca Leonardo.
- A partir de 2011 un fonds américain qui était entré à notre capital et qui nous a apporté un soutien en matière de structuration mais finalement assez peu de choses sur la partie industrielle.
Donc l’objectif du rapprochement avec Natixis, qui est encore à l’état de projet puisque aujourd’hui il y a encore un certain nombre d’étapes à franchir, c’est bien évidemment d’essayer de capitaliser sur la capacité de distribution de Natixis Global Asset Management (NGAM), en particulier sur des marchés sur lesquels nous ne sommes pas présents.
Voilà l’enjeu principal d’un tel rapprochement.
GF : Quels sont les autres marchés que la France, l’Italie et l’Allemagne où NGAM pourrait vous ouvrir les portes ?
EF : On envisageait d’ouvrir un bureau à Madrid, donc c’est quelque chose que l’on ne fera pas puisqu’on va vraiment s’appuyer sur les équipes de NGAM en Espagne.
Idem pour la Suisse, idem pour des zones comme l’Amérique du Nord ou le Japon.
Il y avait visiblement une grosse appétence pour les actions européennes dans ces contrées du monde.
L’intérêt de ce rapprochement est de pouvoir distribuer nos produits aux États-Unis, au Japon et dans les pays d’Europe dans lesquels nous ne sommes pas présents.
GF : Mais cela veut dire qu’à un moment, quand on a ces ambitions mondiales, c’est impossible de le faire en restant indépendant…Vous êtes quand même la deuxième maison française derrière Carmignac en termes d’encours, pour les indépendants. C’est impossible de partir à l’assaut du monde sans vous adosser à une structure et un réseau de distribution comme celui de Natixis ?
EF : Bien évidemment c’est possible mais ça prendrait énormément de temps.
C’est vrai que l’on a eu un gros développement à l’international, en particulier en Italie, mais c’était lié au fait qu’on a eu un actionnaire de référence italien.
Mais on voit bien que dans les autres pays, en dehors de l’Italie, on a un développement beaucoup plus modéré, beaucoup plus « normal » pour une boutique française.
Donc l’idée est à la fois de capitaliser sur le marché de la distribution, qui est le premier marché de DNCA, mais également sur toute la partie institutionnelle.
Et là de pouvoir s’appuyer sur des équipes qui ont l’habitude de traiter de gros appels d’offres et l’habitude d’être référencé par les consultants internationaux, ça va clairement nous donner un coup d’accélérateur.
GF : Est-ce que c’est la fin de l’esprit entreprenariat de DNCA que vous avez souvent mis en avant ? Comment la marque va continuer d’évoluez ? Avez-vous des garanties sur l’indépendance que vous allez pouvoir conserver dans la galaxie Natixis ?
EF : L’un des intérêts était de choisir un acteur qui a l’habitude de gérer des affiliates.
Lorsque vous prenez l’exemple de Natixis avec ses structures aux États-Unis, on voit bien que les Harris, les Loomis…
Je crois qu’à l’époque où ils l’ont acheté, Harris gérait à peu près 8 milliards de capitaux sous gestion, aujourd’hui ils gèrent un peu plus de 100 milliards.
Le gérant vedette est toujours dans les équipes d’Harris, je crois qu’il a un peu plus de 70 ans.
Bien évidemment, Natixis va racheter 100% du capital à terme, à horizon 2020, mais il y a évidemment des formules permettant de conserver en interne les personnes-clés de l’organisation.
L’une des raisons du succès de NGAM dans la gestion de ses affiliates est de conserver l’esprit entrepreneurial, ça a été une des raisons essentielles quant au choix de Natixis.
GF : Un mot sur les conséquences de cette opération, si elle aboutit, sur la consolidation du secteur en France : est-ce que des grosses institutions comme Natixis ou d’autres vont accélérer ce rythme de consolidation selon vous ?
EF : Non je ne le pense pas, c’est vraiment une stratégie multi-boutiques.
On le voit bien, on va garder une totale autonomie en matière de distribution à la fois en France et en Italie.
C’est une approche à la AMG (Affiliated Managers Group), à la BNY Mellon (Bank of New York Mellon), à la NGAM (Natixis Global Asset Management)…des acteurs qui ont compris que finalement, ça pouvait être également une stratégie efficace que d’acheter des boutiques, conserver l’ADN entrepreneurial de chacune de ces boutiques et surtout de continuer à essayer d’attirer de nouveaux talents, en particulier dans le domaine de la gestion.
C’est deux modèles différents entre le modèle de « grosse organisation » de type Axa IM ou Amundi et le modèle de multi-affiliates qui commence à vraiment bien marcher.
On voit un certain nombre de gros acteurs anglo-saxons qui sont également bien positionnés.
Donc je pense que ça n’a rien à voir avec un phénomène de consolidation.
C’est juste que du côté de Natixis à mon avis, ils se sont rendu compte qu’en matière de stratégie ils avaient finalement un trou dans la raquette en matière d’actions européennes et là avec un rapprochement tel que DNCA ils se dotent de cette compétence.
GF : Et ça tombe au parfait moment puisque l’appétit pour les actions européennes aujourd’hui est réel et notamment de la part des anglo-saxons.
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