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| RAM European Market Neutral Equities | 7.49% |
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DNCA Invest Alpha Bonds
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4.82% |
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| Cigogne UCITS Credit Opportunities | 4.30% |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.05% |
Obligations d’entreprise – un prêt que vous pourrez récupérer !
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Malgré les inquiétudes liées aux perspectives macro-économiques et l’effet que l’Europe risque d’avoir sur les autres économies mondiales, les investisseurs se posent une fois de plus la question de savoir quels actifs pourront obtenir des rendements positifs. Malgré les rendements à des niveaux historiquement bas des principales obligations souveraines, l’absence d’émission de dette souveraine des pays périphériques de la zone euro, l’augmentation des niveaux de volatilité sur les marchés actions et même sur les marchés émergents affectés par les divers événements survenus, le crédit en tant que classe d’actifs continue d’intéresser les investisseurs. La période post-Lehman a montré l’attrait des investisseurs pour un marché obligataire dévalué et une base de sociétés émettrices avec un faible levier d’endettement. Les obligations d’entreprises sont de nouveau en train d’être dévaluées et avec des taux de défaut faibles, le crédit semble être le gagnant d’une bataille cruelle aux enjeux élevés sur les marchés de capitaux.
Le crédit a toujours été attractif dans un environnement de faible croissance. Dans l’environnement actuel, les prix des obligations d’entreprise reflètent une perspective de taux de défaut élevés, qui ne devraient vraisemblablement pas être atteints aux vues des antécédents historiques. La plupart des entreprises ont une santé financière bien meilleure qu’avant la crise de 2008-2009 avec une solide position d’emprunteur et par conséquent, les obligations de nombreuses entreprises ont une valorisation indéniablement attractive. Bien sûr, la volatilité s’est également accrue sur les marchés de crédit. Alors que par le passé les investisseurs s’attendaient à ce que le « spread » de crédit d’une obligation particulière ne s’écarte que de quelques points de base, l’héritage de l’épisode Lehman a complètement changé la donne. Le crédit a désormais une volatilité similaire à celle des actions et la limite que les écarts peuvent atteindre est difficile à déterminer. La variation en pourcentage des écarts, jusqu’à présent immuable, de la Banque Européenne d’Investissement en est un bon exemple.
Pourquoi les écarts de crédit sont-ils si importants ?
Les investisseurs requièrent une prime de liquidité plus élevée pour détenir des obligations d’entreprise étant donné les inquiétudes relatives aux autres classes d’actifs à risque, les perspectives de croissance mondiale anémique (voire de récession) entraînant la baisse des dépenses des consommateurs, la baisse de la demande de produits en provenance des marchés émergents et l’incapacité des banques d’investissement à fournir des liquidités suffisantes sur les marchés de crédit.
Les inquiétudes pour les banques ont contribué à l’écartement des « spreads » de crédit au niveau mondial, les craintes d’une crise bancaire étant toujours présentes. Aux Etats-Unis, les investisseurs commencent à prendre en considération les expositions des banques à la dette souveraine européenne. En Europe, les nouvelles réglementations entraîneront un désendettement de masse regrettable ; les banques se concentrant sur la réduction de la taille des bilans. Identifier une banque saine comme investissement potentiel est très difficile car les fondamentaux sont continuellement mis au second plan par l’effervescence politique, ce qui rend l’analyse des bilans inutile.
Au regard de ce contexte, on se demande pourquoi le crédit reste l’une des classes d’actifs privilégiée par les investisseurs institutionnels. Comme indiqué, l’environnement macroéconomique reste difficile mais les investisseurs doivent savoir que les gérants obligataires expérimentés, avec un bon historique de performance, capables d’identifier les opportunités et d’éviter les actifs sensibles, considèrent cette crise du crédit – et la suite à venir – comme un moment opportun pour générer des rendements.
Source : Stephen Thariyan, Directeur Crédit – Henderson Global Investors
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