CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.77% |
H2O Adagio | 6.29% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.06% |
Pictet TR - Atlas Titan | 4.97% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.47% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.30% |
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Exane Pleiade | 3.27% |
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DNCA Invest Alpha Bonds
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Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.71% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.70% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.11% |

Private Equity : Opale Capital vous partage les 10 réflexes à adopter avant d’investir dans un fonds
1. Passé n’est pas avenir… mais il faut tout de même examiner le track record
La première étape consiste à sonder le passé : combien de fonds ont déjà été levés ? Sur combien d’années ? Quels ont été les multiples de capital et les taux de rendement internes (TRI) générés, non seulement en moyenne, mais millésime par millésime ? La dispersion des résultats d’un millésime à l’autre en dit long sur la robustesse (ou non) du modèle d’investissement. Comprendre les raisons de cette dispersion est un préalable incontournable.
2. Décomposer les moteurs de la performance passée
Une bonne performance ne dit rien en soi si l’on ne comprend pas comment elle a été obtenue. Les meilleurs gérants structurent en amont un sourcing rigoureux, souvent sectoriel ou géographique, parfois appuyé par des équipes d’origination dédiées. Il faut également regarder les leviers de création de valeur : croissance organique, build-up, restructuration opérationnelle ? Et poser la question qui dérange : l’équipe a-t-elle fait preuve de talent, ou simplement bénéficié d’un environnement de marché porteur ?
3. Évaluer la pertinence de la stratégie dans le contexte actuel
Un modèle qui a fonctionné dans un monde de taux bas et de liquidités abondantes n’est pas forcément transposable dans un environnement marqué par le resserrement monétaire, les tensions géopolitiques et les perspectives de croissance atone. L’investisseur doit se demander si la stratégie du fonds repose sur des tendances structurelles de long terme – digitalisation, transition énergétique, vieillissement des populations – ou sur des effets de mode conjoncturels. Le private equity est un marathon, pas une course opportuniste.
4. Vérifier la stabilité et la motivation de l’équipe de gestion
« Private Equity is a people business » : plus qu’ailleurs, l’humain est au cœur du modèle. Il est impératif de s’assurer que les principaux artisans de la performance passée sont toujours aux commandes. Un fonds est un produit fermé, donc illiquide par nature : la stabilité de l’équipe est donc primordiale. Le critère décisif ? Le fameux « skin in the game » : quelle part du capital personnel les gérants investissent-ils aux côtés des clients ? Plus encore que ce qu’ils peuvent gagner, c’est ce qu’ils risquent de perdre qui garantit leur alignement d’intérêts avec les souscripteurs.
5. Démêler l’empilement des frais : le TRI peut fondre comme neige au soleil
En private equity, les frais sont souvent la grande boîte noire des documents commerciaux. Pourtant, leur impact est massif : une règle empirique bien connue du secteur dit qu’un point de frais en moins équivaut à deux points de TRI en plus. Dès lors, il est crucial de décomposer toutes les couches de frais : frais de gestion au niveau du fonds maître, frais du véhicule nourricier, frais de structuration, sans oublier le carried interest, cette commission de surperformance qui peut ponctionner jusqu’à 20% des gains au-delà d’un seuil donné. L’investisseur avisé prendra le temps de simuler plusieurs scénarios de performance pour comprendre à quel moment la surperformance commence réellement à lui revenir.
6. Vérifier quelle part de votre engagement est vraiment investie dans les fonds sous-jacents
Un autre angle mort fréquent concerne la différence entre le montant souscrit par l’investisseur et la quote-part effectivement déployée dans les fonds sous-jacents. De nombreux produits destinés aux particuliers, en particulier les fonds nourriciers ou véhicules semi-liquides, n’investissent parfois que 80 à 85% du capital collecté dans les fonds de private equity sous-jacents. Le reste est absorbé par la trésorerie (ou la réserve de liquidité) et les frais. À l’inverse, les fonds de fonds institutionnels visent souvent un taux d’investissement proche ou supérieur à 100%, via la sursouscription et le recyclage de capital. Ce différentiel peut altérer significativement le rendement final, tout autant que les frais.
7. Clarifier les performances cibles : d’où viennent-elles vraiment ?
Un piège courant dans la communication marketing des produits de private equity est la confusion entre la performance attendue du produit pour l’investisseur (par exemple 12% net par an) et celle des fonds sous-jacents (parfois 20% brut ou plus). L’écart est principalement justifié par les frais, le mécanisme d’appels de fonds progressif et la trésorerie du fonds. Pour analyser une performance cible nette, il est essentiel de recalculer quelle performance les fonds sous-jacents doivent mécaniquement atteindre pour que votre produit affiche ses promesses. Et de vérifier : ces niveaux de rendement ont-ils été historiquement atteints par les fonds, dans des conditions économiques comparables ?
8. Enquêter sur ceux qui sélectionnent les fonds : leur track record vaut (presque) autant que celui des gérants
Les gestionnaires de produits multi-stratégies ou multi-fonds ne sont pas ceux qui investissent directement dans les entreprises. Leur rôle, plus discret mais crucial, est celui du sélectionneur. Il faut donc examiner leur expérience, leur méthode, leur indépendance intellectuelle. Ont-ils vingt ans de recul sur les cycles du private equity ou surfent-ils sur une vague récente ? Combien de temps de leur agenda personnel allouent-ils à la sélection ? Sont-ils biaisés par une affinité géographique, sectorielle ou de stratégie d'investissement ou ont-ils une vision globale et objective ? Ont-ils mis leur propre argent dans les fonds qu’ils recommandent ? Là encore, le « skin in the game » est un gage d’alignement rare… mais précieux.
9. Accepter l’illiquidité, mais comprendre les risques
Le private equity présente un risque de perte partielle ou totale en capital. Il affiche la plus forte dispersion de performances parmi toutes les classes d’actifs. A la différence des stratégies cotées par exemple, entre les meilleurs et les plus mauvais gérants de private equity, l’écart peut aller du simple au triple. De plus, les fonds sont généralement illiquides pendant dix ans, avec des flux de trésorerie imprévisibles. Il faut donc évaluer froidement si l’on est prêt à bloquer une partie de son patrimoine sur cette durée, à absorber des années sans rendement apparent, et à faire face à des scénarios adverses. Le rendement élevé espéré n’est pas une certitude, mais une compensation pour ces contraintes.
10. Se méfier des promesses trop lisses et des produits trop « retail friendly »
À mesure que le private equity s’ouvre aux investisseurs non-professionnels, certains produits sacrifient la rigueur à la lisibilité. Promesses de performance stable, accès simplifié, frais masqués dans une structure opaque : plus un produit semble simple et accessible, plus il faut redoubler de vigilance. L’ingénierie financière peut parfois créer une illusion de sophistication alors que le cœur du métier reste simple : sélectionner les bons gérants, dans les bonnes stratégies, avec du temps, du talent… et peu de marketing.
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