| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 8170.09 | -0.76% | +10.69% |
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| Pictet TR - Atlas Titan | 11.43% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 10.35% |
| H2O Adagio | 8.22% |
| RAM European Market Neutral Equities | 7.09% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 6.86% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 6.52% |
| Sienna Performance Absolue Défensif | 6.50% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 6.39% |
| Pictet TR - Atlas | 6.12% |
| BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.14% |
DNCA Invest Alpha Bonds
|
4.91% |
| Exane Pleiade | 4.54% |
| Cigogne UCITS Credit Opportunities | 4.30% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 3.59% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 2.22% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
|
1.36% |
Quand Edmond de Rothschild AM interroge l'Anacofi et la CNCGP...

Edmond de Rothschild AM : Parlez-nous des grands chantiers de votre association pour cette année...
Lionel Lafon : Dans le cadre de nos activités plurielles, nous nous attacherons à définir et proposer à nos adhérents des formations réglementaires adaptées à des tarifs abordables. En 2017, nous avons comme objectif de promouvoir le label qualité de la Chambre auprès du grand public et plus largement de faire connaître et reconnaître la profession de CGP-CIF par tous les responsables politiques et par les épargnants à la recherche d’un conseil avisé. Nous réaffirmons notre vigilance constante quant à l’émergence de produits atypiques, non régulés, dans un but de défendre l’intérêt du client final. Notre engagement en faveur d’un conseil professionnel, d’un accompagnement transparent et durable de ceux-ci est inscrit dans notre code de déontologie. Ce code est l’ADN de la CNCGP.
David Charlet : Au cours des prochains mois, nous allons consacrer une bonne partie de notre énergie à la préparation de l’année 2018, en concertation avec les régulateurs, dans la perspective d’évolutions réglementaires majeures (transposition en droit français des directives MiFID II et DDA, application de la norme Priips) l’an prochain. Dans ce contexte, l’un des chantiers majeurs pour l’association cette année sera celui de la formation, afin de mettre à disposition de nos membres des outils toujours plus performants pour leur permettre de respecter leurs obligations.
EDRAM : Quels rapports entretenez-vous avec les autorités de tutelle ?
LL : Nous entretenons des relations nourries et régulières avec les autorités de tutelle, à savoir l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Ces échanges contribuent à créer la régulation future de notre profession. La CNCGP poursuivra activement cette année son activité de lobbying selon 3 axes : suivi de l’élaboration des derniers textes européens, démarches auprès de nos autorités nationales de contrôle et de la haute administration, et bien sûr, relations avec tous les acteurs de notre écosystème.
DC : Nos rapports avec les autorités de tutelle sont étroits. Nous travaillons main dans la main sur les grands sujets qui transforment en profondeur l’activité de nos membres.
EDRAM : Quels sujets préoccupent plus particulièrement les membres de votre association ?
LL : Les préoccupations majeures de nos membres concernent les obligations de formation et le tandem réglementation/digitalisation. Ces contraintes doivent pouvoir être transformées en opportunités. Tout d’abord, la réglementation a un coût en termes de moyens techniques et humains.
Nos adhérents ont accès à un outil inédit : le kit réglementaire comptant pas moins de 52 documents pour les aider dans l’exercice au quotidien de leurs métiers. Concernant les nouvelles règles en matière de formation, plus exigeantes qu’auparavant en termes de volume horaires, nous travaillons à l’élaboration d’un tronc commun visant à mutualiser l’enseignement et réduire le nombre d’heures global. Quant à la digitalisation, nous y sommes bien évidemment favorables : nous avons besoin d’outils innovants et performants. C’est pourquoi nous encourageons le développement des fintechs opérant en B to B.
DC : En premier lieu, la réglementation suscite l’inquiétude, notamment chez les plus petits acteurs qui estiment qu’ils vont rencontrer d’importantes difficultés d’adaptation. Le changement permanent, à vitesse grand V et tous azimuts, crée du stress. On ne voit jamais le bout d’un tunnel qui se prolonge sans cesse.
Autre défi de taille à relever pour nos membres : la digitalisation de l’activité. A priori perçue comme un risque, nous devons la considérer comme une opportunité, créatrice de valeur (structuration des fichiers clients par exemple) et d’emplois. Beaucoup de conseillers financiers sont désormais équipés en matériel technologique. La transformation de nos métiers a déjà commencé et va s’accélérer.
L’un des sujets de préoccupation majeurs des dernières années, à savoir le ralentissement de l’activité, est relégué au second plan. Toutefois, nous pourrions constater une résurgence de ce risque à l’approche des élections. Nos membres affichent aujourd’hui une santé solide, en raison notamment de l’augmentation du nombre de clients. Par conséquent, nous n’observons plus de destruction massive d’entreprises. Le solde est structurellement positif. Notre univers a changé, bénéficie d’une forte notoriété et d’une visibilité accrue. Il est davantage structuré. Tout un écosystème s’est construit et voit émerger des acteurs de taille importante.
EDRAM : Quels sont les enjeux des élections - présidentielles et législatives - pour la gestion de patrimoine ?
LL : Au lendemain des futures élections, nous souhaitons voir apparaître un horizon dégagé et plaidons pour la mise en œuvre d’un programme a minima quinquennal qui conduirait à une stabilité fiscale. Il est impératif que nos gouvernants redonnent confiance et envie aux épargnants de se tourner vers des solutions d’épargne long-terme aux bénéfices de l’économie réelle.
DC : Les enjeux ne sont clairement pas neutres. Nous n’anticipons pas de coup de frein violent mais plutôt une vague d’attentisme patrimonial, à l’approche des scrutins du printemps. Les clients pourraient reporter certaines décisions, au regard des nombreuses incertitudes entourant le cap qui sera donné par le(s) candidat(s) élu(s). Par exemple, la mise en œuvre du prélèvement à la source génère du stress. Dans ce contexte, un accompagnement renforcé de nos membres s’avère indispensable et nous y travaillons constamment.
Cet indice qui va exploser à la hausse dans les prochaines semaines...
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| DNCA Invest Beyond Semperosa | 3.86% |
| Aesculape SRI | 2.97% |
| Triodos Impact Mixed | 1.39% |
| Triodos Global Equities Impact | 0.80% |
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